J’ajoute, pour donner raison à la poétesse, que le « feu » continue en effet de couver. Il suffit pour s’en convaincre de se rendre à Chaudes-Aigues. Comme son nom l’indique, cette commune cantalienne est bâtie sur une nappe dans laquelle mieux vaudrait ne pas se baigner : à la source du Par, l’eau (chargée de sels minéraux et de fer) sort à 82 ° ! Autrefois, on venait y ébouillanter la peau des porcs mis à mort pour l’épiler, opération qui, en langue locale, se disait « parer » (parer lou Moussu : épiler le Monsieur). D’où le nom de cette source.