@Gérard Luçon
Gé, il ne faut pas voter Mitterrand, c’est la mort du Parti » ... il avait raison
Puisque vous aimez lire, voici ce que disait la CGT du Marché Commun, l’ancêtre de l’ UE dans les années 60.
"(...) La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
- La libre circulation des capitaux, le danger
d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie
nationale par une monnaie commune. (...)"
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit
infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des
souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen,
réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister
d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les
membres de la Communauté. Ce super-État sera dominé par le pôle
d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la
plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour
la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de
l’hégémonie allemande. Son industrie ne pouvant lutter contre la
concurrence d’outre-Rhin tombera sous la coupe des konzerns de la Ruhr."
Voici maintenant le discours européiste et anti souveraineté, du PCF au sujet de la Grèce en 2015 : Pierre Laurent « L’Europe est un atout pour Syriza, pas un obstacle » Si vous ne voyez pas la différence entre le PCF/CGT d’avant les années 80 et aujourd’hui, c’est que vous avez une peau de saucisson devant les yeux.