@Octave Lebel

1. Le marché noir, c’est la fourniture de biens ou de services qui sont restreints arbitrairement, et donc perturbant l’adaptation de l’offre à la demande. Les prix, ce sont les signaux qui permettent de transmettre l’information des besoins et des offres en produits et services, agrégés par l’ensemble des individus. La spéculation n’est que le résultat de l’évolution de ces prix et vise à faire coïncider l’offre et la demande.
2. C’est exactement la même chose pour la retraite par capitalisation. Vous noterez que les élus peuvent bénéficier de retraites complémentaires par capitalisation avec des conditions avantageuses, là où le vulgum pecus doit se contenter d’une retraite par répartition dont il n’a que très peu de contrôle.
3. Ce n’est absolument pas d’être contre les hausses de salaires, mais simplement le constat qu’elles découlent très largement des gains de productivité soit individuel soit collectif. De même que pour qu’un emploi salarié soit créé, il doit rapporter plus que son coût, et que les mieux placés pour arbitrer ce contrat sont précisément le salarié et l’employeur. Aucun économiste sérieux ne remet en cause ce principe. Le salaire, outre le niveau de productivité, est aussi soumis à l’offre et à la demande. Donc les étudiants ou doctorants en histoire de l’art, malgré ce qu’ils peuvent penser, n’auront au mieux qu’un maigre salaire , au pire le chômage.Mais en France, il ne faudrait surtout pas le dire, pour augmenter le salaire net d’un montant X, l’employeur doit payer un montant > 2X ; vous avez donc le salarié qui vu ce qui lui reste pense qu’il se fait enfler, l’employeur qui se dit que malgré le coût son salarié n’est pas content ; et au milieu l’état qui s’accapare la plus grande part du salaire tout en opposant le salarié et l’employeur.