« Il faut donc
ruiner les peuples pour qu’ils ne consomment plus ces objets réels désormais
inutiles pour la création de profits. »
Sauf que le moteur de l’économie capitaliste réelle n’est
pas la spéculation qui n’est qu’une succession très désagréable de crises de
fièvre, mais le privilège de consommer les prototypes et les modèles de
prestige que permet le pouvoir d’achat des classes sociales dominantes.
Transformer la planète en cour des miracles reviendrait pour eux à devenir les
chefs de la petite et la grande truanderie, chefs mais mendiants ! Ne plus
produire de produits de consommation, c’est ne plus pouvoir consommer soi-même.
Qui fabriquerait les Bugatti et les jets privés ?