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I.A. 2 février 2022 17:57

@Réflexions du Miroir

« Dans le passé, (et cela reste le cas dans les pays moins « fortunés », les vieux étaient recueillis par les enfants.
Mais pour cela, il faut que l’habitation de ceux-ci le permette.
Il y a d’autres solutions alors, c’est de partager l’habitation avec un(e) jeune étudiant(e). »

L’avantage de cette pratique naturelle et ancestrale, c’est qu’elle évite tout acharnement thérapeutique. Je m’explique : ce n ’est que parce que les familles

  • ne voient pas les escarres = infections, soins, fragilisation et surinfections
  • ne savent pas combien de fois il faut (ou plutôt faudrait) changer les couches en une seule journée = infections périnéales, soins, fragilisation, infections urinaires
  • ne comprennent pas que si personne ne faisait manger leur grand-mère, eh bien elle ne mangerait plus = cachexie, fragilisation et décès
  • ne savent pas que si personne ne faisait manger leur grand-père, il ferait fausse route sur fausse route = pneumopathies rapidement mortelles 
  • etc...

Ce n’est donc parfois pas l’idéal de se retrouver en ehpad : la vie se prolonge, oui, mais pas dans la joie et la bonne humeur nécessairement. Il ne s’agit le plus souvent que d’un mouroir.


Dans le passé, les familles faisait une petite place dans un lieu de passage (salon, cuisine) où tout un chacun pouvait dire un mot gentil, faire un geste, prêter attention au papy ou à la mamy, les enfants comme les parents et les animaux domestiques — ça les maintenait en vie dignement.


Quant aux étudiants, je considèrent qu’ils seront bien plus heureux en collocation avec des personnes de leur âge : les jeunes ne devraient être ni nos soignants ni nos domestiques...


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