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touriste 25 avril 2020 17:13

Bien résumé, même si je partage pas tous les détails.

1  Le patronat n’est pas « acquis aux idées néolibérales ». Les idées néolibérales c’est le fonctionnement normal du patronat. Entravé depuis 1917 par la Révolution russe qui donnait des idées aux ouvriers, la crise de 1929 et la seconde guerre mondiale presque gagnée par les Rouges !
C’est seulement en 1980 avec le ralliement de la Chine au capitalisme et le sabordage de l’URSS, que le capitalisme a pu retrouver sa « vraie » nature.

Le néolibéralisme c’est le capitalisme en train de faire le ménage par le vide pour se débarrasser de toutes ces ordures sociales qu’il a été obligé d’accumuler pendant tant d’années. Congés payés, sécurité sociale, code du Travail, ...

2  Dire que la « révolution n’est pas à l’ordre du jour » c’est avouer que vous renoncez à vous battre, autrement que symboliquement. 
Le capitalisme ne connait que le rapport de forces. Les gilets jaunes mutilés ont bien compris qu’en face on ne reculera devant rien.
Aujourdhui l’armée dans les rues, c’est pour préparer les chars qui tireront demain sur les « révoltés » si la police est débordée.
Vous avez le droit de penser qu’on peut négocier, mais c’est une erreur. 
Soit on se couche, soit on se bat les armes à la main.
Dans ce dernier cas on ne peut gagner que si une partie des forces de répression bascule dans notre camp. Mais c’est encore un autre problème...

3  Imaginer un « jour d’après » l’épidémie qui serait différent de ce que nous connaissions avant c’est vraiment utopique.
Non seulement Macron ne cédera rien, sauf dans des beaux discours truffés de mensonges à la Goering !

Mais en plus pendant l’épidémie Macron a continué a démanteler le système de santé, dans une attitude criminelle qui confine au crime contre l’humanité.

Les soignants ont été privés de moyens en matériel et en protections, au péril de leur vie. Et de faits de nombreux soignants sont morts.

Toute la crise a été géré par les bureaucrates des ARS avec un principe de base : dépenser le moins possible !

Je parle des dépenses de santé bien sur car pour le patronat l’argent coule à flots.
Et je vous laisse deviner qui va payer l’addition !?

Si cela n’arrive pas à vous convaincre qu’on a affaire à des fous furieux, ben je ne sais pas quoi dire de plus !

Pour s’en sortir il n’y a pas d’autre solution que de se réunir sur un programme commun minimum et d’agir pour virer Macron.

Et sans compter sur les « leaders » des partis et syndicats qui ne soutiennent que leur intérêt personnel.

Rien n’existe. Tout est à inventer ou presque. Bref du compliqué !


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