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Serge ULESKI Serge ULESKI 21 septembre 2018 15:58

Jean Piat n’est plus... même s’il demeure et demeurera dans toutes les bonnes mémoires comme les auteurs dans les bonnes librairies et bibliothèques.

 
En 1972, dans « Les Rois Maudits » (1) - série dramatique française en six épisodes réalisée par Claude Barma d’après l’oeuvre de Maurice Druon adaptée par Marcel Jullian -, Jean Piat représentera la plus grande prestation d’un acteur à la télévision, aujourd’hui encore... dans le rôle du sanguinaire Robert d’Artois dans un siècle tout aussi sanglant, le XIVè.
 
Sociétaire de la Comédie française, plus tard rejoignant le théâtre privé et la comédie de boulevard, un regret persiste toutefois : que Jean Piat n’ait pas fait le choix de la carrière qui aurait pu être la sienne dans le répertoire contemporain (2) avec les meilleurs auteurs et les meilleurs metteurs en scène des années 70, 80 et 90 ; en ce qui concerne le répertoire classique, on pense bien évidemment à Shakespeare ; il en avait l’étoffe sans l’ombre d’un doute ; il aurait fait un excellent Macbeth, et plus tard, un très beau Roi Lear.
 
Un physique exceptionnel, une technique vocale et corporelle gigantesque - diction, intonation, modulation, changements de rythme époustouflants -, virtuose, Jean Piat n’était pas acteur, il était l’Acteur dans l’acteur ; il l’ était doublement donc !
 
 
 
1- On pouvait avoir alors 12 ou 13 ans, et si on ne comprenait pas tout, avec cette série « Les rois maudits », on savait qu’il y avait, là, sous nos yeux, quelque chose d’important et d’unique qui nous était proposé.
 
2 - Est-ce Jean Piat qui a refusé de travailler avec des metteurs en scène qui, depuis les années 80, maltraitent les oeuvres... de Shakespeare à Beckett ?

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