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En réponse à :


Emile Red Emile Red 14 mars 2007 20:39

@ Bill

Pourquoi ce ton Billieux, vexé d’avoir subit le traitement que vous infligez au corps professoral ?

@ pierrarnard

Je n’ai pas une solution je ne suis capable que de constats (Bill confirmera ma trop grande balourdise).

Toujours est-il que la dégradation de l’instruction a de multiples facteurs et on ne peut accuser ni l’intégrité professorale ni le désir de bien faire des parents.

Ce discours est réservé aux seuls responsables que sont les politiques qui ont tôt fait de se décharger sur le dos des travailleurs de toutes sortes.

La première constatation est que les profs passent plus de temps à refréner les ardeurs qu’à enseigner, et qu’il est difficile d’affirmer ses compétences dans ces circonstances.

La deuxième constatation, les parents n’ont plus les moyens d’assumer l’éducation de leurs enfants a fortiori s’ils en ont plusieurs, le harrassement et la fatigue dus au travail, le stress des fins de mois, les natures plus volontaires des enfants modernes les limitent dans leur capacité éducative, surtout que l’écart de connaissance tend à se creuser d’une génération à l’autre.

Le troisième constat, l’absence totale de respect pour le corps professoral décrédibilise ses actions professionnelles et son autorité relative, les politiques les premiers sont coupables des coups portés, je ne rappelerai pas les « mamouths » et autres gentillesses à absoluement éviter par pure pédagogie, aussi les multiples attaques colportées, ici aussi d’ailleurs, sur la fainéantise, l’incapacité, le non professionnalisme des enseignants pénalisent la fonction de détenteur d’acquis à transmettre.

La quatrième résultante est le total abandon de l’enseignant face à la meute, l’absence de soutien, la non reconnaissance des compétences, le mépris des autorités de tutelle enfin la suspicion constante du présumé coupable.

Tu as vu que je ne parle pas d’argent qui est pourtant le nerf de la guerre, mais le tableau que je dépeins est juste une esquisse de la réalité, devrais je ajouter les menaces, les brimades en provenance de la hiérarchie que l’enseignant se sent moins vulnérable à la meute que face à ses responsables.

Le temps de travail, les salaires minables, l’avenir sombre sont aussi les raisons qui font l’enseignant diminué dans son intégrité professionnelle.

Alors y a-t-il besoin de parler des crédits absents, du personnel manquant, des remplaçants inexistants, de tous les projets constructifs tombés à l’eau, des bâtons dans les roues, des luttes de pouvoir, etc.


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