L’article
a le mérite de rappeler que si le « complotisme » est une
notion inventée par la bien-pensance occidentale afin de discréditer
ses contradicteurs, les tenants de la même bien-pensance recourent
régulièrement à des raisonnements fautifs identiques à ceux
qu’ils prétendent dénoncer chez ces contradicteurs (et qui sont
parfois présents, bien sûr, mais pas à un degré plus grand que
chez ces bien-pensants pontificateurs). L’exemple de la sympathie des
conformistes occidentaux envers les accusations d’attaques sous faux
drapeau en Russie, en dépit du manque de preuves, est une bonne
illustration de cette cécité et de cette hémiplégie. Dans le même
genre se range le discours ultra-conspirationniste, et souvent
franchement délirant, tenue par les mé(r)dias dominants envers les
"ingérences russes dans le processus électoral états-unien
(et maintenant allemand, français etc...)", et les multiples
attaques informatiques pour saborder la « démocratie »
occidentale dont ils se rendraient coupable, en dépit d’un manque
consternant d’indices, se reposant uniquement sur les déclarations
de menteurs professionels de la CIA et de la NSA, alias Liars Inc et
Fadaises Cie.