Qu’Al Qaïda et ISIS aient une origine américaine ne fait pas de doute : ce sont leurs deux principaux pavillons dans les opérations « false flags ».
Mais il est plus difficile de discerner les élément de paternité (ou maternité) à l’intérieur de cette famille américaine qui est loin d’être homogène. Ce n’est pas parce q’une stratégie est apparue sous la présidence de Bush ou d’Obama que l’un ou l’autre ou leurs conseillers ou leur parti soient les vrais parents.
Les luttes internes sont féroces entre les instances qui disposent de leviers : sénateurs, Pentagone, CIA, néocons et Maison Blanche. Mais curieusement, vu de l’extérieur, on a tendance à tout lisser et à attribuer à la marionette de service toutes les initiatives alors que le mot d’ordre est celui formulé par Cocteau :
« ces choses-là nous échappent, feignons d’en être les organisateurs ».