@tf1Groupie
Les bourses avaient
déjà baissé bien avant le référendum britannique que les
spéculateurs voyaient d’ailleurs gagné par les partisans de
« Bremain », tout comme les bookmakers.
Ce n’est donc pas le
Brexit qui a fait baisser les bourses dont les cours varient au gré
des incertitudes des spéculateurs avides, qui suivent bêtement la
tendance à l’image comme des poissons de bancs, ce qui amplifie
précisément les oscillations.
Les cours de bourse
sont complètement déconnectés de la réalité économique. Ils
traduisent le fait que les riches détiennent beaucoup trop d’argent
et qu’ils sont en concurrence de plus en plus rude pour le faire
fructifier.
Cette situation est
due au fait que les pays capitalistes ont multiplié l’émission de
liquidités pour couvrir le trou qui se creuse inévitablement du
fait d’une insuffisance de taxation des hauts revenus.
Et que les
bas-revenus sont pressurés au maximum par l’impôt direct mais aussi
par l’impôt indirect, bien plus important en volume et souvent
oublié quand on parle de fiscalité. Combien de points de croissance
perdus du fait d’une TVA trop élevée ?
On ne pourrait
demander davantage aux 99% sans provoquer une baisse de consommation
catastrophique pour les actionnaires qui ont investi dans la
production réelle.
Donc la situation
est celle-là : les actions sont très chères alors que les
rendements financiers baissent (sauf quand les entreprises cotées
ont des clients captifs). Inévitablement, un certain découragement
amène les actionnaires les plus faibles, dans cet océan aux
requins, à vendre ... pour le plus grand bénéfice des plus
puissants, des mieux informés, des « initiés ».