• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


César Castique César Castique 25 juin 2015 15:39

@CN46400

"
Le capitalisme ne fonctionne correctement que pour ceux qui profitent, en permanence, des inégalités."

 

On ne peut pas dire que ce soit une différence avec le communisme réellement appliqué. A cet égard, « La Ferme des animaux », en tant qu’oeuvre de fiction, est plus informative, quant à la rencontre de l’*édification du socialisme" et de la nature humaine, que n’importe quelle expérience de terrain.

 

"Manger des truffes à tous les repas n’est un scandale que par rapport a ceux dansent du ventre devant les buffets."

 

Manger des truffes à tous les repas est davantage un comportement de parvenu nomenklaturiste que d’entrepreneur capitaliste. Le type le plus riche que j’aie reçu à ma table – un ingénieur de génie -, me fait encore regretter d’avoir passé un matin et un après-midi à préparer un repas à prétention gastronomique, alors qu’une boîte de cassoulet William Saurin aurait amplement suffit à satisfaire ses besoins physiologiques. Je me suis aperçu qu’il n’en avait pas d’autres.

 

«  Que chacun puisse normalement étancher sa faim et la truffe du bourgeois perdra son immoralité. »¨


Puisque de toute façon il n’y aura plus de bourgeois, vous parlez de quelque chose qui n’existera plus. Et, malgré cela, il n’y aura jamais assez de truffes pour tout le monde, alors, ce seront Napoléon, Boule de neige, Brille-Babil et leurs séides qui se les partageront.


« Le seul problème c’est que le capitalisme n’a jamais, et nulle part, permis une coexistence harmonieuse entre le bourgeois qui vit, plutôt bien, du travail d’autrui et le prolos qui, lui, est obligé de travailler pour vivre. »


Lorsqu’un patron est soucieux du bien-être de ses employés et les traite en conséquence, vous parlez, avec toute la charge de mépris dont vous êtes capables, de « paternalisme », parce que votre pire ennemi, ce n’est pas l’esclavagiste, mais l’employeur qui éloigne le salarié de vos chimères émancipatrices.


Il aura fallu les négociations avec Drahi pour que j’apprenne que les employés de Bouyghes détiennent près du quart du capital de l’entreprise et 30 % des votes, lors de l’assemblée des actionnaires. Je ne pense pas que ceux-là en aient quelque chose à cirer de l’abstraite propriété collective des moyens de production.


Cela dit, vous n’avez pas répondu à ma première question, qui portait sur la détermination bureaucratique des besoins de chacun.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès