Le Nobel de littérature est un
prix « politique » plus que littéraire. Sorte de certificat d’autosatisfaction
occidentale, qu’on attribue en s’admirant dans le miroir.
Quelques vrais littéraires l’ont
reçu, par accident ou par erreur : Sartre pour sa notoriété
politico-philosophique (nul en réalité), mais Les Mots est un très beau livre
qui justifie son Nobel. Il aurait dû « se contenter » d’être un grand
écrivain.
En effet, nous
avons une certaine marge de manoeuvre électorale qui est mal utilisée du fait
du taux croissant d’abstentions
Utiliser la marge électorale
ne servirait à rien, c’est je crois ce que pensent les abstentionnistes, d’où
le taux croissant d’abstentions. Ce n’est pas « mal utilisée » qui va
bien, mais « pas utilisée à dessein, volontairement ».
C’est d’ailleurs ce que vous
constatez : compte tenu de notre situation géopolitique, nous sommes contraints
de tous côtés. Seule une révolution … mais l’Albanie des années 50 ne fait pas (encore) rêver.
De qualité
...médiocre...et même notoirement insuffisante...
D’accord, on peut toujours faire mieux.
Sans oublier que le mieux est
l’ennemi du bien.
Et en réfléchissant à un Etat
de Droit - le suisse - sans doute de
qualité supérieure comparé à la France.
Mais cette « qualité
supérieure » n’est pas sans conséquence. En un mot, je respire mieux, plus
librement en France qu’en Suisse, pays que je connais bien pour raison
familiale.
D’accord, la France va mal,
elle va dans le mur les yeux fermés (mur en béton ou en carton, on ne le sait
pas encore, mais mur assurément). Cela dit l’équilibre réalisé entre liberté/répression en France est assez unique
et fascine le monde entier (le génie français).*
*ceci dit, je viens de me
prendre une prune de 90€ sur le quai rive gauche à Paris (47 km/h V limitée à
30), au niveau du Jardin des Plantes : un peu fort de café à mon goût, on
se croirait en Suisse !
avons nous jamais été en démocratie dans ce pays ?
Ce mot « démocratie »
devient inintelligible, balancé à tort et à travers.
Il recouvre
en fait deux réalités :
Le gouvernement du peuple par le
peuple
L’Etat de Droit.
Nous avons
la chance, en France, de bénéficier d’un Etat de Droit de qualité. Je sens que
certains vont hurler (les papas qui n’ont pas la garde de leurs enfants …) mais
le critère est simple à vérifier : est-ce que l’on craint en France d’entendre
des flics frapper à notre porte à 6h du matin pour nous embarquer, sans raison
valable ? La réponse est non, parce que notre Etat de Droit fonctionne.
Tel n’est pas le cas dans les régimes dits autoritaires.
Mais sur l’autre
critère démocratique, le gouvernement du peuple par le peuple, on est en pleine
régression. Les dirigeants (les oligarques, l’Etat profond, les politiques de
la majorité - et aussi les autres -, les médias mainstream, les divers profiteurs
du système …) craignent le peuple comme jamais. Le peuple se retire
progressivement du jeu démocratique, comprenant que les vrais enjeux ne sont
plus dans le jeu électoral. Le peuple sent bien que toute opposition au
déroulement de la machine maastrichienne sera retoquée, que les dirigeants ont
une trouille bleue de l’idée de referendum.
Conclusion :
nous vivons en semi-démocratie, pas vraiment en démocratie. On l’accepte pour
le moment car des dangers de toutes sortes - extérieurs au pays - nous menacent, et
garder au pouvoir une classe qui rassure le monde extérieur est une sécurité
(Macron et Biden se disent grands copains et se font des risettes). Pas sûr que
cet équilibre, cette configuration bancale soit éternelle, car le peuple en
souffre, au fond.
@spiritwalker Sinon Madame VonDer Laye, dont le papa (je crois) était dans la Waffen SS
Hum ... les SS les plus jeunes doivent avoir plus de 100 ans aujourd’hui. Mme Machin traîne dans les 50 balais derrière elle. Pas impossible, mais douteux. Faites bien d’ajouter (jecrois).