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lermontov 22 février 2015 22:25
kalachnikov

@ Passante

Non, je m’enflamme, j’aime bien papoter avec toi, quand même.

Tu pourrais faire preuve d’une même mansuétude avec les Papous, non ? Le mépris, peut-être ? ’Ces nègres courant dans la brousse avec juste un étui pénien, ô Adonaï, ils n’ont pas l’écriture !’
Et ne me fais pas le coup, pas de manque de bienveillance et toussa. Je trouve ça très juif come posture ; et je remarque que cette attitude n’a rien à voir avec la polysémie des mots. Elle vient autrement.

Pourtant, ces Papous bien rustres,

"Ils parlent de la mort
Comme tu parles d’un fruit« .

Ils sont plus virils dans la préhension de l’existence, c’est pour cela qu’il n’y a pas besoin de livres, d’interprètes et de hiérarchie. Franchise suffira, la circoncision de coeur plutôt que le châtrage de queue.

Ton ’job’, argument d’autorité, sûr ça disqualifie, votre majesté. Très juif, encore : on n’a qu’à rester entre rabbins, en effet, ou plutôt élus de la main du rabbin, belle breloque, après tout, et s’imaginer planer au-dessus de la masse pleine de préjugés, pour ne pas dire conne comme un manche.

Et je ne fais rien porter à la communauté dont je n’ai que faire. Giga-juif dans l’esprit = the culpabilizacheun, pharaonique ou masaïque, je m’en cogne, pour moi ça se résume à déloyal et retors.

Serait-ce que bientôt, rien qu’à prononcer le nom de ’Moïse’ on sera catalogué d’antisémite ? C’est là que ce p*** d’esprit, l’Occident comme ils disent, qui est en train d’agoniser mais qui n’en finit plus de crever, nous entraîne ? Prendre en otage la communauté, c’est tout ce qu’il a trouvé pour se maintenir encore un peu ? Mauvaise pioche : ’je ne suis pas Ch***’. Je ne l’ai jamais été, je suis d’ailleurs, je est un autre. Ces conneries importées de l’Orient ne sont pas faites pour mes latitudes.

 »J’ai de mes ancêtres gaulois l’oeil bleu blanc, la cervelle étroite, et la maladresse dans la lutte. Je trouve mon habillement aussi barbare que le leur. Mais je ne beurre pas ma chevelure.

Les Gaulois étaient les écorcheurs de bêtes, les brûleurs d’herbes les plus ineptes de leur temps.

D’eux, j’ai : l’idolâtrie et l’amour du sacrilège ; - Oh ! tous les vices, colère, luxure, - magnifique, la luxure ; - surtout mensonge et paresse.

J’ai horreur de tous les métiers. Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles. La main à plume vaut la main à charrue. - Quel siècle à mains ! - Je n’aurai jamais ma main. Après, la domesticité mène trop loin. L’honnêteté de la mendicité me navre. Les criminels dégoûtent comme des châtrés : moi, je suis intact, et ça m’est égal.

Mais ! qui a fait ma langue perfide tellement qu’elle ait guidé et sauvegardé jusqu’ici ma paresse ? Sans me servir pour vivre même de mon corps, et plus oisif que le crapaud, j’ai vécu partout. Pas une famille d’Europe que je ne connaisse. - J’entends des familles comme la mienne, qui tiennent tout de la déclaration des Droits de l’Homme. - J’ai connu chaque fils de famille !"

 



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