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velosolex velosolex 25 octobre 2020 23:22

@pemile
La liberté d’expression peut trouver très facilement en cours d’histoire des sujets moins clivants, car moins contemporains que les caricatures de Charlie. Surtout en histoire.
De la mort du chevalier de la Barre, décapité pour blasphème il n’y a pas deux cent ans, aux guerres de religion qui ont tant clivé notre notre pays et qui ont abouti aux lois sur la laïcité ; les élèves tireront les rallonges s’ils le veulent. 
On n’est pas obligé de leur amener Charlie sur un plateau, surtout quand certains sont invités à détourner les yeux. Mille nuances qu’il faut déployer, sans prendre position, et en se gardant à mon avis, comme il était d’usage il n’y a pas si longtemps de ne pas traiter en histoire des faits trop contemporains.
Je pense que beaucoup se rappelaient de l’affaire Dreyfus, qui déchiraient amis, familles
Il faut se rappeler qu’à sa sortie, en 1966, si je me souviens bien, le film « la religieuse » avait entrainé des protestations et un projet de censure. 2 siècles après le roman de Diderot, le sujet restait explosif. Nous exigeons des musulmans qu’ils aient évolué aussi rapidement que nous. Car évidemment, ce sujet explose hors de nos frontières, que nous le voulions ou non. Cette histoire a été instrumentalisé par des prosélytes, c’est sûr, voulant fédéré en lançant des fatwas, comme ils l’avaient fait sur Salman Rushdie. Oui, je dirais qu’il faut faire preuve d’une certaine autocensure si l’on veut. Mais je parlerai moi simplement d’intelligence par rapport à l’état des lieux. Les actes forts en 36bce n’était pas faire des caricatures d’Hthler, mais de réarmer et de se préparer au pire. 


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