@perlseb
Ergoter sur des ’détails’ risque effectivement de donner l’impression que je conteste vos réactions ... mais, même si cela peut sembler paradoxal, quand a-t-on l’occasion d’affiner l’expression de son opinion si ce n’est lorsqu’un minimum de consensus semble acquis auprès de l’intervenant à qui l’on s’adresse ?
Ce préliminaire vise à introduire cette autre tentative de précision :
l’égalité en dignité, égalité de considération et de reconnaissance des êtres, ne s’évaluant pas par des égalités d’avoirs,
... reste à voir que la liberté voulue par notre devise française (« Liberté, Egalité, Fraternité ») est d’une autre nature qu’une simple recherche d’ égalité d’accès à de l’avoir (cf questions de biens, de vols ...)
Si cette Liberté vient avant cette Egalité, cela relève certainement d’une trivialité logique. Il s’agit d’une liberté de choisir, d’être et de rester individuellement maître d’un déterminisme au niveau individuel.
Sans cette liberté d’opter individuellement pour le ’Contrat social’, vœu qui ne saurait être imposé, les options « Egalité en dignité » et ’Fraternité’ ne seraient plus le fruit d’une vertu, mais seulement celui d’un calcul piloté par la peur d’une sanction.
cf cette célébrissime formulation :
« Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant. » Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution."