Outre la sacralisation de la laïcité dans sa conception de 1905, il
y a un passage de l’article que je ne veux pas laisser passer sans réagir.
L’auteur, qui « adore » Chahdortt Djavann,
lui reproche tout de même ceci :
»quand elle
énonce que « La première religion de France, le
catholicisme, ne pose plus de problème aujourd’hui à la laïcité ».
(page 221) C’est se voiler la face sur les mouvements familiaux cathos et
fachos intégristes qui ont battu le pavé autour du mouvement de la Manif pour
tous..."
Ainsi, pour »la Singette", ne pas accepter la
destruction du mariage tel qu’il était jusqu’à sa prétendue
« extension » aux homosexuels c’est "poser un problème à la
laïcité". On a là un bel exemple de la confusion, très cultivée sous la
fausse Gauche, entre les convictions du groupe idéologique auquel on adhère et
les prétendus mépris des lois républicaines, dont le mépris de la laïcité n’est qu’un
exemple parmi beaucoup d’autres.
En fait c’est devenu la simple expression d’une pensée non
conforme à celle qui est au pouvoir, dans les médias comme au gouvernement, qui
« porte atteinte » aux lois de la République. Même des adversaires de ces pouvoirs,
comme celui qui signe cet article adhèrent
à cette infamie intellectuelle, désormais banalisée jusqu’au sein de la
Justice.