Rhaa lovely, Dionysos pas mort !
Allez aussi voir du côté des poètes(ses) grec(que)s, Anacréon, Alcée, Philétas de Cos, Théocrite et d’autres, plus... la sublime Sapho, dont je livre ce texte à votre souriante concupiscence :
A
la bien-aimée
Il
me semble l’égal des dieux
Celui
qui de ta voix s’enivre,
Qui
lit son bonheur dans tes yeux,
Et
qui près de toi se sent vivre !
Ce
doux souris, quand je te vois,
Me
trouble !... Interdite, oppressée,
Sur
ma lèvre expire ma voix,
Et
ma langue reste glacée !...
Je
brûle !... Des feux inconnus
En
moi courent de veine en veine...
Je
n’entends rien... je ne vois plus...
Je
suis tremblante et sans haleine...
J’éprouve
une froide sueur...
Plus
pâle que l’herbe flétrie,
Je
ne sens plus battre mon cœur ;
Je
n’ai plus qu’un souffle de vie !
(Sappho, Melpomène,
Ode II).
Et oui, l’ « avant judéo-christianisme » est bien plaisant, pas de fascination-répulsion de la Faute (OK, c’est un autre débat, je provoque un peu)
PS Bise à Gordon, mon ami !