Pour moi la bonne question serait plutôt : il est où ce gouvernement , à l’heure où PSA annonce 3000 suppressions d’emplois ?? il est de quel côté ce gouvernement de gauche qui reçoit les syndicats en même temps que les patrons puis les patrons à part , avec des propos restés secrets ?
Il sont où ces élus de gauche qui tiennent 60% des sièges à l’Assemblée ( 320 ) , qui tiennent le Sénat , les Régions , les CG , , bien des municipalités ?
Ils ont exigé la majorité absolue partout et là les voila impuissants et résignés ?
L’autruche , ce sont eux , qui ne voient pas le vécu des gens de ce pays ayant pourtant voté - aveuglément aussi , ? non ! - pour eux .
Je trouve singulier mais significatif de s’attaquer personnellement à JLM , ceci dans la droite ligne de la campagne présidentielle - ce genre d’attaque personnelle qui contourne les vrais enjeux d’une élection est une manie quand on n’a en fait aucun programme social à proposer .
Le FdG dénonce ces choix d’austérité et de renoncement , il dénonce ce coup de pouce de
6€ d’augmentation du SMIC ( hors inflation ) ... alors plutôt que de laisser voir cette réalité , on déonce celui qui incarne cette résistance aux politiques libérales . Alors oui ,l’autruche est là encore : cacher cette politique libérale qui se poursuit en trahissant les électeurs , en dénonçant ses détracteurs .
Les forces du FdG et ses élu(e)s , même vilipendés à leur droite , quant à eux , luttent sur le terrain et pas dans un but électoraliste .
Ils sont là . Réduire le FdG à Mélenchon est un truc médiatique qu’on n’est pas obligé de calquer si on s’exprime en dehors de nos médias « toutous » des gouvernements .
La force du FdG c’est de proposer des réponses nouvelles là où il y a peu la gauche était sur la défensive . JLM a simplement été le candidat à la présidentielle dénonçant cette présidentielle pour ce qu’elle est ... sa posture était paradoxale : un candidat prônant une république anti-présidentialiste ... et du même coup prenant à contre-pied cette mise en scène électorale . Il n’a pas joué le jeu . C’est aussi ce qui a fait sa force et a dérangé .
Il y a eu depuis 2005 une mise en cause radicale des politiques européennes qui privent le citoyen de choix .
Cet enjeu politique de pouvoir citoyen dérange Bruxelles . Toutes ces élections visent à casser le NON de 2005 , car Bruxelles y voit le début de sa fin ...
L’ironie de la question me semble déplacée en l’occurrence .
Alors je retourne la question et la réponse me semble alors évidente :ce gouvernement se dédit dans ses choix sociaux .