Que c’est triste de perdre...
Après une longue et belle saison, la Ligue des
champions s’en est allée. Tout comme en coupe de l’UEFA, l’Espagne a râflé un
27e trophée européen. Le FC Barcelone qui, selon l’ensemble des
connaisseurs, représente le football dans son état le plus beau et le plus
talentueux, a gagné la C1. Avec Ronaldinhno à la baguette et le duo
Eto’o-Larsson d’attaque, Arsenal et son capitaine
Les supporters anglais sont médusés, et déjà
entrevoient le trophée prendre le train non pas vers l’outre-Manche mais vers
le royaume d’Espagne. Pourtant, les joueurs sur le terrain ne se découragent
pas, et c’est le capitaine Titi qui prend le contrôle des opérations. Faute
(inexistante) du capitaine catalan Puyol sur le jeune canonnier Éboué. Coup
franc millimétré de Titi et tel un condor s’envolant, Sol Campbell s’élève plus
haut que tout le monde et catapulte le ballon au fond des filets. Victor Valdes
n’y pouvait rien. Le stade de France est en ébullition. Des milliers de
supporteurs venus de Londres ainsi que plusieurs Français venus de partout en
France sont contents et jubilent. Il faudra tout pour que les Espagnols
puissent revenir dans le match. La fin de la première mi-temps est entièrement
anglaise. Freddie Ljungberg est instoppable, d’ailleurs Oleguer Presas, le
latéral espagnol, en sait quelque chose : il prend un carton jaune plus que
mérité, après avoir fait vaciller le Viking anglais une ultime fois avant de
laisser sa place à un certain Belletti que, à part les socio-Catalans, personne ne
connaît (encore !). L’autre Viking du match (Larsson), lui, est bien assis sur le
banc, attendant son tour. Et ça se fait vite, puisqu’il ne reste que 30 minutes
et que Marc Van Bommel, sans être complètement nul, peine un peu à rentrer dans
le match et surtout à faire la différence face à un milieu anglais vif, rapide
et qui en veut, à l’image de Fabregas, Hleb, Silva ou encore de l’infatigable Ljungberg.
Quinze minutes plus tard, après une montée en
intensité, le FC Barca est couronné par son envie et son désir de gagner,
Eto’o fils conclut dans l’angle fermé par le pauvre Almunia qui n’a pu rien
faire. Et là, c’est extase pour les uns, et la consternation pour les autres.
N’empêche le match ne peut que continuer et on sent bien que les gunners ont
tout donné et que leurs tripes commencent à être justes, pour la fin du match.
C’est à cet instant que leur Viking préféré Henke décide de faire la passe du
match en direction de l’illustre Belleti inconnu jusqu’à cet instant. Ce
dernier sans se poser de question, à la manière d’un Brésilien (champion du
monde), trouve le moyen de faire passer
le ballon entre les jambes du pauvre gardien remplaçant de l’armoire made in Germany Lehmann.
Tout le monde attendait Titi et Ronnie. On a vu plutôt Eto’o (le but plus le carton
rouge) et surtout Larsson : deuxième Ligue des champions pour les doubles
champions (successifs de la Liga). Et c’est à partir d’ici que la tristesse
prend son envol.
Déclaration de fin de match du capitaine
Henry : (AP)
« Je ne sais pas si l’arbitre portait un
maillot de Barcelone ou quelque chose d’autre... »
"S’ils ne veulent pas
que l’on gagne, qu’on le dise dès le début.
"Ce n’est pas un
manque de respect pour Barcelone, mais je pense qu’à 11 contre 11, nous jouions
mieux qu’eux"
"Quand on voit les images à la télévision
italienne, Eto’o il est hors jeu (sur le but), je lui fais un tacle, je prends
la balle, il me met un jaune... Marquez m’a mis un tacle par derrière en
première mi-temps..."
"Je crois que je vais peut-être apprendre
à tricher, à tomber, à me rouler par terre. C’est peut être un de mes défauts
car quand tu ne tombes pas les "mecs" ne prennent pas de jaune.
L’erreur est humaine, mais il faut comprendre que c’est rageant."
Monsieur Henry, si vous devez être amer contre
quelqu’un, vous ne devez vous en prendre qu’à vous seul. Vous avez eu deux
occasions nettes de mettre le Barca hors de toute course et vous avez vendangé ces occasions comme un attaquant peu prolifique de National sait bien faire. Le
seul but, auquel fort heureusement vous avez participez, est le résultat d’une
faute complètement inexistante de Puyol sur Éboué qui, comme vous (mais dans le
futur) a triché, est tombé et a roulé par terre. Sur le fameux hors jeu que seul
toi, ton entraîneur ainsi qu’un ancien Barcelonais frustré du nom de Cesc Fabregas
revendiquent, non seulement il s’agissait de l’ongle de l’auriculaire de Eto’o,
mais en plus, lorsqu’on vérifie bien les images, on se rend compte que
finalement le Viking barcelonais Larsson n’effleure même pas le ballon.
Je comprends votre désarroi, mais vous n’êtes
pas le seul à vous retrouver en plein « injustice ». Le football, ça
se passe sur le terrain et c’est le cas pour les deux équipes. On n’est ni à
Turin ici, ni en France en 1993, alors de grâce quand vous perdez de la
meilleure façon comme vous l’avez fait en vous battant jusqu’au bout, ayez au
moins l’honnêteté et l’humilité de reconnaître que c’est l’autre équipe qui
mérite les fleurs et les médailles qui vont avec.
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