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Accueil du site > Culture & Loisirs > Sports > Le projet Hidalgo, révélateur du mal profond de la Ligue 1

Le projet Hidalgo, révélateur du mal profond de la Ligue 1

Le championnat de France de Ligue 1 présente actuellement l’une des plus faibles moyennes de buts des cinquante championnats européens, avec 2 buts par match. Phénomène récurrent et culturel, car au cours de la saison passée, la moyenne était de 2,18 buts par match, tandis qu’on marque cette saison 2 buts par match en Ligue 2, et 2,24 buts en championnat national. La Ligue de football professionnel a chargé Michel Hidalgo, ancien sélectionneur de l’équipe de France, de proposer des solutions pour lutter contre le manque de spectacle et la faiblesse offensive des clubs français.

Un travail assez farfelu, il faut l’admettre, qui préconise de créer artificiellement du spectacle, sans garantie, et surtout sans s’attacher aux causes profondes de cette situation. Car au-delà des mentalités frileuses du football français, il faut chercher des raisons à la fois financières, mais surtout infrastructurelles, juridiques et culturelles.

Les clubs français souffrent il est vrai d’une fiscalité moins avantageuse que ceux des plus grands championnats européens. Des charges plus importantes qui réduisent parfois les chances d’attirer ou de conserver un joueur convoité par des clubs étrangers. Ce qui ne facilite pas les chances de voir des joueurs offensifs de talent animer la Ligue 1. D’après un rapport du Sénat, en 2003 les clubs français subissaient un taux de cotisation d’environ 30%, contre 11% en Angleterre, 0,5% en Italie, 0,3% en Espagne et 0,2% en Allemagne. Il faut tout de même souligner une loi d’octobre 2004 sur l’exonération fiscale des joueurs professionnels en France au titre de droits d’image. Ainsi, pour les joueurs au salaire minimal de 120 000 euros bruts, 30% du salaire brut est assimilé au statut des « artistes », et échappe à toutes les cotisations sociales (sauf la CDG et la CDRS) ainsi qu’à l’impôt sur le revenu. De même faut-il relativiser la prétendue faiblesse financière de la Ligue 1, championnat bien moins spectaculaire que la Bundesliga où les droits TV sont pourtant nettement inférieurs (420 millions d’euros par an, contre 600 millions en France).

L’argument du calendrier est souvent avancé dans bon nombre de débats. Une trêve trop courte, et qui obligerait à jouer sur de mauvais terrains, de nombreux matchs décalés par les médias, des matchs de coupe placés au milieu d’une semaine de championnat... La LFP a tout de même décidé pour l’année prochaine d’allonger la trêve, et étudie la possibilité de faire jouer des matchs plus tôt le dimanche après-midi.

Il y a également le problème des conditions dans lesquelles se déroule le spectacle. La France connaît chaque hiver des difficultés avec ses terrains. Certains restent médiocres en toute saison, et ne favorisent guère le spectacle, comme ceux de Monaco, Bordeaux ou Ajaccio. D’autres terrains, mal entretenus ou mal protégés en hiver, deviennent un handicap indéniable. De nombreux stades sont également vieillissants, et les moyennes de spectateurs restent basses, relativement à la fréquentation des plus grands championnats ; seuls quatre clubs dépassent 30 000 spectateurs de moyenne. Ce facteur est à prendre en compte quand on connaît l’impact psychologique de quelques dizaines de milliers de supporters qui poussent leur équipe sans relâche. Encore faut-il un public de passionnés, qui vibre sans discontinuer, chose plus que rare dans un pays où le football n’est pas vécu avec la passion italienne et espagnole, ni avec la dévotion britannique. Même les stades en construction actuellement ne dépasseront guère 30 000 places, sauf dans le cadre du projet de Lyon. Enfin, il faut souligner l’importance des conditions d’entraînement. De nombreux pays étrangers ont des camps d’entraînement parfois truffés de haute technologie, quand en France certains s’entraînaient, il y a peu encore, dans des préfabriqués. La préparation et la récupération, la connaissance des profils physiologiques et technico-tactiques des joueurs, ne peuvent être que facilitées par du matériel de pointe, ainsi que par d’excellents terrains et centres d’entraînements. Tout ceci améliore les performances.

Au crédit des clubs français : ils sont régulièrement pillés par certains clubs étrangers. Parfois indemnisés, parfois pas, comme dans les « affaires » Mexés, Sissoko ou encore Flamini. Ces affaires prouvent que la France doit aussi défendre sa formation, et trouver les armes juridiques pour éviter ce pillage, qui s’effectue dès le plus jeune âge. Il faut aussi souligner le problème de dizaines de jeunes talents gâchés, partis trop tôt, ou au mauvais endroit, et qui mériteraient de meilleurs conseils (Meghni, Aliadiére, Le Tallec, Pongolle, Medjani, Alioui, Patrice Luzi, Alexandre Song, Kapo...), ou la responsabilité des clubs français qui font trop peu confiance à certains talents (Kanouté, Malbranque, Bréchet, Butelle, Clichy, N’Zogbia, Diaby, Adebayor...).

Il serait intéressant aussi de noter les erreurs de gestion d’effectif de certains clubs. Les seuls joueurs offensifs capables d’animer le championnat sont souvent bradés ou sous-estimés, tels Ronaldinho au PSG, puis Nonda parti gratuitement à la Roma. Les clubs français ont la fâcheuse habitude de miser des sommes folles sur d’illustres inconnus (tel le Rennais Luis Fabiano à 21 millions d’euros), quand ils ne préfèrent pas aux jeunes Français de pseudo-stars de championnats mineurs, tel le Marseillais Gimenez. La fuite des talents offensifs reste impressionnante : Sychev , Morientes, Cissé, Drogba, Saviola, Benjani, Adebayor et Giuly, parmi d’autres, sont partis voir ailleurs. En conséquence, les cinq meilleurs buteurs de L1 ont marqué 63 buts ; à titre de comparaison, en Allemagne 78, en Espagne 81, en Angleterre 86, en Italie 98 ! La Ligue 1 manque de buteurs, et ce n’est pas un règlement qui transformera des joueurs inefficaces en renards des surfaces. Certains invoqueront la qualité de nos gardiens, mais que dire de l’Angleterre où règnent Petr Cech (désigné meilleur gardien du monde en 2005 par l’IFFHS), Van der Sar (107 sélections, une ligue des champions, une troisième place en coupe du monde) et autres Lehman (potentiel titulaire avec l’Allemagne, vice-championne du monde en titre), Schwarzer , Dudek et Reina (tous trois dans le top 20 IFFHS en 2005). De même en Espagne (Casillas vainqueur d’une ligue des champions, ou encore Kameni, champion olympique et d’Afrique), en Allemagne (le mythique Kahn, mais aussi Hildebrand), ou en Italie (Buffon, meilleur gardien du monde 2004, Dida, champion du monde en titre, ou encore le Français Sébastien Frey ).

Enfin, vient le problème culturel. Des schémas tactiques frileux, des matchs joués pour ne pas perdre, une ambition souvent minimaliste symbolisée par un Guy Roux qui prétendait chaque année viser le maintien. L’animation de jeu implique rarement plus de trois ou quatre joueurs offensifs, les frappes lointaines sont peu nombreuses. L’arbitrage pourrait faciliter le spectacle, mais on ne laisse pas l’avantage aux attaquants sur les hors jeu litigieux, les tirages de maillots sont innombrables mais peu sifflés, les simulations et réclamations se multiplient, gâchent le spectacle et cassent le rythme des matchs.

La longue liste de ces problèmes concrets n’est pourtant que trop peu abordée. La Ligue a choisi d’étudier la possibilité d’instaurer, par un tour de magie, un peu de spectacle dans notre championnat. Mais le football français reste à la traîne ; derrière la locomotive lyonnaise, beaucoup de clubs perdent pied. Il serait temps de réagir et de valoriser le football, le spectacle, les maillots retirés après les buts, les stades pleins, les prises de risques et les dribbles de joueurs décomplexés. Pour le moment, seul le projet Hidalgo est perçu comme salvateur du football français, comme si demander à notre championnat d’être meilleur le rendait meilleur. Il est évident qu’il faut travailler à le rendre meilleur, et rejeter en bloc ce projet pour se concentrer sur un vrai travail de fond. Heureusement ces propositions ont été massivement critiquées par les entraîneurs, les joueurs et présidents. La survie et la renaissance du football français ne pourra venir que de la valorisation de ce qui fait l’essence même de ce sport : la volonté de gagner, et de s’en donner les moyens à tous les niveaux.


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7 réactions à cet article    


  • Ludovic Charpentier (---.---.68.72) 6 avril 2006 11:55

    Vous avez raison de ne pas tout mettre sur le dos de l’argument fiscal... Effectivement, le manque de spectacle vient aussi d’une mauvaise gestion des effectifs. Lyon est un parfait contre-exemple : on peut avoir en France une équipe disposant d’un collectif très fort et scorant beaucoup de but. Encore ne faut-il pas brader ses jeunes dans un premier temps pour recruter des pseudo-stars incertaines...


    • Nicolas (---.---.235.241) 6 avril 2006 13:30

      Votre analyse me parait incomplète. Si on marque moins en Ligue 1, ce n’eest pas uniquement parce que l’on attaquerait moins bien, c’est parce qu’on y défend mieux.

      Les gardiens francais sont, en moyenne, infiniment meilleurs que leurs collegues européens , la palme revenant aux chevres anglaises. Meme les plus grands clubs comme le Milan AC ont comme gardien Dida, qui serait remplacant dans beaucoup de clubs francais , a commencer par Lyon.

      Les défenses francaises sont ,en outre,incomparables avec les boulevards anglais et espagnols. Quiconque a deja vu jouer Bolton ou le Real Madrid comprendra aisément. Si Thierry Henry jouait en France, il marquerait nettement moins de but.

      La France manque peut etre d’avants centre de génie, mais le potentiel offensif est tout de meme très valable. Dans tous les championnats , il y a quelques stars immenses, mais la grande majorité des buts ne se font pas sur des actions individuelles.

      Le probleme semble clairement etre la frilosité tactique des entraineurs. Est ce parce qu’ils se sentent sur un siege ejectable ? Toujours est il que voir une équipe rester a 8 derriere pendant 90 minutes est désolant pour le foot, mais ca n’est que de la faute de l’entraineur, pas du niveau des joueurs.

      Si vous injectez beaucoup plus d’argent , si vous retenez et faites venir les meilleurs joueurs, vous aurez de meilleurs attaquants, mais aussi de meilleurs défenseurs... Tout est une question de prise de risque. Seul Lyon a pris, et continue de prendre des risques, les autres jouent effectivement le maintien...


      • Laurent M Laurent M 6 avril 2006 14:03

        "Les gardiens francais sont, en moyenne, infiniment meilleurs que leurs collegues européens , la palme revenant aux chevres anglaises. Meme les plus grands clubs comme le Milan AC ont comme gardien Dida, qui serait remplacant dans beaucoup de clubs francais , a commencer par Lyon.

        Les défenses francaises sont ,en outre,incomparables avec les boulevards anglais et espagnols. Quiconque a deja vu jouer Bolton ou le Real Madrid comprendra aisément. Si Thierry Henry jouait en France, il marquerait nettement moins de but"

        > Il s’agit là purement de « clichés », au sujet des gardiens j’ai d’ailleurs cité qq exemples non exhaustifs. Une bonne majorité des gardiens de Premier League figurent parmi les meilleurs gardiens du monde, et il suffit de voir les résultats en coupe d’Europe des défenses de Chelsea, Arsenal ou Liverpool pour constater que ces fameux « boulevards » ne sont qu’un mirage. Même Manchester qui a déçu cette saison avait une défense qui tenait la route en l’absence de certains cadres pourtant. On pourrait tout aussi bien citer Middlesbrough qui est en 1/4 de finales de la coupe UEFA, Newcastle qui ces dernières saison est allé en 1/4 puis en 1/2, etc. Bien sûr les médias français ne ratent pas l’occasion de pointer du doigt certaines erreurs de gardiens, mais Coupt, Itandje, Barthez, Sylva, Landreau, en ont tous commis également, c’est le poste qui veut cela.

        Vous parlez de la « chèvre » Dida mais il est champion du monde, a joué deux finales de C1 et on attends encore l’avalanche de buts lyonnaise face à lui...Je ne parlerai même pas de la performance de Buffon face à Arsenal, qui en deux matchs a encore prouvé son niveau mondial. La fébrilité est une chose, la qualité une autre. La Série A reste réputée pour ses gardiens comme ses schémas tactiques. De façon globale la France a peut-être un niveau légérement supérieur chez les gardiens (chose à prouver), mais moins de gardiens de niveau international. A vrai dire uniquement trois ( Barthez, Coupet, et dans une moindre mesure Sylva).

        Aujourd’hui je doute que des Le Crom ou Gregorini soient fonciérement exceptionnels...

        Vous citez Bolton mais l’OM a eu beaucoup de mal à les éliminer pourtant, où étaient ces fameux « boulevards » ?

        Cet argument des gardiens ou des « boulevards » est souvent avancé, mais dans la réalité il se vérifie trés peu. Aujourd’hui ces championnats de « boulevards » sont ceux qui gagnent des coupes d’Europe...Villareal est en 1/2 finale de C1 avec une équipe trés joueuse, face à laquelle Lille n’a pu inscrire le moindre but. Et le Barça équipe offensive s’il en est démontre une énorme solidité tactique dans le même temps.

        Aujourd’hui la Premier League est surtout un championnat où les équipes attaquent à fond, n’hésitent pas à se livrer, de même qu’en Espagne le jeu offensif reste lêché et prioritaire. Nos clubs français soi-disant supérieurs défensivement ne brillent guère face à ces équipes, alors il faut ouvrir les yeux, et cesser de penser que nos gardiens et défenses sont supérieurs et l’explication de ce manque de spectacle. Ce serait se voiler la face...


        • Ludovic Charpentier (---.---.68.72) 6 avril 2006 14:21

          Je rajouterais que Ramé a parfois fait de belles boulettes dans sa carrière, et pourtant Bordeaux est la meilleure défense du championnat...

          Je ne pense pas que les gardiens français soient meilleurs que leurs homologues étrangers (à part Sylva, il y a très peu de grands gardiens étrangers dans le championnat de France, à l’inverse du championnat anglais qui possède la plupart des gardiens internationaux...).


        • Bob (---.---.76.255) 7 avril 2006 09:24

          Il est vrai que je trouve assez drôle qu’en Italie par exemple, championnat réputé de longue date pour ses équipes à « vocation défensive », il y aie des avalanches de buts, tandis que chez nous si on enlèvé les 0-0 et 1-0... ben il reste pas grand chose !

          C’est sans doutes en premier lieu un problème de tactique, par exemple regardons Lyon, meilleure attaque de ligue 1 avec quoi ? 2 buts par match de moyenne, même pas... dans le même temps cette équipe est capable de tourner à 3/4 buts de moyenne en ligue des champions. Cherchez l’erreur...

          Regardons aussi le classement, où on assiste à une lutte acharnée d’équipes se tenant dans un mouchoir... cette année il y a souvent eu 4/5 points d’écart entre le 2è et le 10è. Notre championnat est peut-être trop homogène, avec des équipes de niveau comparable qui ne se livrent guère.

          L’excuse de la qualité des joueurs est assez bidon, car on ne se fait pas « piller » que les attaquants, mais aussi les milieux et les défenseurs, çàd que si on a de moins bons « tueurs » dans la surface, les défenseurs qui leur font face ne sont pas non + des Maldini.


          • Craintdegun (---.---.168.182) 8 avril 2006 13:28

            Bonjour

            j’ai lu cet article avec beaucoup d’intérêt, mais je vais tenter d’apporter quelques précisions (d’abord sur moi-même, supporter marseillais, mon regard peut-être biaisé)

            je cite « La fuite des talents offensifs reste impressionnante : Sychev » : hum, on ne doit pas parler du même joueur alors... l’attaquant russe de l’OM (sytchev) n’a jamais été un renard des surfaces à Marseille http://www.omplanete.com/olympiquedemarseille/joueur95.html il est beaucoup mieux depuis son retour en Russie, mais ce n’est pas ce que j’appellerai un goléador

            pour les autres noms cités, je suis plus ou moins d’accord, mais il faut savoir aussi un fait, les clubs français ne veulent pas renforcer des concurrents : dernier cas en date : Benjani, parti outre-manche car Auxerre ne voulait pas laisser le joueur à Marseille

            Vous parlez sinon de l’avalanche de buts dans les autres championnats, et de la faiblesses des attaquants en France. Je vous l’accorde, en D1, on marque peu, mais corollaire, on encaisse peu... alors est-ce parce que les attaquants sont mauvais ou parce que les défenseurs sont bons ?

            un autre élement à prendre en compte (le principal à mon sens) : la DNCG quezaco ??? La DNCG est la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Son rôle est d’assurer le contrôle de la gestion administrative, financière et juridique des clubs.

            Elle empêche les clubs français de sombrer dans le déficit, ce qui a pour effet de bord d’empêcher l’envolée des salaires qui aident tant les « goléadors » à s’exiler... la DNCG est un outil français, il n’existe pas d’équivalent européen et quand on voit ce qui se passe à côté... (plutôt que faire des copier/coller, je poste les articles) http://www.latribune.fr/Dossiers/sportbusiness.nsf/DocsWeb/IDC1256EE40033EA 55C1256EAA0010B89E?OpenDocument http://www.letemps.ch/dossiers/dossiersarticle.asp?ID=136242

            alors des buts ou des dettes ??? Tant qu’on ne joue pas au football avec les mêmes règles, l’exil des meilleurs élements se poursuivra, et le spectacle se fera dans les pays voisins : alors, on a une D1 saine, mais une D1 équilibrée, sans génie offensif, mais sans vraiment de clubs passoires...


            • Bertrand (---.---.159.13) 12 avril 2006 19:54

              Si il y a sans doute de multiples raisons au manque de jeu offensif, de buts et donc de spectacle dans le championnat de France, le principal responsable est pour moi ... Aimé Jacquet.

              L’histoire du football a montré que les grandes victoires laissaient des traces sur le jeu de nombreuses équipes, et parfois longtemps après ces victoires (exemple l’Inter de Milan d’Helenio Herrera et son fameux catenaccio datant des « swinging » sixties et qui a été une mode en Italie jusqu’à la fin des années 90).

              En France, notre grande victoire est évidemment la coupe du monde 98 obtenue avec une équipe très organisée, énorme défensivement, avec 3 milieux récupérateurs derrière Zidane et Djorkaeff et 1 seul attanquant.
              Malgré tout le bonheur que nous a donné cette équipe, on ne peut pas dire que son jeu lors de cette coupe du monde était éblouissant.

              Et pour notre malheur, de trop nombreux entraineurs français ont pris exemple (peut-être inconsciemment) sur ce style de jeu qui avait fait ses preuves et l’ont appliqué à leur équipe.

              Et si je rajoute que la plupart de ces entraineurs aprennent leur métier et passent leurs diplomes à la Direction Technique Nationale dont le Directeur Technique National n’est autre que ... Aimé Jacquet, vous comprendrez pourquoi j’accuse notre Aimé national.

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