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Le rugby français rentre dans l’histoire...

Le président du Stade français a organisé ce qu’aucune autre personne n’avait jamais réalisé, à savoir, un match de championnat du top 14 devant environ 80 000 personnes (au stade de France), ce qui constitue un record d’affluence pour un mach de championnat, tout sports confondus ! Merci monsieur Max Guazzini,président ambitieux du club parisien, pour cette merveilleuse soirée de rugby, merci de nous offrir cette autre vision de l’ovalie... Spectaculaire.

Un peu avant le match, un karaoké géant avait été prévu, pour que le public se chauffe la voix, et chante, ensemble, dans un climat chaleureux, sans hostilité de la part des deux groupes de supporters. Bien que le rugby soit moins populaire que le football, s’il y a une chose dont ce sport peut être fier, c’est du fair-play qui règne dans les stades. Même si l’engagement des joueurs pendant le match est total, lors du coup de sifflet final, les joueurs se serrent « TOUS » la main (sauf rares exceptions), à la différence des fins de matchs de football, perturbés par des fanatiques qui n’ont rien à faire dans des stades, et des joueurs dépassés par leur fougue et par l’enjeu d’un match. Le score du match (29-15) est à la hauteur de l’événement, et les Parisiens ont voulu honorer cette soirée, en étant volontaires, incisifs et réalistes, face à des Toulousains qui se sont réveillés dans les derniers instants de la rencontre. Malgré une équipe B alignée par l’entraîneur de Toulouse, Guy Novès, le match proposé par les deux équipes fut loin d’être déplaisant. Les Parisiens ont surclassé les rouges et noirs, qui pensaient déjà à la coupe d’Europe (dont ils sont les détenteurs). Mais, au-delà de l’enjeu sportif, le rugby français a pris une nouvelle dimension, un autre statut, et pendant cette soirée, ce sport n’avait rien à envier au football.


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2 réactions à cet article    


  • Mathieu (---.---.49.160) 28 octobre 2005 12:27

    Il est dommage que le public n’ait pas su faire preuve de ce fair-play. En effet à chaque fois qu’un joueur tentait une pénalité, il était sifflé. Nous sommes encore bien loin du respect du buteur qu’on peut voir en Irlande. Mais le public présent au Stade de France n’est pas forcément un public de rugby


    • Haka 25 mars 2006 14:23

      Sans me lancer dans une analyse sémantique ou historique, il y a d’autres « manières » de rentrer dans l’histoire. Pour rejoindre le commentaire précedent, le « fair-play » sur le terrain n’ai pas nécessairement « vécu » à l’identique dans les tribunes. Il est deux sortes de spectateurs dans le rugby : le connaisseur (fanatique ou pas) du jeu et l’amateur de spectacle. M.Guazzini oeuvre à offrir à ce sport un public émerveillé. Mais la culture rugbytique est une démarche volontaire, pas une histoire de spectacle. Demain, si les milles feux ne brillent plus assez, n’émerveillent plus, que fera ce nouveau public attiré comme les lucioles ???

      Comment exprimera-t-il son insatisfaction ? il ne lui sera plus possible de se rabattre sur ce qu’il aime (le jeu), seul ce qui lui manque (le spectacle)nourrira sa définition du fair-play.... Comme le propose depuis trop longtemps le foot.

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