Serial piquouses
Il y a un an, j'avais revu les événements de l'année 2020 avec l'aide du magazine "Le Vif" et elle avait été une "Annus horribilis". Que pourrait-on dire de 2021 ? A-t-elle été meilleure ou pire que 2020 ?
Pour moi, 2021 fut une métaphore de 2020.
Serait-ce par la formule "Prendre le temps de..." pour la comprendre en redonnant du temps au temps par recul quand il y a trop d'événements perturbateurs qui se bousculent à se farcir et essayer de la parodier ?
Samedi dernier, le philosophe Mathieu Pelletier qui explicitait la différence entre ce qu'est le plaisir et le bonheur (podcast).
Le 24 décembre, le Roi a appelé les Belges à aborder l’avenir avec confiance. Dans une fin d’année marquée par une nouvelle vague de la pandémie, il a insisté sur l’importance de se montrer responsable et de s’inscrire dans la durée.
« N’ayons pas peur de l’avenir. Abordons-le avec confiance ». Il a conclu le traditionnel discours de Noël en évoquant l’« impatience », le « découragement » et « l’exaspération » qui s’installent dans la population face à la crise sanitaire « qui n’en finit pas ». « Ces sentiments sont compréhensibles. Mais ils ne doivent pas nous empêcher de voir ce qui a été réalisé depuis près de deux ans ».
Son message de Noël a été décortiqué : "Il y a plein de trucs qui nous échappent, il ne faut pas essayer de tout contrôler, on n’y arrivera pas. Il faut essayer de se fier à son instinct, l’instinct du marin qui doit fendre la houle en plein mer qui se dit "fait toi confiance, aie confiance en l’autre et n’aie pas peur de l’avenir. Dans l’Iliade, Achille est furieux sur Agamemnon. Pour se venger, il refuse de prendre part au combat de la guerre de Troie. Les Grecs sont découragés, ils veulent remonter dans leur bateau, mais Ulysse, le roi d’Ithaque, va leur rendre courage. Les notions de combat, de découragement, de courage retrouvé. C’est un peu notre lot quotidien".
J'aurais voulu titrer ce billet "Piqure de rappel" comme l'avait fait Kroll au sujet de son nouvel album et dont il parlait le 20 décembre (podcast). Mais c'était pris...
Le titre de ce billet "Serial piquouzes" me parait le plus adapté à 2021 pour ne pas la surnommer d'année "Serial killer"..
Il faut posséder une sacré dose de résilience à toutes épreuves pour en arriver à ce stade sans perdre l'humour en versions Delta Covid 2.0 et Omicron 3.0.
En fin 2020, un seul billet "Tu veux ou tu veux pas" sur les vaccins. Mais ce sujet a émaillé les billets de forums pendant tout 2021 dans une "affaire piquouze" par des commentaires.
Parler en permanence de Covid et du vaccin m'aurait été insupportable.
"J'ai tellement aimé les deux premières piquouzes que dès que la troisième a été disponible, j'ai été la chercher tant qu'elle est gratuite" ai-je répété avec la théorie de la science et la pratique du numérique dans les limbes, une doctrine catholique désignant un état de l'au-delà situé aux marges de l'enfer.
Toutes les TV et les radios du monde ont pu faire le tour de 2021 avec ses petites et grandes magouilles bien maquillées pour dire que dans le fond, on s'en est tiré.
2021 a été presque comme un remake du mauvais film de 2020 que l'on repassera encore dans dix ans, un pas en avant et deux pas en arrière à la procession d'Echternach. Des ministres sans portefeuille, sans pouvoirs de décisions dont ils ont les responsabilités cachées derrière des compromis et des compromissions.
En Belgique, au niveau politique, cette fin d'année 2021 semble à un moment charnière avec l'idée que la confiance n'existait plus et de la désobéissance civique pourrait naître par des extrémistes de gauche et de droite. (podcast).
Pour en suivre l'évolution dans une rétrospective, j'avais entamé les "Quatre saisons de la Vivaldi à rebrousse-
Au niveau justice, cela n'a guère été plus réconfortant (podcast).
D'après nos envoyés spéciaux, on pourrait penser que nous sommes à la traîne.
En Italie, par contre, tout semblait être revenu sous contrôle (podcast).
En Espagne, la discipline avait pu rectifier quelques tirs d'un certain Covid. (podcast)
Le 26 décembre, les cinémas et théâtres comme lieux de la culture ont dû fermer leurs portes. Rouvertes ensuite après une appel au conseil d'Etat.
En 2014, j'écrivais "La culture n'est pas un produit de luxe".
Un des paragraphes disait "pas de culture sans humour"."J'ai tellement aimé les deux premières piquouzes que dès que la troisième a été disponible, j'e suis venu la chercher tant qu'elle est gratuite" ai-je répété.
Je suis un mécréant qui suit la théorie de la science et la pratique du numérique depuis qu'elle était encore dans les limbes. Ce mot "limbe" est une doctrine catholique désignant un état de l'au-delà situé aux marges de l'enfer. .
Comment résumer 2021 ?
Les internautes du « Soir » et de la RTBF ont plébiscité un terme qui n'est pas propre à la crise sanitaire mais dont l'essor colle à celle-ci. Ultracrépidarianisme est un comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n'a pas de compétences.
Le complotisme a fait office d'impair et passe avec les "copains" et les adversaires.
Mécréant, généraliste et jamais spécialiste, je n'ai jamais jouer dans les cartes de quiconque. La véritable science est gérée par le doute. Testeur en tous les principes et concepts à la recherche d'un mieux vivre.
L'humilité est une qualité qui a souvent disparu.
Un des derniers cactuss pour Noël ne prêtait pas à rire mais tout le monde a pourtant applaudi
Une question sur toutes les lèvres le jour de l'an sera peut-être, "si 2022 pourra apporter plus de bonheur et que 2022 sera la dernière année des attaques des variants du Covid".
Il faudrait que l'humeur des gens remonte la barre des points négatifs jusqu'au point zéro pour qu'en suite on puisse la remonter en positif plus haut.
un film sur "Le Monde" vu par un enfant pourrait-il le changer cet humeur ?
Allusion
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