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Accueil du site > Culture & Loisirs > L’été léger > Vacances pas chères : osez le camping sauvage !

Vacances pas chères : osez le camping sauvage !

Il y a des vacances qui ne coûtent presque rien et qui peuvent être particulièrement jouissives. C'est le cas du camping sauvage. Bon, il y a bien quelques inconvénients, je vous l'accorde. Le premier étant une faible tolérance des autorités. Ce qui ne signifie pas pour autant interdiction pure et simple, comme on le croit bien souvent... 

 

Le camping « sauvage », c'est autorisé

J'ai lu à peu près tout et n'importe quoi à ce sujet, un texte destiné à contrer les installations sauvages des gens du voyage ayant achevé de semer la confusion. En réalité, comme l'indique l'article R*11-41 du code de l'urbanisme, « Le camping est librement pratiqué, hors de l'emprise des routes et voies publiques (.) avec l'accord de celui qui a la jouissance du sol, sous réserve, le cas échéant, de l'opposition du propriétaire. ». Il est donc autorisé, sauf sur les routes et voie publiques et sur les propriétés privées, si vous n'avez pas l'accord du propriétaire.

L'article suivant énumère néanmoins une série de restrictions supplémentaires : le camping est aussi interdit dans les bois, forêts et parcs classés comme espaces naturels à conserver ; sur les sites classés ou inscrits dans les zones de protection du patrimoine et des sites (n'espérez pas camper à la pointe du raz sans être inquiété .) ; sur ou à proximité des sites et monuments classés comme historiques ; au bord de la mer ; à proximité des points de captage d'eau potable.. Et enfin dans toutes les zones où le camping est interdit par arrêté préfectoral. 

Into the wild ! Le petit point bleu, au centre, c'est notre campement !

 

Cela fait beaucoup de restriction mais, somme toute, ça nous laisse quand même pas mal de surface pour planter nos tentes !

Malheureusement les élus locaux n'aiment guère les campeurs, accusés de dégrader l'environnement et de favoriser l'insécurité. C'est pourquoi de nombreuses communes prennent des arrêtés interdisant le camping sur tout ou partie du territoire communal. Or, la plupart de ces arrêtés sont illégaux. L'article R*111-43, du même code de l'urbanisme, détermine dans quelles conditions les maires peuvent réglementer le camping hors zone aménagée :

Premièrement, ils sont tenus de respecter une procédure : les zones interdites doivent être identifiées dans les documents d'urbanisme ; si ce n'est pas le cas, les maires peuvent prendre un arrêté mais ils doivent requérir l'avis de la commission départementale d'action touristique.

Deuxièmement, les maires doivent justifier précisément l'interdiction. Le texte précise que le camping peut être interdit si cette activité « est de nature à porter atteinte à la salubrité, à la sécurité ou à la tranquillité publique, aux paysages naturels ou urbains, à la conservation des perspectives monumentales, à la conservation des milieux naturels ou à l'exercice des activités agricoles et forestières ». Ce qui laisse beaucoup de choix aux élus. Ils doivent néanmoins faire un choix crédible.

Troisièmement, l'interdiction ne peut-être générale ; elle ne peut porter que sur certaines zones de la commune, précisément circonscrites. En outre, ces interdictions doivent être portées à la connaissance du public, par voie d'affichage en mairie et les zones interdites signalées par des panneaux à leurs points d'accès habituels.

Lorsque ces contraintes ne sont pas respectées, ce qui est très fréquent, les procès verbaux éventuellement dressés par les agents de ces collectivités sont illégaux et devraient être purement et simplement annulés.

Une organisation « béton »

Si l'aventure du camping sauvage vous tente, soyez très bien organisé, sans quoi vous allez transformer vos vacances en cauchemar. Voici quelques conseils :

Couchage : évitez tous les systèmes gonflables. Quelque soit leur qualité, ils finissent toujours par se crever. Les lits de camp sont idéals, mais assez lourds et encombrants. Si vous avez des contraintes de poids, les tapis de gym en mousse feront l'affaire . Achetez les de très bonne qualité et ils dureront une éternité. Si vous trouvez que c'est trop dur, mettez en deux, l'un sur l'autre. Ajoutez une ou deux rabanes sous vos couchages.

Réserve d'eau  : c'est ce qui manque le plus vite. Des mini-jerricans de 10 litres en plastique sont parfaits et peu onéreux. Prenez autant d'eau que vous pourrez en transporter. Vous pourrez éventuellement utiliser l'eau d'une rivière, d'un lac ou d'une source pour la cuisine, mais il faudra toujours la faire bouillir. Même si elle est fraîche et claire une eau prélevée dans la nature peu toujours être bactériologiquement polluée.

Réchaud à gaz  : il est très souvent interdit de faire du feu en été. L'idéal pour faire chauffer l'eau et la nourriture est un réchaud à gaz, équipé d'une assez grosse bonbonne. Pour ne pas la vider en trois jours, il est impératif que vous le protégiez des mouvements d'air en l'entourant d'un paravent de bonnes dimensions. Pour ma part j'ai fabriqué un objet pliant avec trois morceaux de tôle légère.

Choix du lieu  : ne vous installez jamais trop près d'une rivière. Des orages soudains, même lointains, peuvent entraîner une crue soudaine et vous mettre en difficulté, voire même en danger. De plus l'humidité sera vraiment ennuyeuse dès la tombée de la nuit. Arrangez vous quand même pour n'être pas trop loin d'un plan d'eau propre ou d'un ruisseau. Evitez comme la peste les creux qui se transformeront en mare à la première grosse pluie. Ne vous installez pas non plus au pied de parois rocheuses d'où des pierres pourraient se détacher. Enfin, évitez la proximité des arbres de très grande taille, qui ont une fâcheuse tendance à attirer la foudre en cas d'orage.

Sécurité : seuls et endormis dans nos petites tentes, nous sommes vulnérables. Evitez les zones à tourisme de masse, comme la côte méditerranéenne, qui attire en été beaucoup de voleurs et de vagabonds. Les régions isolées et peu accessibles sont en général sans danger. Le nombre est une bonne protection. Si vous êtes une douzaine, vous risquerez moins d'être ennuyé qu'à trois. Pour ma part j'emmène toujours un pistolet à plomb de 4,5 mn. C'est un modèle à répétition et à gaz qui ne risque pas de blesser gravement mais qui fait sans doute assez mal à quelques mètres de distance. Par ailleurs, je mets en place, avec l'aide des enfants qui nous accompagnent, un système composé de deux ou trois alarmes sonores à déclenchement par tirette (on en trouve dans les magasins d'électronique). Il suffit d'un peu de fil de pêche, de cordelette, de pitons à fixer sur les arbres ou les piquets pour laisser coulisser le fil, de quelques élastiques (pour amortir la tension sur la tirette). Piéger le passage jusqu'au campement en interposant une barrière de fil de pêche invisible est un jeu d'enfants. Et d'ailleurs, les enfants adorent ça !

Conserver le froid : c'est une préoccupation importante, surtout lorsqu'on se trouve dans un endroit très chaud, comme le sud de la France en été. Voici quelques infos utiles :

Premièrement, employez des glaciaires de bonne qualité, bien plus efficaces que les produits d'entrée de gamme des supermarchés. Elles sont malheureusement beaucoup plus chères (environ 70 € pour un modèle de 25 litres). Les sacs isothermes et glacières souples ne conviennent pas pour le camping.

Plutôt que d'emporter des accumulateurs de froid, véritables poids morts, mettez dans vos glaciaires des bouteilles d'eau congelées, qui serviront de réserve d'eau à boire. Vous pourrez en acheter dans tous les campings, dans les épiceries proches des lieux touristiques, dans certains supermarchés. Assurez-vous qu'il s'agit bien d'eau potable.

Trouvez pour vos glacières un lieu où elles seront à l'ombre la plupart du temps. S'il fait très chaud, vous pouvez utiliser cette technique qui a fait ses preuves : prenez de vieilles serviettes de bains, mouillez-les et recouvrez les glaciaires avec. L'évaporation de l'eau les rafraîchira. Pensez à les remouiller régulièrement.

Le laissez jamais une glaciaire ouverte inutilement. Dès que vous en avez sorti ce dont vous avez besoin, remettez le couvercle.

Douches et toilettes : allez dans la nature pour faire ses besoins est une difficulté au début mais on s'y fait. Toutefois, si le chargement n'est pas un problème, offrez-vous des WC chimiques de camping. Les premiers prix sont à moins de 70 €. Pour la toilette, les douches de camping solaires sont épatantes. Ces vessies de caoutchouc noire emmagasinent la chaleur dans la journée. Le soir, on les pend à une branche d'arbre et on se lave sous un filet d'eau chaude (attention, parfois même brûlante !). On trouve des vessies de 20 litres à moins de 7 euros.

Tentes de pêcheurs : ces mini-tentes, qui coûtent une dizaine d'euros, font d'excellents placards. Vous y mettrez notamment la nourriture « sèche » (biscuits, sucre, pain, pâtes, etc) à l'abri des insectes.

Quelques outils vraiment utiles : une pelle (genre pelle de l'armée, courte, solide et pliante). Une hachette et/ou une petite scie, si vous devez couper du bois ; des outils multi-usages (couteau, pince, ciseaux.) ; de la cordelette en nylon à profusion, des bâches de diverses tailles, une massette pour planter les sardines des tentes, si le terrain est pierreux ; des éclairages à LED, rechargeables sur la batterie de la voiture et/ou solaire, des casiers pliants en plastique.

Le bon vieux feu de camp est bien agréable ! Ici au milieu du mois de mai, dans la Drôme. Mais attention aux incendies !

Feu de camp

Voilà un sujet délicat. Que serait en effet le camping sauvage sans le bon vieux feu de camp, autour duquel on se rassemble, une fois la nuit tombée ? D'un autre coté, la sécurité doit primer et de nombreux arrêtés préfectoraux interdisent de faire du feu durant des périodes estivales et parfois au-delà. Pour vous renseigner, saisissez dans votre moteur de recherche habituel une requête du type « feu réglementation département ». En cas d'échec, essayez les mots clef « préfectoral », « arrêté », « prévention incendie » et « emploi du feu ». Vous devriez trouver facilement un tableau résumant les pratiques autorisées, celles qui sont limitées et celles qui sont interdites et ce durant les différentes périodes de l'année. Prenons le cas du Var, un département régulièrement dévasté par les incendies. Du premier octobre au 31 mai, vous pouvez faire un « feu de cuisson » dans la campagne, mais seulement si vous êtes sur votre propriété. Pour les campeurs, c'est niet toute l'année ! Du premier juin au 30 septembre, vous n'avez même pas le droit de fumer une cigarette !

En pratique, sauf dans les départements sujets à incendies, vous bénéficierez d'une certaine tolérance dans les périodes autorisés pour les ayants-droit. A condition toutefois d'avoir pris les précautions indispensables : foyer sur un sol peu propice à la propagation du feu, sable, terre ou eau à proximité pour éteindre un éventuel début d'incendie, absence de vent (si les grosses branches ou les troncs sont agités, il y a trop de vent pour faire du feu).

Dans les départements humides et frais, comme les Ardennes ou la Meuse, où les feux de camp ne constituant pas un problème important, il sera peut-être difficile de trouver une information fiable sur Internet. Dans ce cas, appeler la préfecture du département. Dans ces régions, même si l'allumage d'un feu est interdit en juillet/août, vous pouvez espérer une certaine tolérance, à condition d'avoir pris les précautions d'usage.

Si vous êtes pris à faire du feu dans une période d'interdiction, la sanction pourra être une amende de 135 à 230 €. Rien de bien méchant, mais attention : si vous avez causé ne serais-ce qu'un début d'incendie, vous risquez une amende de plusieurs milliers d'euros et même une peine de prison. Soyez donc prudent.

Le camping sauvage est aussi l'occasion de rencontrer de nombreux animaux. Surtout tôt le matin ou à la tombée de la nuit. Ce papillon a été surpris dans son sommeil, vers 6 heures du matin. J'ai pu approcher l'objectif à moins de deux centimètres pour le photographier.

Pour en savoir plus, visitez mon site Internet « Comme Robinson dans la crise » à cette page :

http://robinson-dans-la-crise.franceserv.fr/camping-sauvage.html


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31 réactions à cet article    


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais 26 juin 2013 11:11

    Excellent article, mais .. vous êtes irresponsable l’Auteur .. vous voulez que In the Wild devienne un Parc Mickey ? .. Gardons cela pour nous . 


    Bien à vous.

    • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 26 juin 2013 11:20

      Oh ne soyez pas inquiet ! Ce n’est pas demain la veille que le camping sauvage devient un loisir de masse ! C’est bien trop fatiguant ! C’est le genre de vacances d’où l’on revient content mais crevé.


    • Radix Radix 26 juin 2013 12:05

      Bonjour

      Dans ma jeunesse j’ai campé dans des forêts domaniale, c’est autorisé sous certaines conditions.

      Avoir une assurance contre l’incendie et éviter de planter sa tente n’importe où, le mieux étant de consulter le garde forestier.

      Pour ne pas avoir de problème je campais toujours au bord d’un chemin afin de ne pas piétiner les jeunes repousses d’arbres, les forestiers n’appréciant pas que l’on détruise leur boulot.

      Radix


      • lulupipistrelle 26 juin 2013 12:37

        Il existe aussi un droit de bivouac... dans les Parcs nationaux... En tout cas j’en ai usé au Boréon, dans le Mercantour... mais il faut laisser sa bagnole et marcher, marcher... je ne sais pas si c’est faisable avec de jeunes enfants... 


        • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 26 juin 2013 12:57

          De par mon expérience, l’age idéal des enfants est entre 12 et 14 ans. A cet age, le coté « aventure » les motive assez pour supporter les corvées et l’inconfort du camping sauvage. Après 15 ans ils entrent dans l’adolescence et ça ne les intéressent plus du tout. Avant 10 ans, je ne sais pas... 


        • lulupipistrelle 26 juin 2013 13:04

          Alors osez une randonnée dans le Mercantour avant leur 15 ans... C’est magnifique, il y a de petits lacs, c’est pas trop pentu... et vous n’êtes quand même pas sans surveillance... 


        • tutti frutti tutti frutti 26 juin 2013 12:51

          Bien vu Monsieur le Campeur . 



          Plus jeune je partais avec un tout petit sac , deux slips une brosse à dents 
          un sac de couchage , dormant dans les chemins creux auberges de jeunesse .


          J’ envisage , cet été , de refaire pareil en allant du midi dans la Creuse 
          en petite moto 125 et  m’ arrêter dormir comme il y a 50 ans . 

          La vie , la bonne , c ’ est quand on se réveille à côté d’ un champ de blé 
          d’ orge ou d’ avoine avec les odeurs qui vont avec . 

          On est perverti par notre  monde moderne avec gaz à tous les étages . 

          La vraie vie c ’est la liberté .

          • lulupipistrelle 26 juin 2013 13:01

            Quand on a la chance de ne pas être allergique ! la vie en pleine nature , pour moi, c’est la dermite assurée, voire l’oedème de Quinck , hélas. 


          • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 26 juin 2013 13:08

            C’est vrai. Mais ne cachons pas que parfois on galère. Je me souviens d’une fois où la nuit était inexplicablement très fraîche. On n’avait pas de tente, juste une bâche. J’ai fait des km dans la nuit pour retourner jusqu’à ma bagnoles d’où j’ai sortie tous ce que j’ai pu trouver : une bâche supplémentaire, deux vieux matelas en caoutchouc que je n’utilisai pas parce qu’ils étaient devenus poreux et... une chaussette ! Je suis revenus avec et on a tout utilisé, même la chaussette. Mais on a commencé à se réchauffer vraiment que le matin, avec l’apparition du soleil...


          • bakerstreet bakerstreet 26 juin 2013 17:16

            J’ai traversé la france à pied, en vélo, en vespa et en moto. 

            L’ivresse.....

            Il y a bien longtemps de ça, nous avions acheté des vélos grecs, dans le péloponèse, des trucs sans vitesses, pesant 20 kilos, puis nous sommes revenus avec en france, jusqu’en bretagne. 

            Je me souviens des enfants en grèce nous passant des colliers de fleurs autour du cou, des sicilens regardant nos vélos avec beaucoup de curiosités, d’un berger plantant à nos pieds son baton alors que nous faisions du camping sauvage.....
            Certaines expèriences peuvent paraitre effryantes avec le recul....Un italien gérant d’un camping et qui ne pouvant encore ouvrir celui ci, au mois de juin, braqua un projecteur à l’extèrieur du camping toute la nuit pour nous rassurer.....

          • tutti frutti tutti frutti 26 juin 2013 13:04

            pas de pot Lulu . 


            Le plaisir en se réveillant de sentir un brin d’ herbe plein de rosée a un 
            gout de paradis .

            • Nums Nums 26 juin 2013 13:09

              Super article et merci pour les précisions dont certaines m’avaient échappées.


              • soi même 26 juin 2013 13:21

                @ Patrice, j’attends la carte de France des sites avec les sites d’eaux potables, car à part être dans une prairie à vache, je ne vois pas où cela est possible !


                • Nicolas_M bibou1324 26 juin 2013 13:53

                  N’importe quel cimetière de n’importe quelle commune française. Sinon, n’importe quelle source en montagne. En Belledonne, on en croise tous les km, si ce n’est moins. L’eau potable, ce n’est pas ce qui manque en France ! Même au plus profond des arides calanques de Cassis, on trouve des puits d’eau potable.


                  Dans ma jeunesse, j’emportais toujours une gourde, au cas où. Maintenant je ne fais même plus cet effort. Quand je pars plusieurs jours, j’emmène un peu de farine, un allume feu et quelques vêtements chauds. Cela suffit amplement. Si on sait où chercher, la nature est très généreuse.

                • soi même 26 juin 2013 14:06

                  @ bibou1324, comment tu fais pour demandes l’autorisation à un mort ?


                • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 26 juin 2013 14:08

                  Comme le fait remarquer bibou1324, il y a beaucoup de ressources en eau disponible un peu partout en France. J’ai fait des prélèvements dans des quantités de sources un peu partout dans le quart sud-est de la France (pour le compte des agences de bassin) et je peux vous dire que ce n’est pas rare. 


                • cevennevive cevennevive 26 juin 2013 15:02

                  Soi même !


                  Chaque cimetière est doté d’un robinet voyons (pour arroser les fleurs, pour nettoyer les stèles, etc)
                  Et ce robinet est alimenté par le réseau de distribution du village ou de la ville, Donc de l’eau potable gratuite. Voilà !

                  Venez camper dans certains coins des Cévennes. Je connais une vallée sauvage, avec un merveilleux ruisseau, sans habitants, sans contraintes, avec une route menant à un village médiéval, plus haut : Bonnevaux.

                  C’est la vallée de Bonnevaux (bonnevaux.com pour voir sur internet, et pour trouver plus facilement la route qui y conduit)

                  Je suis bien certaine que vous ne dérangerez personne et que vous pourrez vous laver ou vous baigner dans un torrent d’eau pure (avec des truites, s’il vous plaît !)

                  Mais, chut ! ne le dites pas trop.



                • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 26 juin 2013 15:16

                  Merci de l’info...


                • soi même 26 juin 2013 16:50

                  @ cevennevive, merci pour cette information.


                • bakerstreet bakerstreet 26 juin 2013 17:09

                  J’ai pratiqué beaucoup et je pratique encore. 

                  Le vélo est très bien pour emporter les charges. 
                  Je pratique le tandem, l’an passé avons fait le canal de nantes à brest une merveille.
                  Le camping additonné au vélo, voilà deux paires de lunettes transcendales qui vous rapprocheront des paradis perdus, ou sauront les susciter. 
                  Car l’émerveillement né du souffle, de la vision et de l’apaisement. 

                  Néanmoins ne pas oublier ses sardines
                  A l’huile, de Douanenez, ce sont les meilleurs

                  Et les autres, pour tenir votre tente



                  • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 26 juin 2013 17:38

                    Je vous envie. J’en ai plus fait depuis 2 ans. Plus personnes ne veut venir avec moi et surtout pas mon fils, qui préfère la mer et les « meufs ». Espèce plus rare que les castors, dans la cambrousse...


                  • viva 26 juin 2013 19:46

                    Du point de vue des dégats sur la nature, le camping sauvage reste discutable à bien des endroits. Il y a trop de tourisme à présent pour que cela puisse ne pas être strictement réglementé.


                    Et je parle pas des barrières qui ne sont pas refermés laissant sortir ou entrer les bêtes, les éleveurs ne voient pas les choses de la même façon, les pompiers et les secouristes non plus.

                    Ça ne doit pas devenir des pratiques de masses, c’est la seule certitude

                    • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 26 juin 2013 20:25

                      Oui, je suis d’accord, mais comme je le disais plus haut à Montagnais, il n’y a aucun risque que le camping sauvage devienne une activité de masse. Ceux qui en ont fait, en font ou en feront sont des amoureux de la nature qui ne laissent pas traîner des pack de bière ou des papiers gras. Les amateurs du canis-pastis et ceux qui ont besoin de la lambada et de la danse des canards tous les soirs, ils ne font pas du sauvage.

                      Ils en feraient, s’il pouvait planter leur tentes n’importe où, sur les rivages de la méditerranée par exemple. Mais justement, c’est interdit ! Du coup je rebondis sur la seconde partie de votre remarque. C’est déjà une activité très strictement réglementé ! 

                    • viva 26 juin 2013 20:37

                      Je dis cela mais il m’arrive d’en faire, effectivement cela nécessite d’importants efforts et surtout d’être très vigilant pour préserver les lieux. 


                      Je recommande pour ma part une certaine prudence, de l’endurance, ce faire mal ou tomber malade loin de tout peut vite transformer une balade en calvaire.

                      Il ne faut pas improviser ce genre de chose et avoir un minimun d’expérience.

                      • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 26 juin 2013 20:59

                        Tout à fait d’accord. Ca ne s’improvise pas. C’est ce que j’explique plus en détail sur mon site. 


                      • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 juin 2013 22:28

                        Salut Patrice,

                        Salut à tous,

                        Mon épouse et moi-même avons longtemps pratiqués le camping sauvage, même avec nos 3 enfants,.. au début c’était,.... il y à un demi-siècle !

                        Maintenant nouveau matos, c’est assez facile avec ce type de tente, qui se monte en quelques secondes pour 60€ environ :.

                        Pratique pour monter la tente juste avant la nuit, … et la replier le lendemain matin pour être tranquille , ...et la remonter le soir.

                        Avec cette méthode, il est possible de faire du camping sauvage même au bord de la mer dans le Sud,( l’avantage du Sud, c’est que l’été il pleut rarement.)

                        Pour la nourriture, tous les 30 à 40 ms, il existe des petit supermarchés ou il est possible de s’approvisionner sans problème, ce qui fait que l’on a le choix de rester un certain temps sur zone , ou bien de faire de l’itinérant. 


                        Très très important, laisser toujours le coin nickel chrome !


                        Bonnes vacances.


                        @+ P@py



                        • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 27 juin 2013 11:40

                          Salut P@py

                          Et merci pour ce commentaire. Je ne sais pas si ces fameuses tentes « deux secondes » valent quelque chose ou pas... Pour le sauvage j’ai deux petites tentes classiques, un peu chiantes à monter il est vrai. Il faut bien un quart d’heure par tente, je pense... Par contre je sais qu’elles ne vont pas s’envoler au premier coup de vent...

                        • Pierre Pierre 27 juin 2013 06:20

                          N’oubliez pas l’Europe du Nord, Norvège, Suède etc. Le camping sauvage y est légal avec très peu de restrictions. C’est dans la culture des Scandinaves qui sont très proches de la nature. Il y a de nombreux points d’eau. En juin et juillet, les périodes de clarté sont très longues et, si on monte suffisamment loin dans le nord, il n’y a même plus de nuit. Cela laisse beaucoup plus de temps pour trouver un bivouac. Il n’y a pratiquement aucun risque sécuritaire où que vous alliez dans la nature. Le temps y est assez variable mais il ne fait jamais froid en été, même très loin dans le nord. 


                          • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 27 juin 2013 11:41

                            C’est vrai, l’Europe du Nord c’est vraiment l’Eldorado du campeur. J’espère y aller un jour...


                          • TSS 30 juin 2013 23:47

                            Ce genre de chose n’est pas à encourager ! il y a assez de gros porcs qui laissent leur merde

                            dans la nature et là je ne parle pas de leurs besoins... !!


                            • Patrice Lemitre Patrice Lemitre 1er juillet 2013 12:29

                              Personnellement, vous ne trouverez rien derrière moi, même pas un mégot de cigarette ou une capsule de bouteille de bière. Vos craintes ne sont pas fondée. Les amateurs de camping sauvage ne se recrutent pas dans les rangs des « gros porcs qui laissent leur merde dans la nature ». 

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