Je lance une idée. Le nazisme aurait été propulsé en Allemagne non seulement par des élites mais aussi grâce à la complicité de millions de cons. Le nazisme a disparu mais les cons sont encore nombreux. D’où une facétieuse question : qu’est-ce qui a remplacé le nazisme pour nourrir la conscience politique des cons ? Ce qui ne dispense pas de concevoir ce qu’est un con du point de vue philosophique. Le penseur se fait alors connologue, non sans une pensée pour Audiard, brillant déconnologue. Et pour parler d’un sujet lourd, il faut parfois oser un billet léger. Le nazisme a été un phénomène social tout aussi spécifique qu’intense, avec un style grotesque mais aussi des conséquences désastreuses pour le monde pendant quelques années où la guerre totale fut conduite sous le Reich par Hitler et ses acolytes. Des milliers d’articles savants et d’ouvrages érudits ont été consacrés à l’étude de cette période de l’histoire qui par son côté irrationnel dérange mais aussi échappe pour une part à l’entendement. A moins que l’on conçoive que la nature humaine puisse se prêter, lorsque le contexte est favorable, à un tel déchaînement des forces irrationnelles pour ne pas dire bêtes et barbares.
L’avènement du nazisme échappe à une compréhension simple, univoque et rationnelle. D’aucuns ont tenté de déceler un contexte idéologique qu’on dirait droitier de nos jours et qui fut désigné sous la notion de révolution conservatrice. Ce qui d’abord ne constitue pas une explication car on peut douter que les masses allemandes aient été au fait de ces subtils débats d’idées. De plus, le nazisme fut plutôt une tentative de liquider le passé allemand, plutôt que de le conserver. Utiliser la technique mais en finir avec l’idéal du bourgeois libéral tout en contrecarrant les mouvances communistes. A cette époque où l’armée et la technique étaient de puissants ressorts, deux catégories d’individus ont été décisives pour le nazisme. D’un côté les élites et de l’autre les masses. Parmi les élites, on trouve un conglomérat complexe, associant les activistes du parti nazi, la très haute bourgeoisie, nombre de médecins, des corporations professionnelles liées au système industriel, association d’ingénieurs, de diplômés, de techniciens. Cet ensemble hétéroclite a favorisé l’arrivée au pouvoir d’Hitler qui se chargera de simplifier cette société d’élites qui dans les années 20, se trouvaient perplexes face au désenchantement du monde et au manque d’idéal et de direction, tant au niveau de la société que sur le plan existentiel. Un mal enraciné depuis des décennies si l’on en croit la trilogie de Broch sur les Somnambules. Terme bien choisi car l’époque nazie se prêtera à la rêverie, aux images d’une vie réenchantée, avec ce sens du magique vitalisé, du merveilleux populiste et les grandes messes théâtrales secondées par d’autres messes matinales diffusées à la radio pour concurrencer les messes religieuses. Le nazisme a été une tentative de rendre simple l’existence. Et c’est ici que les masses ont été décisives. Et que l’on peut introduire l’idée des masses de cons… ou de somnambules. Car quel est le type d’individu qui se prête aux idées simplistes sinon le con. La politique nazie s’est en effet dotée d’instruments, discours et structures habilitées à prendre en charge l’existence des masses dont la vie était réglée par le régime. Grandes messes, vacances organisées, discours formaté, désignation de l’ennemi, livres savants détruits, radiodiffusions occupant l’espace urbain. Quoi de plus simple en somme que ces pratiques imposées à ceux qui ne sont que des hommes, mais pas n’importe lesquels puisqu’ils sont devenus des cons. Finalement, les nazis ont été les premiers dans l’histoire occidentale à prendre conscience qu’on peut asseoir la domination des élites en utilisant les cons et surtout en produisant des cons.
La modernité est devenue complexe, avec les sciences, les philosophies et les techniques. Les sociétés ont véhiculé une somme de savoirs sans précédent. Les historiens sont trop révérencieux face au peuple et moralement chastes, sinon, ils auraient écrit des livres sur l’apparition des cons dans les sociétés modernes. Le monde développé nécessite l’usage de nombreux savoirs, notamment parce que les problèmes et les projets ne sont pas simples. C’est pour cela que les cons sont apparus en masse car ils ne peuvent ou ne veulent pas accéder à ces savoirs. A son corps défendant, Marx a produit une pensée politique simplifiant la société en deux classes et de ce fait, susceptible de convenir aux cons. Il n’y avait pas de mauvaises intentions chez Marx. Desproges aurait dit que le communisme c’est les cons au pouvoir et le fascisme c’est le pouvoir sur les cons. S’il y a bien un type d’homme qui ne simplifie pas l’existence, c’est le grand écrivain. Qui parfois s’intéresse aux cons et s’emploie à les peindre, à en inventer des figures archétypes, comme fit Flaubert avec Bouvard et Pécuchet.
Le con, c’est un homme qui ne veut pas voir la complexité des choses, qui refuse un monde ne se réduisant pas à une juxtaposition de cases blanches et noires et dont la teinte est faite de nuances de gris. Le con veut voir les choses simplement. Les bons et les méchants. Les criminels et les victimes. Le pur et la saleté. Le bien et le mal. Ceux qui créent la crise et ceux qui la subissent. Les élites et le peuple. Le con est le fond de commerce des populistes. Les élites sont la cible des populistes mais ils ont une part de responsabilité puisqu’ils ont laissé la connerie se développer, parfois en usant de discours simplistes. Cependant, le principal facteur impliqué dans la genèse des cons, c’est la foule, qui selon un bon mot de Bernays, neveu de Freud, ne pense pas. Selon Bernays, inventeur de la propagande publicitaire, dans la foule, seul le ça s’exprime. Goebbels se serait inspiré des travaux de Bernays dont la principale application fut l’industrie de la communication, lancée au début du 20ème siècle par les grandes firmes et notamment le cinéma hollywoodien. Le maître ouvrage de Bernays c’est : Propaganda ou comment manipuler l’opinion en démocratie. Un titre sobre qui en filigrane laisse apparaître un intitulé apocryphe : comment fabriquer des cons en démocratie. Ce qui correspond bien à l’intention de l’auteur selon lequel en démocratie, la société doit être pilotée par une minorité intelligente. Sous-entendu, la majorité n’est pas intelligente et se compose de cons, types d’individus qu’on peut manipuler en présentant les choses avec simplisme, comme ces reportages idylliques sur des stars hollywoodiennes érigées en modèle de vie bonne et dont il faut absolument cacher les frasques et autres déchéances. Dans les décennies suivantes, le masque tombera, allant jusqu’à une inversion du modèle avec des stars du rock’n roll qui doivent être sex addicts et consommateurs de substances illicites, marque de fabrique du génie à l’époque de l’art conceptuel. Adorno a écrit des pages éclairantes sur l’industrie culturelle américaine au début de ce siècle fracassé. Un chapitre intitulé : L’industrie culturelle, l’Auflkärung comme tromperie des masses mais qui aurait pu s’appeler : la culture industrielle comme système de production des cons.
Et maintenant, au début du 21ème siècle, on peut penser qu’il y a encore des cons. Tout en émettant quelques réserves sur cette catégorie car le con peut avoir des réflexes intelligents et sensés. Tout est question de situation. Certains contextes se prêtent à une pensée et une opinion intelligente et parfois, les choses peuvent être simples si bien que le pouvoir se plaît parfois à embrouiller la situation pour contrôler la situation. Le propre du con est de vouloir que les choses soient simples. Patrick Chêne a confessé avoir reçu des tonnes de lettres de protestation l’année où France 2 n’a cessé de parler des affaires de dopage. Le fanatique du tour de France veut croire en un spectacle angélique et ne veut pas entendre parler de ces affaires. Il est devenu un con, comme l’ont été ces supporters de football sifflant Jacques Glassmann parce qu’il avait dénoncé le trucage du match VA-OM. Les partis désignés à tort ou à raison comme populistes tendent eux aussi à donner une image simplifiée du réel. Avec des coupables désignés, l’immigré, l’Europe, l’euro, Barroso, les marchés… Les cons affaiblissent la démocratie mais si on interdit aux cons de voter, il n’y a plus de démocratie. Après tout, le con est un homme comme les autres, avec les mêmes droits ; de plus, en chaque homme sommeille un con qui, tel un malin génie logé dans son cerveau d’Aladin, peut apparaître dès lors que cet homme est frictionné par quelque événement.
La publicité tient son efficacité au fait que les individus à l’ère consumériste ont une propension à devenir con. Plus précisément en jouant sur son désir d’univers magique. La publicité réenchante le monde. C’est du moins ce que croit l’individu con car la pub ensorcelle. Ici, l’adjectif supplante le substantif. Le con n’appartient pas à une classe sociale définie, même si certains cons sont plus égaux que les autres. Le système engendre et forme des cons. A l’état isolé, on parle de con formé mais lorsque les cons formés sont rassemblés, ils ont tendance à devenir des conformistes. Dress code et autres gadgets sont prisé des conformistes. Il faut plaider pour le droit des cons à vivre comme ils l’entendent. Quant au domaine politique, ce seront toujours les puissants qui domineront, notamment en usant de discours simplifiant la réalité, comme au pays de l’oncle Sam, avec par exemple son axe du mal et dans un contexte social la hantise de la fainéantise. Le con pense que les assistés sont des fainéants. Il n’est pas sûr néanmoins que la connerie soit un fléau social. C’est peut-être même le contraire. Le con participe à une certaine forme de pays sociale. Avec les contents du système et les mécontents. Les uns opinent face aux simplifications des discours gouvernementaux et les autres aboient en écoutant leurs maîtres populistes désigner les coupables. La rue est parfois livrée aux chiens qui peuvent ainsi se défouler. Pourtant, il existe un espoir dans la mesure où les cons peuvent être instruits dès qu’on leur parle. Certes, Brassens chantait que quand on est con, on est con, mais c’est de la poésie. Un refrain ne peut pas abolir la métaphysique des cons dont le premier principe est que la connerie est réversible. C’est bien pour cela que l’entropie, relevant du second principe, n’a pas submergé le monde. A retenir le second principe de la métaphysique des cons. Quand on enferme les cons dans une salle, la connerie ne peut qu’augmenter, et le conformisme avec. Voilà pourquoi il faut parler aux cons.
Aux Etats-Unis, pays où les choses doivent être simples, il y a beaucoup de cons et c’est pour cela que cette Amérique inquiète de plus en plus, exprimant dans ses excès de bêtise quelques signes similaires à ceux qu’on trouvait dans l’Allemagne nazie. Néanmoins, si le con est dangereux quand il pète un plomb, en général, il est heureux car la vie lui paraît simple. C’est pour cela qu’il ne faut pas jeter la pierre aux cons puisqu’au fond, ils cherchent une vie paisible et simple. La connerie serait alors une réaction face à la complexité du système. Une réaction faite de paresse et de démission. Voilà pourquoi les médias débattent sur la publication des photos de Madame Trierweiler ; c’est sans enjeu et ça occupe le temps de cerveau des cons qui peuvent se divertir et se croire intelligent sur des sujets déconnectés des décisions importantes. Mais ne jetons pas la pierre aux cons, ils pourraient nous la renvoyer dans la gueule.
Je sens monter la sève philosophique et me dis que le con devrait être un thème de choix pour la pensée à l’ère de la pop philosophie où un tas d’ordures fait réfléchir, autant que les jambes de Marilyn, la guitare de Hendrix ou le bustier de Rachida. Si le con aime se simplifier la vie c’est qu’il ne veut pas endosser la rude responsabilité du choix car bien des décisions relèvent de la balance entre des effets qu’on pressent bons ou mauvais selon le choix. Le con est finalement un type intelligent qui ne veut pas endosser la responsabilité. D’ailleurs, dans l’œuvre de Broch, les somnambules côtoient les irresponsables. Dans l’émission le juste prix, on voit les cons à l’œuvre, ils ne peuvent pas assumer leur choix et en appellent aux proches dans le public. Le con cherche le bonheur mais il fait le malheur des démocraties. Voilà pourquoi Eddy Mitchell n’aime pas les gens heureux. Il assume sans doute l’héritage de Brassens et ce sont les cons qu’il n’aime pas.
Pardon de vous avoir ennuyé avec ce billet iconoclaste et surtout conoclaste. Si vous préférez que je cause de biologie quantique, faites-le moi savoir.
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Le nazisme a été soutenue par les banquiers américains , cautionné par Henri Ford.
Le nazisme est une gangrène qui s’étend encore, sa progression a été ralenti entre 1945 et 1980 mais cette gangrène progresse toujours sur les mêmes terreaux qui sont la misère et le désespoir.
Le nazisme a été le dernière étape franchie dans l’horreur maintenant tout est permis.
Était ce mieux d’envoyer des régiments s’étriper sur des champs de bataille , non mais cela avait plus de panache que la destruction en masse de population dont la religion ou la couleur ne convenait à certains.
Ce palier franchit dans l’horreur maintenant il nous reste le dernier palier , la destruction de la terre certains y travaille tout cela pour de l’argent.
Combien de centaines de millions de morts depuis des siècles pour du pouvoir ou de l’argent pour quelques uns , comment se fait il que l’humanité avec ses religions prônant le respect et l’amour ne puissent pas vivre en paix
Peut on alors prétendre que le nazisme est, au National Socialisme ce que le stalinisme a été pour le communisme et comme jamais aujourd’hui l’église catholique et évangélique à la parole humaniste et collectiviste du christ ?!
Votre parallèle entre nazisme/national-socialisme et stalinisme/communisme est tout à fait judicieux Aristoto ; bien moins pour le catholicisme... Le temps viendra peut-être où l’on pourra étudier sereinement l’Histoire du national-socialisme allemand du début des années 30, et les conflits d’intérêts de plus en plus grands entre un jeune Reich conquérant et un vieil Empire Britannique sur le déclin ; voilà la cause profonde de la guerre et non pas le conflit concernant le couloir de Dantzig qui ne fut qu’un pretexte. L’Angleterre entraînera la France dans la guerre et les USA verront bien vite tous les avantages futurs qu’ils pourront tirer de ce conflit.
En gros, ce fut, et c’est encore - les USA ayant désormais remplacé leur ancien maître anglais - la lutte entre la volonté de domination d’un Empire transcontinental et mondialiste contre l’émergence d’une puissance continentale devenue incontrôlable et insoumise (Athènes, puis Rome, puissances maritimes contre les « Barbares » continentaux, les jeunes Empires Espagnols, Portugais ou Anglais contre les « sauvages » des continents américains et africains avec leur cortège de génocides, etc).
Maintenant, et pour en revenir plus directement à l’article, quand on prétend parler d’Histoire il faut essayer de voir au delà des bras tendus ; de même que voir des « cons » partout n’est peut-être par la plus fine des méthodes d’analyse. Surtout que parlant de l’endoctrinement des masses, on n’a jamais connu - la technologie aidant - un abêtissement d’une telle ampleur : le Système a presque réussi à convaincre les vieilles Nations européennes qu’il était bon pour elles de ne plus maîtriser leurs monnaies, leurs frontières, leurs armées, etc, en échange de quelques gadgets (écrans plats, smartphones, etc, achetés à crédit pour créer de manière virtuelle de la richesse - l’argent-dette - puisque ces objets sont désormais conçus et fabriqués ailleurs) qui sont pour l’essentiel des vecteurs de la propagande dudit Système ! On est toujours le con de quelqu’un comme dit la chanson...
Il semblerait même que les USA aient encouragé et laissé prendre de l’ampleur aux dictatures européennes (Nazi, Fasciste) pour contrer la montée du communisme en Europe occidentale, les juifs européens étant une victime collatérale de cette stratégie américaine.
mais cette gangrène progresse toujours sur les mêmes terreaux qui sont la misère et le désespoir.
Je ne trouve pas. Ce ne sont pas les pauvres qui votaient Bush par exemple.
Ces terreaux immondes sont plutôt la finance mondialisée, qui aimerait se débarrasser des pauvres qui ne leur sert à rien et qui grèvent leurs profits, avec leurs absurdes besoins sociaux, médicaux, etc.
Il lui suffit de communiquer sur son tambour médiatique à son entier service, pour convaincre les cons qui ne sont pas les plus pauvres et démunis.
C’est quoi ce parallèle ridicule ? Le nazisme est l’application effective de l’idéologie national socialiste. Une idéologie basé sur la suprématie de la « race aryenne » et sur l’extermination des « races inférieurs ». Une idéologie qui est pire encore que les actes qu’elle a entrainé.
Le communisme, basé sur le rejet de la notion de propriété privée, le rejet de l’existence de classe favorisés. Nul besoin de chercher longtemps pour voir que ça n’a jamais été fais nul part, et certainement pas sous Staline, qui n’a jamais supprimé l’existence de classe dominante, mais a remplacé l’ancienne classe dominante par la sienne.
Vous vous trompez, ce qu’on qualifie désormais de nazisme ou de stalinisme sont des « perversions » de systèmes idéologiques, le communisme ou le national-socialisme qui n’impliquent pas de facto la guerre ou la déportation de populations. Vous faites la même erreur que ceux qui confondent par exemple le catholicisme et les excès de l’Église à certaines époques. Mais ce genre d’amalgame est très bénéfique pour ceux qui combattent avec acharnement les souverainetés nationales ET le progrès social. Ils vous remercient chaque jour de vous être laissés endoctrinés aussi facilement et de participer à la domination sans partage des oligarchies transnationales.
Je suis d’accord avec vous, cette idéologie n’a jamais été implémentée, si ce n’est dans quelques communautés restreintes (genre kibboutz) , en tous cas jamais à l’échelle d’un état et surtout pas en URSS
j’ajouterais pour la définition du communisme : l’absence de séparation entre travail et capital, donc l’inexistence du concept de profit.
Adolphe Hitler a été sponsorisé par Prescott Bush, le grand-père de W et par les grandes banques américaines.
Il ne faut pas s’y tromper, vous coupez les allocs aux français et vous verrez comme se comportent les masses, nous dépasserons à plate couture les allemands de 40. Rien n’arrive sans raison et il ne faut pas croire que les gens d’aujourd’hui sont plus intelligents que ceux d’hier, malgré que les premiers connaissent l’histoire, eux.
Pourtant c’est beau du socialisme meme pratiqué uniquement à l’échelle nationale !!
Chez nous la périphérie d’une fontaine ne possède pas un once de ce socialisme !
Je vois pas de mal à la pratique de ce socialisme meme sectaire !!
Quand au théorie racialiste de l’ami Hitler et sa bande de zigoto ! Déjà que je ne fais meme pas confiance à l’histoire officielle de ces 11 dernière années précisément alors il y a 70 ans !!!
Je préfère des nationaliste socialiste radicaux meme racialiste s’il le faut qui me bouterons hors de France que ce pauvre tâcheron de Hollande !...De tout façon carriériste comme il est et avec tout une partie de la classe politique ça les chagrinerait pas plus que ça de commencer une pratique intensif et soudaine de bras tondu !!!
Si vous avez des sources qui laissent entendre le contraire, je suis preneur. Mais le national socialisme a été fondé sur des bases pangermaniste et raciste.
A ne pas confondre avec le nationalisme qui est bien plus ancien et qui n’est pas immoral mais simplement inadapté (car seul la véritable internationale, l’internationale démocratique et sociale, pourra donner le pouvoir au peuple sur les possédants, sinon, ils pourront toujours fuir et favoriser les groupuscules anti-populaire).
La Démocratie ne fut-elle pas au départ conçue pour les seuls citoyens Athéniens ? Et demandez-vous pourquoi les élites transnationales qui dirigent le monde rejettent avec force toute doctrine nationaliste et pourquoi l’internationalisme, fut-il de gauche, ne les dérange pas , bien au contraire : l’internationalisme est l’allié objectif et naïf de l’oligarchie mondialiste.
La démocratie athénienne était un système oligarchique, élitiste puis bourgeois. C’est pour cela qu’ils ont instaurer le tirage au sort. Puisqu’ils étaient qu’entre eux, pourquoi faire campagne les uns contre les autres ?
La société athénienne n’a rien d’un exemple. Ils se sont fait écraser par leur voisin, ils pratiquaient l’esclavage, tant sur le plan morale que sur le plan du pragmatisme, ils ne sont pas des références. Il n’y a pas que des mauvaises idée (notamment le principe fondateur de la démocratie qui est que le pouvoir du chef doit être contrebalancé)
Quand aux grand possédants, transnationaux ou non, ils n’aiment certainement pas l’idée de voir émerger un gouvernement international populaire. Parce qu’ils savent pertinemment que ça sifflerait la fin de leur partie. Le statut actuel leur convient très bien : les états se concentre sur des petites surfaces et n’ont donc aucun pouvoir, et eux sortent de ce cadre.
Le monde est trop petit désormais pour être découpé en nation.
« La société athénienne n’a rien d’un exemple », dites-vous. Le fait qu’il y a près de 2500 ans - 25 siècles ! - des hommes aient décidé de partager réellement le pouvoir de manière égale entre les citoyens, riches ou pauvres, nobles ou roturiers, intellectuels ou manuels, ne serait pas un exemple ? Allons, allons, un peu de sérieux ! D’autant plus que vos arguments concernant l’esclavage - vous auriez pu ajouter aussi que les femmes étaient exclues de la Démocratie - sont tout à fait anachronique et n’apportent rien - bien au contraire ! - au sujet qui est de savoir si un type de régime politique peut évoluer et s’adapter à tel ou tel peuple, ou si après avoir été théorisé en un temps et un lieu donnés il demeure immuable.
Quant à la fin de votre commentaire, dans quel songe avez-vous vu « émerger un gouvernement international populaire » ? Je ne commenterai même pas une telle stupidité ! De même, quand vous écrivez que « le monde est trop petit désormais pour être découpé en nation » avez-vous réfléchi (!) au fait que : 1) l’écrasante majorité de la population mondiale n’a pas la « chance » comme des Attali de considérer les pays comme des hôtels quand, par exemple, on ne sait déjà pas toujours le matin ce qu’on mangera le soir, et 2) la fin annoncée du pétrole bon marché va faire s’accroître les distance et agrandir à nouveau le monde. Il y aura bien évidemment toujours une poignée de riches dans 100 ou 200 ans pour prendre l’avion comme aujourd’hui mais pour les peuples, ce sera la relocalisation et, souhaitons-le, la fin des délires mondialisto-internationalistes des idiots-utiles du Système.
anaxandre« manière égale entre les citoyens, riches ou pauvres, nobles ou roturiers, intellectuels ou manuel » Faux , c’est de la propagande de Chouard.
bravo ++++++++ parmi d’autres : « La connerie serait alors une réaction face à la complexité du système. Une réaction faite de paresse et de démission. » « Le con est finalement un type intelligent qui ne veut pas endosser la responsabilité »
qu’est ce qui a remplacé le nazisme ? le consumérisme ( je reviendrais plus tard développer )
Très juste, gaijlin : le consumérisme a bien remplacé le nazisme. Malheureusement, la connerie reste immuable et éternelle ; elle ne sera jamais remplacée par « rien » ...Sur ce point, l’auteur de l’article a raison.
Bernard, vous savez très bien que pour défiler au pas de l’oie
avec le bras tendu il n’y a nul besoin d’intelligence, la moelle épinière
suffit amplement. Le nazisme n’est rien d’autre que nationalisme exacerbé et
aujourd’hui, nous avons un nazisme financier qui opère en toute impunité...
Tout à fait Nicolas, c’est - comme je le décris succinctement plus haut - la lutte plurimillénaire entre des volontés de domination transcontinentales et continentales : la lutte depuis le Néolithique du nomade contre le sédentaire, devenue celle du monde de la prédation abstraite contre le monde de la production concrète, ou encore la lutte bien connue des marxistes entre le Capital et le Travail. Une indicible inversion des valeurs sans précédent dans l’Histoire des hommes à une telle échelle ! On en est même arrivé à ce que le Capital transnational se développe par la destruction du Travail...
« On en est même arrivé à ce que le Capital transnational se développe par la destruction du Travail »
C’est très juste, et c’est incroyablement « con » pour le coup. Les capitalistes scient la branche sur laquelle ils se pavanent. Quoique... la destruction du « Travail » (tel qu’on pourrait l’entendre avec un grand « T ») ne veut pas dire la destruction de l’esclavage... Mais... avec une bande d’esclave... plus de consommateurs ? Donc plus de Capital ? Le capitalisme ne serait donc qu’un moyen pour rétablir l’esclavagisme ?
C’est toute la différence entre un Marché régulé par des Nations Souveraines qui se dictent à elles-mêmes leurs Lois, et un Marché dérégulé et mondialisé, imposé soit par la ruse soit par la force, qui dicte désormais sa Loi à tous.
N’avez vous pas entendu parler des illuminatis ? Ils sont partout, enfin partout où l’argent règne en roi. Ils existent déjà depuis pas mal de temps, quelques siècles, ils se sont regroupés, plus efficacement, on les connaît mieux sous les noms de bilderberger, trilatérale, CFR, il y a aussi d’autres groupes comme la noblesse noire en Italie. Ils tirent les ficelles, nous ne sommes que la masse qui les ennuie de plus en plus. Comme nous avons la fâcheuse manie de nous reproduire comme des lapins malgré notre incapacité à nous prendre en charge pour beaucoup, il ne pourrait bien qu’un de ces quatre, ils tentent à nouveau de nous atteindre soit par un virus quelconque, soit en déchaînant les foules.
@Gabriel : Cela
fait plaisir que vous citiez Albert Einstein. Vous résumez bien la
typologie du con parfait obéissant aveuglément à d’autres
cons... Le nazisme en tant que, je vous cite, « nationalisme
exacerbé » est fort intéressant en termes de définition,
toutefois, tout dépend de votre définition de l’adjectif
« exacerbé ». Si ce mot n’est pas assez fort,
le nazisme est quasiment partout dans les sociétés humaines,
certes, cachées, mais, partout. Il serait, à mon humble avis, plus
judicieux de parler de « paroxysme du nationalisme » ou
de « nationalisme à tendance paroxystique », non ? Un
avis, peut-être ?
J’ai toujours dit qu’un dictateur seul n’est au pire qu’un tueur en série. Une dictature ne peut fonctionner que si suffisamment de gens soutiennent ou laissent faire.
Regardez ce qui se passe sur ce site . Une arianiste qui censure des commentaires qui respectent la charte, un JL qui en fait autant sous des articles qui ne sont pas de lui, des auteurs « black listés » à la modération dont le fonctionnement est détourné pour censurer ceux dont la tête ou les idées voire leur sexualité ne leur plait pas.
Les Lucien Lacombe sont prêts, ils n’attendent lâchement que tout pète pour agir !
« La neutralité sert toujours l’oppresseur, jamais l’opprimé » ElieWiesel
Le probléme c’est qu’on est TOUJOURS le con de quelqu’un.
Les Nazis étaient persuadé que leurs ennemis étaient des cons, idem pour les stalinistes....
Quant à croire que le régimes dictatoriaux n’existent que parce que le peuple est « con » c’est un peu léger...
Hitler a joué sur la connerie des institutions démocratiques , sur la connerie des pouvoirs financiers (qui ne voyaient pas plus loin que le Pognon), sur la connerie des Communistes qui aspiraient à instaurer le même style de dictature qu’Hitler, la connerie d’une classe ouvriére qui ne voyait pas plus loin que sa gamelle ...vide (à sa place je n’aurais pas peut être pas vu plus loin non plus : quand on a rien à bouffer la matiére grise se liquéfie...) ; ...
A cela rajouté la connerie des pays comme la France qui avait tellement la trouille de repartir en guerre (et je comprends tous ces gens qui avaient gouté les tranchées de 14 et qui n’avaient pas envie de remettre ça), qu’ils ont fermé les yeux devant ce qu’ils pensaient être une résurgence à la « Bismark »....
L’Islamisme Iranien hier, le Tunisien et l’Egyptien jouent exactement sur les mêmes cordes aujourd’hui...
Ramener tout à une division entre cons et non-cons, en fait c’est le début du fascisme.
Car la 1ére qualité du « salaud facho » c’est toujours d’être une intelligence et d’un culot assez forts pour penser et faire penser que les cons, c’est les autres.
« Le penseur se fait alors connologue, non sans une pensée pour Audiard, brillant déconnologue »
renvoie au timbre inimitable de Robert Dalban : « Je suis ancien combattant, bistrot et militant socialiste. C’est dire si j’en ai entendu des conneries, dans ma vie ! »
pour faire un con rien de plus facile, tu donnes à lire le Figaro et à regarder TF1 et là il y a déjà un gros travail de défrichage réalisé en plus tu ajoutes une « peudo » crise et tu casses l’école et les services publics et là tu dis que voila maintenant c’est la liberté et que nous sommes tous riches !!!!
Article joliment écrit (mais je préfère la biologie quantique ).
Les partis désignés à tort ou à raison comme populistes tendent eux aussi à donner une image simplifiée du réel. Avec des coupables désignés, l’immigré, l’Europe, l’euro, Barroso, les marchés…
Mouais... Plus exactement, les coupables désignés sont : le soi-disant raciste (même s’il en existe certes), la nation souveraine, la monnaie souveraine, Asselineau, les pauvres....
L’Europe ne ressemble-t’elle pas au projet de Reich dans son concept ?...
Le nazisme n’a-t’il pas émergé en grande partie grâce au capitainat d’industrie, qui voyait en Hitler le promoteur de la société parfaite, de leur point de vue ?
A par les mots je crois que rien n’a changé au niveau des véléités.
M’ennuyer avec un billet pareil ? Nenni... Comme nous sommes tous africains. Le Douanier de Fernand Raynaud ne date pas d’hier. Nougaro le chantait avec Armstrong Alors, qu’est ce qui est derrière tout cela ? Les frontières, les murs installés entre les hommes. On ne connait pas ce qu’il y a derrière et on ne cherche pas à le savoir. La langue empêche beaucoup de liaisons. Internet, un réseau mondial ? Non, des minitels intégrés, sur une Toile. Les nationalismes, les régionalismes font le reste.
Par exemple, on fait control+f (ou pomme+f sur machintoc) et on met Hannah dans votre texte.. rien, rien sur cette splendide Arendt, qui y était, qui a écrit, qui a réfléchi dessus pendant bien longtemps, tant, plus que le temps d’un article racoleur style Mônsieur Morice et Dame A au style logorrhéïque si nidoreux.. un peu plus d’esprit chez vous on admet, un peu plus d’humour salvateur chez vous, c’est vrai, un peu plus de hauteur..
Il n’empêche..
Que de truisme, que d’idées reçues ! Mais on subodore, vous vous amusez.. ! Vous provoquez.. voulez démasquer les fââachisses vous aussi. Allumez le débat.. bientôt ici, Dame A, Morice, les archéo-fachisses, archéo-anti-fachisses, archéo-communisses, tous les vieux menés par le bout du nez qui continueront à épurer, jusqu’à la fin des temps, sans jamais voir les ficelles de pantins qui les agitent..
Sans rien vouloir voir - ou pouvoir voir - des radicalement bouleversées nouvelles conditions historiques en 2013.
..ça remonte à quand le dernier défilé au pas de l’oie que vous auriez vu, et qui hante l’esprit de vos commentateurs tant ?
Moi, je peux causer, j’ai vu d emes yeux, Berlin, Alexander Platz, le défilé des communistes de RDA, soviets, vilains et impressionnants communistes prussiens, Horst Wessel lied quasi, années 70 (pas 1870, vous ferez pas l’erreur vous..), au pas de l’oie, pas difficile à retrouver sur Youtube, impressionnant, regardez.. ! Tenez, je mens pas :
On peut même retrouver facilement les défilés bras-dessus-bras-dessous des communistes et des nazisses.. Pas difficile du tout. Plein d’années de coopération, machines-outils contre charbon, deux années d’amour fou (mal terminé j’avoue, l’organisateur en avait assez..)
Le petit caporal autrichien, historique régional de l’étape, a été une construction du Cabinet brit et de Wall street.. Tout comme Lénine, assisté Loeb & Warburg, sans qui rien ne serait jamais arrivé..
Les nazisses ont été exterminés, et bien exterminés, aplatis, Dresde, Hambourg, Hanovre, Berlin, anéantis.. les communisses moins.. mais bien mal en point, bien maltraités par l’empire média, ou incarnés maintenant par des social-bourgeois, vous voyez ?.
Vous avez noté ? New-York pas bombardé du tout !
L’Empire est vainqueur par K.O. partout.. remarquez, à l’abri d’un telle puissance, on se sent rassuré, rapport tous ces chinois, Russes, Suédois, arabes, Suisses, Luxembourgeois, Caïmanais, Jerzyeis, sub-Kirghizes, Islamo-Maltais & autres très-excités.
« Si vous préférez que je cause de biologie quantique, faites-le moi savoir. » vous dites.
Non.. non.. continuez.. vous allez vers les 500 admirateurs.. en furie, juste courroux, prêt à bouffer hacher michier du Fächisse, y’en a pu, mais c’est permis.. C’est conseillé.
Que penser d’Abusters ? de la Controverse de Sion ? élémentaire cher Auteur.
nulla dies sine linea dit-même Obama, le prix Nobel de la Paix.. Vae Victis on peut ajouter.
On est pas sorti de l’auberge.. Et puis, encore, pour les fantasmes pas de l’oie, un exemple parmi 1000, et comme dirait Daladier..
En suivant votre définition du con - celui ou celle qui ne se réfère qu’aux choses simples - et qui est tout à fait pertinente, seriez-vous prêt à soutenir que la social-démocratie actuelle génère moins de cons que le national-socialisme des années 30 ?
Vous êtes dur. Ce n’est pas non plus une étude exhaustive. La connerie étant la valeur la mieux partagée de l’humanité, aucun être humain normalement constitué ne pourrait la recenser dans son entièreté. Mais vous avez raison de souligner que le fait de prendre le cas nazi pour illustrer la connerie, c’était un peu facile de la part de l’auteur. Un peu comme ce film pour enfants attardés, Inglorious Bastards, où le réalisateur fait passer ses envies d’hémoglobine et de violence sous couvert d’une chasse au diable.
De plus, il y a les cons, et il y a les conneries. Des conneries, on en fait tous, mais le con, lui, vit de sa connerie.
Enfin, n’oublions pas qu’il y a un droit imprescriptible à la connerie. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme veille au grain, dormez tranquilles. ,-)
La recette du gloubi-boulga : Il faut bien choisir tous les ingrédients.
Casimir est difficile !
Pour les quantités, c’est à vous de juger ou d’innover.
Dans un grand saladier, vous mélangez : de la confiture de fraises, des bananes mûres à point, bien écrasées, du chocolat rapé,
de la moutarde de Dijon, très forte,
une saucisse de Toulouse, crue mais tiède.
A cette recette de base, Casimir ajoutait parfois : quelques anchois,
ou un peu de crème chantilly.
@ Wotan et JL, Vous êtes bien gentils de répondre à ce que vous avez pris pour un commentaire alors qu’il ne s’agissait de rien.
@ Eric Guéguen, On voit tout-de-suite que vous êtes concerné par le sujet. C’est bien, continuez : Vous êtes en bonne voie pour gagner un bel uniforme. Le brun vous ira à ravir.
@Bernard, Tu ne le liras pas, mais merci quand-même, je me suis bien marré.
@Emmanuel Aguéra, Tes commentaire sont toujours aussi pertinents, merci beaucoup.
Essayez de suivre, entre deux murges ! Je répondais au malotru JL qui me poursuis de sa haine dès que j’interviens quelque part, incapable qu’il est de sentir le second degré. Si vous aviez pris la peine de tout lire, vous auriez vu que j’ai pris au sérieux l’article en question et que j’ai répondu à Bernard.
vous êtes bien gentil vous aussi, mais il y a des limites :
je ne peux pas laisser sans répondre, un com qui m’associe avec quelqu’un qui écrit : "voyez les résultats qu’Hitler a obtenu jusqu’à ce que la
France et la Pologne plongent le monde dans la guerre en déclarant la
guerre à l’Allemagne« .
@ wotan, qu’aurait-il fallu faire ? Se soumettre de plein gré comme le fait la Grèce aujourd’hui, au capitalisme teuton, incapable qu’il est de rendre heureux son propre peuple, dont les souffrances n’auront bientôt rien à envier à celles des grecs ?
Hitler aurait fait sa guerre quand même, : vous croyez qu’il se serait contenté de la Pologne ?
»L’armée allemande franchit la frontière polonaise le 1er septembre 1939
sur ordre de Hitler. Pour l’opinion mondiale, il ne fait guère de doute
que cette agression sans déclaration de guerre préalable marque le début
de la Seconde Guerre mondiale.« (André Larané, là)
»Le 3 septembre 1939, après un ultimatum demandant le retrait des troupes
allemandes qui ont envahies la Pologne, l’Angleterre puis la France
déclarent la guerre au IIIème Reich"
Ce serait juste bien, Bernard, de ne pas parler de >démocratie< lorsque tu parles de notre contexte politique actuel, qui est son stricte contraire : l’oligarchie.
Du coup, le papier aurait du (à mon avis) s’appeler « Du nazisme en oligarchie » ou « Du nazisme en fausse démocratie ».
Dans la théorie politique grecque, on distinguait trois formes de gouvernements, et cette distinction est toujours valable de nos jours : le gouvernement d’un seul (monarchie ou tyrannie) ; le gouvernement de quelques-uns (aristocratie ou oligarchie) et le gouvernement du grand nombre (démocratie ou ochlocratie).
Morgens H. Hansen explique, dans La Démocratie athénienne à l’époque de Démosthène : « Au début du livre VI de La Politique, Aristote énumère les éléments caractéristiques d’une constitution « démocratique ». Ils ont trait principalement aux magistrats : durée limitée de leur mandat, qui n’est pas renouvelable (1), leur rotation (2), les limites de leurs pouvoirs (3), leur tirage au sort (4). (...) En plus, tous les citoyens peuvent siéger comme jurés (5), prennent en assemblée populaire les décisions importantes (6) et doivent être défrayés de leur participation aux activités politiques. () C’est le peuple, sans distinction de naissance, de fortune ou d’éducation, qui détermine le caractère démocratique du régime. »
Qu’avons-nous de nos jours, au regard de ces critères :
(1) des mandats longs (5 à 6 ans), renouvelable (opposé aux mandats courts - un an - et non renouvelables de la démocratie athénienne).
(2) pas de rotation des charges, puisque le processus de désignation des magistrats (représentants) est le vote, et non le tirage au sort.
(3) le gouvernement de la Ve république n’a pratiquement aucune limite à son pouvoir ; le président est « maître en son palais » : il nomme le gouvernement, il peut dissoudre l’assemblée, il commande l’armée, il décide de la politique, il nomme le Garde des Sceaux, et il n’est pas révocable (même s’il trahit les français au dernier degré), il dispose d’une immunité judiciaire durant tout son mandat)
(4) le processus de désignation est l’élection, c’est-à-dire par définition, oligarchique (cf. Aristote Je veux dire qu’il est considéré comme démocratique que les magistratures soient attribuées par le sort et comme oligarchique qu’elles soient électives) ; voter = choisir le meilleur, en grec ARISTOS.
(5) tous les citoyens peuvent siéger comme juré, mais le processus par tirage au sort est contrecarré, de nos jours, par d’autres mesures, permettant notamment aux avocats de récuser tel ou tel juré, comme l’on récuse un juge ; de plus, sur quels critères sont élaborées les listes de tirage au sort des jurés (j’en appelle à ceux qui savent, je n’ai pas cette information) ?
(6) les décisions importantes dépendent essentiellement du gouvernement (exécutif), qui en outre brûle largement la séparation des pouvoirs en mandatant (officieusement) les élus de l’assemblée appartenant à leur majorité de proposer tel ou tel projet de loi, et en les faisant ratifier, c’est-à-dire que l’exécutif s’abroge, par la bande, le pouvoir législatif.
Morgens H. Hansens précise : « Dans l’oligarchie, le pouvoir est exercé par les « possédants » - les euporoi, généralement minoritaires (a) - tandis que dans la démocratie, il l’est pas les « non-possédants », généralement majoritaires (b).
(a) le petit nombre (b) le grand nombre
Il n’y a donc absolument aucun doute que notre régime n’est, en aucun point en rapport avec les critères qui définissent une démocratie (excepté peut-être le point (5) sus-mentionné, pour partie, et encore, c’est discutable), mais au contraire, pratiquement en tous point, correspondant à l’oligarchie, c’est-à-dire le mauvais avatar du gouvernement pas le petit nombre.
C’est précisément ce régime qui a besoin d’un peuple soumit, mais notre régime, depuis un peu plus de deux cent ans, a ceci de subtile qu’il se prétend (trompeusement) >démocratique<. Nos régimes sont une construction mensongère, une illusion tendue devant nos yeux pour nous empêcher de voir la réalité. C’est cette tromperie qui nécessite un peuple idiot, un peuple décérébré, un peuple de crétins, infantilisés, abêtit, rendu inconscient et désespérément dépendant du système qui l’exploite.
On ne peut donc pas parler de >démocratie< puisque cela fait partie de la tromperie de base de ce qui engendre la connerie du peuple. Il va sans dire qu’un régime réellement démocratique a besoin, au contraire, d’un peuple avisé, d’un peuple engagé et volontaire, d’un peuple informé, d’un peuple éduqué, d’un peuple capable de se rendre compétent dès lors qu’il est amené, à tour de rôle, à exercer un mandat dans l’une ou l’autre des magistratures du régime.
J’aimerais savoir, Morpheus, ce que vous attendez de la démocratie telle qu’Aristote la décrit. Parce qu’ici, il est question des imbéciles, et leur désignation par tirage au sort ou par le vote ne change rien à l’emprise de la bêtise dans la vie privée ni dans celle de la société. Et comme c’est bien plus la bêtise qui est en cause que la manière dont elle s’exerce à l’encontre de tous, je n’ai pas d’espoir de vivre libre demain plus qu’aujourd’hui.
Surtout, tant que la gouvernance dite démocratique aura pour principe de condamner les minorités à subir la bêtise et la méchanceté de la majorité dominante, la condition humaine restera sous le joug de l’injustice, de l’arbitraire, de la mauvaise foi, des pouvoirs malfaisants qui, démultipliés en des millions d’individus interchangeables désignés par le sort, s’exercera toujours. Alors, l’anarchie ? Je ne sais pas, mais je ne vois pas pourquoi la règle du respect de son prochain ne suffirait pas en tout et pour tout à régler nos rapports en société. Reste à définir un taux de bêtise maximum pour l’établissement de ce qu’est le respect d’autrui, et la tolérance à la différence. Je crois qu’on va repartir de zéro, ce sera plus simple.
l’imbécilité - ou la connerie - ou pour employer un mot plus juste et porteur de moins de jugement, l’APATHIE du peuple, vient du fait que, dans nos gouvernement prétendument représentatif, l’électeur (qui n’est pas citoyen au sens aristotélicien du terme) est passif, il est déresponsabilisé : sa seule fonction consiste à choisir ses mâitre tous les 5 ans, et à râler durant tout leur mandat.
Dans une démocratie participative, où les citoyens (et non plus les électeurs) proposent et votent eux-mêmes les lois, ils sont directement responsabilisé, d’autant plus qu’ils savent que ces lois seront celles auxquelles ils seront soumis : ils ne les proposeront pas, ni ne les voteront sans bien y réfléchir. C’est très différent de se trouver responsable de lois qui s’appliquent aux autres, ou de l’être pour des lois qui s’appliquent à soi-même.
En outre, dans la démocratie athénienne, les magistrats étaient soumis à un contrôle citoyen pouvant découler sur de réelles sanctions en cas d’abus de pouvoir, ce qui est pratiquement inexistant de nos jours. Avez-vous jamais vu un soi-disant « responsable » politique assumer autrement ses actions et ses abus que par une éventuelle exclusion lors d’élection ? C’est une farce ...
Donc, ce que j’en attend, pour vous répondre, tiens à deux choses essentielle : la justice démocratique et la responsabilisation des magistrats, devenus des SERVITEURS du peuple, et non ses maîtres.
Pas d’accord sur l’article sur ses conclusions en terme de connerie. Pouvez vous indiquer les éléments qui vous poussent à penser que la connerie est réversible ? Car j’ai, au contraire, tendance à penser qu’en passant du temps avec des cons, on a bien plus de chance de devenir con sois même que de pousser le con à ne plus l’être.
Quand à dire qu’en enfermant des cons dans une même pièce, la connerie ne fait que monter, c’est oublier, pour rester dans la thématique de l’article, qu’en balançant un coup de Ziclon B dans la pièce, la connerie repasse à 0.
L ’humanité est conne mais ne veut pas le reconnaitre .Aussi s’ingénue t’elle à faire des différences qui créent des tensions .La solution serait un culte universel ,avec pour symbole un trou, avec des poils autours .
« vous allez rejoindre JL pour une petite convocation judiciaire. » (desbois)
Tiens, je croyais qu’il avait compris son erreur, celui-là.
Rappel : dans un post anodin, j’ai par mégarde mis son nom à la place d’un autre. J’ai rectifié quand Desbois m’est tombé dessus, et remis les choses en place. Personne ne s’est senti injurié, sauf Desbois qui persiste. Pourquoi ? Mystère : une sensibilité particulière sans doute.
Je n’ai pas à répondre de la sensibilité à fleur de peau de Desbois, et que je sache, l’étourderie n’est pas encore punie par la loi. Mais peut-être, certains terroristes de la pensée y œuvrent-ils ? Suivez mon regard !
JL Je vous ai déjà dit de garder votre défense pour votre avocat. Rien ne se perd sur le net, effacer les preuves ne sert à rien. Et personne n’y est anonyme non plus
outre que votre rancœur à mon encontre n’est justifiée que et seulement que par votre subjectivité (maladive ?), nous ne sommes ici, vous et moi que deux personnes virtuelles.
Tout au plus, c’est votre image virtuelle qui serait selon vous entachée par mes propos. Vous devriez vous renseigner : est-ce que le monde réel a à juger des interactions dans le monde virtuel ? J’en doute.
Maintenant, de mon coté, je vous soupçonne de vouloir porter ce différent qui vous défrise dans le monde réel et dans l’intention de me nuire, dans ce monde réel. Et cela, voyez vous c’est grave.
Contrairement à vous, JL je n’avance pas masqué. Si vous pensiez avoir trouvé içi un moyen de libérer à moindre mal vos plus bas penchants, afin d’occuper votre petite vie, vous allez vite vous rendre compte que vous vous êtes fourvoyé.
Si je préserve mon anonymat ici, c’est précisément à cause des psychopathes tels que vous, et parce que je tiens à jouir de ma liberté d’expression, sans entrave.
La preuve que vous n’êtes pas de gauche Desbois, mais seulement un défenseur de la communauté homosexuelle, c’est que vous m’emmerdez pour des broutilles qui ne sont injures que dans votre tête.
vous mélangez tout, le concept de ’garantie’ - une garantie, des garanties - et le verbe ’garantir’ - je garantis, tu garantis, il garantit, nous garantissons, etc.
Quand je dis que vous m’emmerdez, je ne pense pas au cadre de vos délires juridiques, mais dans le cadre de mon activisme de gauche : vous y avez à plusieurs reprises soutenu contre moi et en toute mauvaise foi, le point de vue des ennemis de la gauche, allant même jusqu’à essayer de le discréditer par des arguments ad’hominem.
Vous êtes comme ces matières sur lesquelles on marche par inadvertance, et dont il est difficile de se débarrasser. Votre post sournois que j’ai lu au passage sur un forum auquel je ne participais pas et auquel j’ai réagi ci-dessus, en est la preuve, je cite :
JL Mais contrairement à vous je ne censure pas les commentaires et sous les articles des autres qui plus est. Donc chacun peut lire tout ce que j’écris et que j’assume. Car comme toujours les gens de mauvaise foi , vous oubliez le contexte. Lorsque j’insulte ou j’invective, c’est toujours en réaction à une insulte ou à une invective.
Contrairement à vous , tout comme la stalinienne arianiste, je ne considère pas que lorsque l’on n’est pas de mon avis, l’on est mon ennemi. D’ailleurs vous démontrez que l’on peut avoir des ennemis et avoir les mêmes idées politiques.
Mais ces explications sont plus pour éclairer le lecteur que pour débattre avec le sénile que vous êtes.
PS : A ce propos je lis aussi votre fil perso et je constate que vous passez votre temps à chercher des poux à tout le monde. Signe d’une vie minable d’un troll de 70 balais qui ne trouve que dans la haine des autres un sens à sa petite vie de merde.
qui se plaint de mon homophobie supposée - je le mets au défi de produire un seul propos qui irait dans ce sens - et qui me traite ici de sénile, preuve évidente de sa gérontophobie.
Allez, il ne mérite pas le temps qu’on lui consacre.
les preuves sont sur le fil de mon dernier article et en plus vous faites disparaitre les commentaires (enfin avox va devoir les donner au juge d’après mon avocat).
je ne suis pas gérontophobe car je ne parle que de vous . Je n’ai jamais dit de mal de l’ensemble des vieux. d’ailleurs on peut être sénile à près de 70 balais, la preuve.
Vous êtes un menteur avéré, Desbois, je n’ai fait disparaître que vos posts, et vous devriez m’en remercier.
Ces posts, vos ’commentaires’ que j’ai fait retirer étaient des allusions à une supposée ivrognerie à laquelle je m’adonnerais selon vous : ils vous salissaient autant que moi. Je n’ai pas le pouvoir de retirer mes propres posts sinon ceux qui réclament le retrait d’un com infamant venant d’un tiers, et seulement quand ce com est retiré puisque le mien devient orphelin, AV vous le confirmera.
J’espère pour lui que votre avocat se fait bien payer et n’est pas dupe de vos mensonges ; à défaut de la gloire, je lui souhaite la fortune.
A parceque maintenant vous êtes plus compétent qu’un avocat ? Pas de soucis l’affaire est en cours et Avox doit déjà avoir reçu le demande de fournir les preuves demandées.
Et vous imaginez bien que c’est un crack, car pour ester contre les pourris qui maltraitent les animaux, faut pas être manchot. Ne vous impatientez pas, ce genre d’affaire n’est pas prioritaire, mon avocar m’ adit cependant que la première convoc sera autour de Noël voir janvier prochain.
Je vous laisse consulter seul le code pénal pour voir ce que coûte les insultes homophobes (sur un lieu public , c’est circonstance aggravante).
Voyez le dossier est déjà bien avancé.
Voulez vous la prochaine fois que je donne vos vrais patronymes à tous les trois ? C’est comme vous voulez.
vous confondez « nom d’oiseau » donné incidemment à un homosexuel qui le mérite pour ses provocations, et insultes homophobes = insultes aux homosexuels. Le moins que l’on puisse dire, c’est que votre comportement serait de nature à induire la haine des homosexuels. La communauté ne vous dira certainement pas merci.
Vous semblez croire que l’homosexualité donne tous les droits, y compris celui d’insulter les autres. Vous vous comportez comme un enfant exécrable qui emmerderait tout le monde et qui irait se plaindre auprès des adultes que des grands l’ont bousculé.
Je commence à voir clair dans votre jeu : vous provoquez, il suffit de lire le fil de vos com qui est émaillé d’insultes et d’injures, et quand on vous rend la pareille, vous triomphez : « homophobe ! » vous éructez le mot magique qui vous rend invulnérable. Dites, c’est une activité à plein temps, ce petit jeu ? C’est de ça que vous vivez ? Et d’ailleurs, qui me dit que vous êtes réellement homosexuel ? Qu’est-ce que j’en sais ? Et qu’est-ce que ça change ?
Vous n’êtes pas pour moi un homosexuel, mais un emmerdeur de première qui pratique ici un terrorisme d’un type bien particulier. Est-ce ainsi que vous avez entrepris de pourrir ce média citoyen ?
Je répète donc ici : je n’ai jamais tenu aucun propos homophobe, ni ici ni ailleurs, et je vous mets au défi de prouver le contraire. Quant à mon homophobie supposée par vous, ça ne vous regarde pas : que je sache, on ne va pas me soumettre à la torture pour me faire avouer comment je me définis. Même si mossieur desbois a une mentalité d’inquisiteur.
Vous affabulez sur toute la ligne. Agoravox sait bien que s’il vous communiquait mon identité, il commettrait une faute déontologique qui lui vaudrait le paiement d’importants dommages et intérêts.
Tout au plus pourrait-il la communiquer à un juge, mais en aucun cas, cette identité ne peut vous parvenir, puisque je le répète, vos accusations sont infondées.
Quoi qu’il en soit, vous pourrissez ce site par vos méthodes haïssables.
N’ayez crainte JL, la chronologie des faits me donne raison. Vous avez été le premier à m’insulter et je ne parle pas de la dernière fois où vous vous êtes découvert. Mais continuez à aggraver votre cas.
Je me suis découvert ? Encore une fois vous confondez mots blessants, homophobie et insultes homophobes. Ce que l’on dit incidemment à une personne qui ne le prend non pas pour elle, mais pour sa communauté, avec ce que l’on dit d’une communauté. L’homophobie n’est pas un délit. Seule la manifestation publique en est un. Si je vous ai traité de noms d’oiseau, ce n’était que la réponse du berger à la bergère.
Ce n’est pas vous desbois, qui décidez de ce qui est l’un et de ce qui est l’autre. Mais dans votre pauvre cervelle, vous mélangez tout ce que vous avez entendu ici, des uns et des autres. Je vous ai comparé un jour à un érotomane : n’est-ce pas ce que vous faites ici ? Vous poursuivre de votre vindicte des gens avec qui vous avez eu auparavant des relations cordiales. Sans aucune considération pour cette relation passée, ni pour les valeurs que nous avons en commun par ailleurs, s’il faut en croire vos affirmations.
Érotomane, est-ce un mot homophobe ? Vous concernant, pour moi, non, clairement non, puisque vous faites la même chose contre Ariane Walter pour ne citer qu’elle. Quel est votre but en affabulant comme vous faites ? Pourrir ce site ? Gagner de l’argent en instrumentalisant la cause homosexuelle ? Ou bien salir ladite communauté ?
Si vous ne passiez pas votre temps à insulter gravement et
outrancièrement les commentateurs qui ne sont pas d’accord avec vous,
certains voteraient peut-être votre article en modération ! Moi il
m’arrive souvent de donner un avis favorable à des articles avec
lesquels je suis en désaccord, si ils sont bien écrits.
Voilà un bel échange à la con qui nous fait perdre connement du temps pour des conneries entre deux cons qui rivalisent de connerie n’intéressant que les plus cons..... comme moi ! Acceptez ce trait d’humour à la con.....
« le con participe à une certaine forme de pays sociale. » : de « paix sociale » vous voulez dire ? Il y a des cons qui ont du savoir ! du reste ce sont les plus dangereux ! Les élites aussi sont bien formatées et tout le monde se voile la face. En tout cas le con va où vont les cons : c’est bien cela qui est dramatique, si encore ils ne s’acoquinaient pas ! Personnellement, je ne suis pas éprise de quoique ce soit de quantique : je suis trop con.
L’avènement du nazisme échappe à une compréhension simple, univoque et rationnelle.
c’est FAUX : il y a plusieurs facteurs, c’est tout.
-la crise de 29 fabrique un ressentiment contre la richesse de certains
-l’antisémitisme du XIX prend un coup de fouet grâce à Henry Ford, le mentor d’Hitler
-l’occupation du pays par les alliés après 18 a été menée avec une telle poigne que le sentiment de revanche est fort.
-en des temps troublés, le racisme fait son fond de commerce et devient une idéologie politique, hélas.
- Hitler va éliminer physiquement au plus vite ceux qui auraient pu lui barrer la route
- les allemands vont faire confiance à une démocratie qui n’a pas prévu la montée en puissance d’un parti dictatorial : Hitler sera élu, tout simplement.
les « cons » dont vous parlez, ce sont ceux qui se soumettront à sa débilité ou ceux qui deviendront son entourage : plus con qu’Hitler, il y avait Goering, inculte et grossier, jouant au petit train quand il ne se déguisait pas en général, ou un fou fêlé comme Hess, et je ne parle pas des obsessionnels....
finalement, le résumé est simple : un con, ça attire d’autres cons.
sans oublier, parce que personne ne s’en souvient du régime de terreur inhérent à l’hitlérisme. beaucoup on préféré passer pour« cons » que périr. Ce qui n’est pas contredit par G. Brassens cité ci-dessus : mourir pour des idées.
Je le trouve très hautain, méprisant, et on y lit en filigrane la volonté de montrer qu’une bonne gouvernance serait celle où on se passerait des cons ?
Mais qu’est-ce qu’un con ?
Si on prend votre exemple historique pour le définir alors le con c’est vous, moi, tout le monde. Chacun a été con à ce moment là. La droite allemande en cédant à Hitler, la Gauche en laissant faire, les pays européens en fermant les yeux. Tout le monde a été complètement cons !
Donc pourquoi vous croire au-dessus de ces gens là ?
Voilà enfin quelqu’un qui dit ce que PERSONNE n’admet : la démocratie : c’est la majorité... et la majorité c’est des cons. Conclusion ? Que l’on est pu être un con dans le passé, n’implique pas qu’on soit obligé de le rester. De même, la liberté autorise les cons a le rester si ils estiment que c’est bien de le rester (con) et de continuer à se faire mettre par des gens qui vous prennent (à juste titre manifestement) pour un con.
@momo : Very
funny and interesting,
old chap ! Un con, par définition, est con et il le
restera parce qu’il ne sait pas qu’il est con jusqu’à ce qu’on
lui dise.
Exemple
bien concret : L’immigration serait un problème :
l’immigré ne veut pas s’intégrer, il veut imposer sa culture,
etc. martèle-t-on en France. On en conclut avec ce raisonnement :
il faut l’expulser parce que cela est légal. C’est effectivement
légal, dans les grandes lignes. Mais, voilà, cet immigré-là (le
Noir ou l’Arabe qui vit pas loin de Paris, souvent) est
généralement de nationalité française et ne connaît que
vaguement ‒pour ne pas dire, pas du tout‒ son pays d’origine
(j’en connais). On ne peut donc pas l’expulser : c’est
strictement illégal. Le vrai immigré sait qu’il n’est pas le
bienvenu et se tait. Les immigrés ne viennent pas exclusivement
d’Afrique ou d’Asie, beaucoup viennent d’Europe et d’Amérique
du Nord. Ceux-là ne sont-ils donc pas des immigrés ? En se
référant au Droit français (votée exclusivement par des Français,
s’il vous plaît) tel qu’on me l’a dit, ce sont aussi des
immigrés. Une minorité de gens complètement cons s’arrogent le
devoir de désigner un groupe de personnes comme étant le fléau de
ses problèmes alors que son propre système juridique s’y oppose.
Que penser de ces Français résidant à l’étranger en tant
qu’immigrés bénéficiant de leur pays d’accueil ?
Seraient-ils trop cons pour accepter de rentrer parce qu’on le leur
demande gentiment alors qu’ils vivaient si bien hors de France ?
Comment peut-on être con à ce point ?
L’exemple
de l’immigration déplaît ? Prenons celui-ci : la
délocalisation. Phénomène mondialement connu. L’entreprise
française est durement critiquée parce qu’elle décide de
délocaliser une partie de ses unités de production. Il faudrait la
punir par des lois, donc. Admettons. Hors de France, les entreprises
se délocalisent partiellement (informatique et téléphonie, par
exemple) dans le but de réduire les coûts, mais, pas uniquement les
coûts. Qui en profite ? Les mêmes cons qui critiquent cette
délocalisation : tout le monde a entendu parler de low-cost,
hard discount et autres produits bon
marchés. Ces mêmes cons accepteraient-ils d’acheter leurs
smartphones ou ordinateurs plus chers si ces multinationales
ne se délocalisaient pas ? Et, l’entreprise française
est-elle trop conne pour refuser de délocaliser si sa stratégie l’y
encourage pour faire face à la concurrence ? Qui est assez con
pour croire à des choses pareilles ? Les cons !
Et
voilà comment on fabrique des cons qui parlent sans savoir de quoi
il retourne. Ceux qui les écoutent sont aussi cons qu’eux...
« La
critique est aisée, mais, l’art est difficile. » Cette
phrase n’est pas d’un con d’immigré comme moi, bien entendu.
Je ne pense pas, j’ai un cerveau reptilien.
pour coller au plus près de l’article , un con c’est celui qui croie au conneries /propagandes sur le nazisme de bernard plutôt que de lire « mein kampf »pour se faire une opinion !!!!.du producteur au consommateur !!!!!