Commentaire d’un texte de Marc Bloch sur la valeur explicative de l’histoire

@mmbbb
Cette histoire de la mise sous tutelle américaine est parfaitement connue. Ils avaient même déjà imprimé la monnaie de substitution, franc dollar. Les américains comme les autres tentèrent de profiter de l’occase. Je ne connais pas un pays qui n’ai pas tenté de profiter des circonstances d’un effondrement. Mais ça ne s’est pas fait. Pourquoi ?..Parce que De Gaulle qui fut un visionneur et un homme d’action, était là sans doute pour s’imposer, mais aussi simplement parce que les yankees eurent l’intelligence de comprendre que les Français refuseraient la mise sous tutelle. Et qu’il sembla hors de question pour eux de s’imposer par la force. Ca leur aurait été facile, mais sans la légitimité la force ne vaut rien. Les Russes ne semblent pas le savoir. Lié sans doute à leur histoire tragique. Il n’y a jamais eu en fait de révolution en Russie. Juste la continuation de la brutalité sur fond de paranoïa, et ce depuis Ivan le terrible. Les Russes semblent le supporter car ils n’ont jamais connu la liberté. 
. Les Américains ont sans doute des défauts, et ont fait des erreurs, mais pas celle ci. Le « plan Marshall », fut une bénédiction pour l’europe, et fut destiné aussi aux allemands. Il n’était pas question de recommencer les erreurs du traité de Versailles, mais de financer la reconstruction, et les ententes communes. L’europe, ce miracle est surgi de cette époque. Dix ans après la guerre, les peuples étaient réconciliés, après trois boucheries. 
Par contre les Russes n’éprouvèrent pas ces états d’âme, et mirent sous tutelle de leur botte totalitaire la moitié est de l’europe. Le souvenir qu’il en reste est si fort, que tous ces pays enfin libérés du joug, ont aidé spontanément l’Ukraine plus encore que les américains dans leur lutte. L’ours russe n’a pas changé, et ils le savent. Qu’on ne l’arrête pas et Poutine enfonce les pays Baltes, et visera l’Atlantique.... A comparé, je préfère être dix fois plus américain que Russe, car je ne suis pas suicidaire, ni stupide. . 
Marc Bloch, cet homme heroïque, avait demandé d’aller après avoir été viré de son poste d’enseignant d’histoire un visa pour les états unis. Pas pour Moscou. Il n’était pas fou. Je crois me souvenir qu’il l’a obtenu, mais qu’il a refusé de partir, car tous les membres de sa famille juive ne l’ont pas obtenu. Ensuite, il était trop tard, la porte s’était refermé. Il a choisi la résistance. Cette homme savait faire les bons choix. Dommage qu’il n’est pas connu la paix. 
’Terre noire’, de l’histoire Timothy Snyder, qui avait déjà écrit sur le mécanisme de la première guerre, est un livre terrible sur l’avant guerre, la tentative d’Hitler de mettre la Pologne dans le camp de l’axe. Ce que la Pologne refusa toujours. Ce qui provoqua finalement son invasion simultanée, comme chacun sait des nazis d’un coté, et des soviétiques de l’autre, en relation avec les accords secrets du traité Molotov Ribbentrop. I
l y eut deux millions de juifs qui furent exterminés du coté Allemand, et autant du coté soviétique. Un détail de l’histoire, comme diraient certains, à la vue c’est vrai de ce qui se passa après.
Le mensonge et la manipulation outrancière ont toujours été constitutionnels au regime Russe, dont Poutine a réécri complètement l’histoire à sa façon, en particulier celle d’Ukraine, que Staline a assassiné déjà une première fois en 1935, dans cette famine programmée, qui dit entre 4 et 6 millions de morts.
Vos sources historiques m’apparaissent soit défaillantes, dans la moulure de ce qu’on sert aux écoiiers Russes, soit propagandiste. Mais il n’y a guère de différence entre les deux, au final. Nous sommes dans un monde Orwellien, ou un psychopathe mène son peuple en enfer. Le présent n’a jamais été tant un si long passé, et l’auteur a bien raison. Il faut connaitre le passé pour saisir le présent.
La tragédie de la Russie est précisément de ne pas connaitre l’histoire de son totalitarisme, que Vassili Grossman, cet ancien combattant de Stalingrad, dans ’vie et destin", jugea identique en tous points au nazi.
Ce qui change, c’est que le nazisme a été purgé et instruit, à Nuremberg. Et que cela ne s’est pas produit en Russie. Mais ce pays vainqueur avait une sale compromission avec les nazis sur les mains, et trempé dans tant de massacres de masses, de Kathyn à l’invasion de la Finlande, qu’il faut pincer le nez pour ne pas saisir la puanteur de l’oeuvre entière. 
L’invasion allemande ne lui a pas seulement sauvé sa peau, compromise par les purges démente au sein de l’armée, en 38, mais elle lui a permise de construire un mythe, autour d’une victoire sur les Allemands, comme sauveur de l’europe, voir du monde....Victoire en fait qui fut non seulemnent partagée, mais circonstancielle pour l’URSS, et n’obeit pas une volonté, mais simplement à la simple défense existencielle. 
En n’oubliant pas d’ailleurs que celle ci fut aidée par les américains, qui financèrent l’effort de guerre, et donnèrent avions, tanks et renseignements aux Russes. Le décodage de la boite Enigma, effectuée par les Polonais et les anglais, ne fut pas la moindre. Poutine ne parlera pas plus de cela que du goulag, ou un soviétique sur six est passé....Il fallait que la victoire lui revienne, lui qui s’était allié avec les nazis...

@mmbbb
C’est effectivement Poutine qui a envahi l’Ukraine, et qui a encouragé les crimes de guerre en série, point barre. Au point que le peuple Russe à piquer le mistigri de l’infamnie aux nazis
Le passé est ce qu’il est. Il aurait mieux valu le laisser dormir, plutot que de le mettre devant nous. . l’oeuvre des autres nations, des states aux empires coloniaux, dont celui de l’URSS est sans doute consternante, mais nous sommes en 2022, pas pendant l’invasion espagnole du nouveau monde, ou la guerre du vietnam.
Sans cesse les influenceurs tentent de relativiser l’horreur présente, par celle du passé. Ce qui revient à considérer qu’aucun progrés n’est possible et que les massacres doivent s’ajouter les uns aux autres, comme un bégaiement. 
Le peuple Ukrainien n’a pas vocation a payé la note pour les autres, en se transformant en boucs émissaires, après avoir déjà vécu la famine stalienne de 35 qui fit 5 millions de morts, une bagatelle que Poutine tente d’effacer de l’histoire..
Une nouveauté, c’est la globalisation du monde, l’interconnextion, la vitesse des informations, qui font qu’un Blitzkrieg à la Poutine n’est plus réalisable, et que la propagande à des limites aux gens qu’elle maintient dans l’opression. 
Autre nouveauté ; Nous avons déclaré la guerre aussi à la terre depuis quelque temps, et il semble que celle ci se venge...Notre heure est compte, et il va de soi que les archaïsmes guerriers nous condamnent un peu plus. La sale bombe, c’est ça, en dehors des gesticulations et des mensonges !

@velosolex

Ouvrez vous l’esprit au delà de la propagande pour enfants de maternelle que vous avalez sans réflexion.

« Le grand échiquier », un livre de l’année 1997.

Pourquoi et comment les États-Unis d’Amérique sont-ils devenus les garants de l’ordre mondial ? Quel rôle peut jouer l’Europe face à cette arrogante suprématie ?
Zbigniew Brzezinski montre la situation paradoxale des États-Unis qui, pour maintenir leur leadership, doivent avant tout maîtriser le grand échiquier que représente l’Eurasie (Europe et Asie orientale), où se joue l’avenir du monde. L’ancien conseiller de la Maison-Blanche définit ainsi un cadre durable pour une coopération géopolitique mondiale autant qu’il donne à voir la façon dont l’Amérique envisage sa place dans « le reste du monde ».
Cet ouvrage, paru en 1997, est très vite devenu indispensable pour comprendre la politique internationale.

Brzezinski a conçu son livre comme un programme, un programme de géopolitique. Il pose carte sur table, ne cache rien. Il assume la notion d’empire pour les Etats-Unis, il les comparent à l’Empire romain, il assume aussi que son but est la domination du continent américain, sa grandeur. Il nous livrent donc les choix à faire en matière de stratégie, de diplomatie, pour arriver à ce but.
La nécessité d’affaiblir la Russie en extirpant l’Ukraine de sa sphère d’influence afin que l’ours russe perde son « statut d’empire », renonce enfin à contester le leadership américain et s’intègre à plus ou moins long terme à une Europe vassalisée et soigneusement cadenassée par l’Oncle Sam.

Expert au Center for Strategic and International Studies (Washington, DC), Zbigniew Brzezinski est professeur à l’université Johns Hopkins de Baltimore. Il a été conseiller du président Carter de 1977 à 1981. Conseiller aux affaires étrangères par le président Barack Obama.

velosolex, votre vision d’image d’Epinal de la situation géo-politique internationale est vraiment très naïve.

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@Legestr glaz
L’histoire fait toujours peur à certains, et d’abord à Poutine,qui a revu de fond en comble celle de la Russie, a emprisonner des historiens, et fait taire toute voix divergeante de celle aboutissant à son dahu à deux bosses : L’ukronazi, parallèle exact de la construction Hitlérienne du Juif Süss....Il faut rendre haïssable celui qu’on écrase, et l’opération spéciale sur fond de volonté d’anexion et aussi le copié collé de la main mise de Hitler sur les Sudètes Tchèques, soi disant elles aussi discriminées...Les Tchèques se sont rendus, ont levé le drapeau blanc, mais ça n’a pas suffi à Hitler. Les Ukrainiens le savent trop bien. Ils jouent leur peau !
Connaitre l’histoire de cette époque est intéressant, car on y trouve tout ce que la Russe met en action. Sautez les pages de 1940 et vous avez 42, une hyptothèse sur l’avenir très vraisemblable pour notre avenir, même si nous le refoulons. Il ne faut pas croire que les histoires génocidaires ne se reproduiront pas, car Poutine semble décomplexé de toute limite. En 1940 personne ne pensait envisageable une telle horreur. Les Polonais, qui voulaient eux aussi se débaraser de leurs juifs, n’envisageaient tout de même par deux secondes l’holocauste, mais une émigration massive. . Ils étaient tout de même très dubitatifs quand Hitler qui voulait les rallier à l’axe, évoquait le transfert des juifs en Palestine ou à Madagascar, pensant avec raison qu’il était impossible matériellement et politquement. Coincés entre deux monstres, Hitler et Staline, qu’ils connaissaient bien trop, ils firent le gros dos et tentèrent de gagner du temps, et de rester neutre. On sait maintenant en quoi consistait le voyage à Madagascar.....
« Terre Noire » de Timothy Snyder date de 2016. Il évoque dans son livre annonciateur le passé, celui de l’indispensable conquète du « Liebenstraum », ou « espace vital », cher aux nazis. Pour eux la seule écologie saine consistait à éliminer l’ennemi politique, pour en purifier la terre. 
Celle ci ne pouvait se réaliser que si l’Allemagne détruisait d’autres états. Au début, Staline l’a aidé dans son entreprise, en lui fournissant vives et matière première. Puis l’invasion de L’URSS a crée une nouvelle dimension à la possibilité d’un crime endémique, autorisant la disparition de millions de personnes. « Terre noire », c’est bien sûr celle très riche d’Ukraine, source des enjeux
En conclusion de son livre, Snyder débouchait en 2016 sur les perspectives d’un renouvellement possible, et même probable, des massacres de masse. Avec la montée des périls climatiques, et la course aux matières premières, et aux terres agricoles, il avait mis en avant combien l’Ukraine était au centre des appétits, au delà du nationalisme de facade, servant à pousser les gens en avant. Les visions Hitlérienne de l’espace et du temps, sont bien maintenant en force dans cette volonté d’anexion. Poutine dit des Ukrainiens, que leur peuple n’existe pas, que ce nom est pure invention. . C’est exactement ce que disait Hitler des Polonais. Tout le monde sait que se qui s’est passé ensuite. Pour les juifs, il n’utilisait pas même ces euphémismes. Il fallait « les deménager ». Poutine s’emploie déjà à cela avec les Ukrainiens. Un million d’entre eux ont disparu dans l’immense Russie

@velosolex

Vous n’avez rien compris et, par dessus le marché, vous ne voyez rien venir.

Ne changez pas si cela vous rassure.

@velosolex

Preuve que vous n’avez rien compris du tout et que vous refusez d’examiner la réalité en face. Vous écrivez des « non sens » absolus sans même vous en rendre compte. Copié-collé : 
... « Avec la montée des périls climatiques, et la course aux matières premières, et aux terres agricoles, il avait mis en avant combien l’Ukraine était au centre des appétits, au delà du nationalisme de facade, servant à pousser les gens en avant. Les visions Hitlérienne de l’espace et du temps, sont bien maintenant en force dans cette volonté d’anexion. »...

Je vous fais remarquer 2 choses.
— La première. La Russie de Poutine n’a pas annexé les terres à blé de l’Ukraine.
— La seconde. Ce sont des groupes financiers des USA qui se sont « offert » des droits d’exploitation des terres à blé ukrainiennes.

... « En 2021, une loi sur la vente des terres agricoles est entrée en vigueur en Ukraine. D’après le média Australian national review, des firmes américaines ont profité de cette législation pour investir massivement dans le pays. 40% des terres cultivables en Ukraine est désormais contrôlé par des capitaux américains »...
https://www.ritimo.org/A-qui-profite-vraiment-la-creation-d-un-marche-des-terres-en-Ukraine

Décidément vous êtes dans un aveuglement permanent velosolex. Sortez de votre torpeur.

@Legestr glaz
 
 les trolls n’ont aucun argument. Dépourvus d’intelligence, de culture, d’imagination, leurs posts sont tous identiques : retournement de la raison et inversions de charge de la preuve.
C’est typiquement ce que Racamier

appelait la pensée perverse.
 
« C’est quoi la pensée perverse ? Prenons la pensée analytique ; retournons là ; et nous voyons la pensée perverse »