Vernissage
La coupe est pleine.
Ils exposent, ils s'exposent et attendent de nombreux visiteurs le cœur rempli du désir de séduire, de toucher, de trouver des regards bienveillants. Ils ont choisi leurs œuvres avec soin, pensé une cohérence dans celles qu'ils vont ainsi offrir à l'admiration d'inconnus. Ils ont mis beaucoup d'eux-mêmes dans ces réalisations qui les dévoilent et les racontent, les mettent à nu et en danger.
Ils connaissent l'angoisse de l'ouverture, ce moment terrifiant où enfin, ce qui leur a demandé tant de patience et d'effort, tant de temps et de réflexion sera présenté au grand jour devant des amis et des inconnus. Ils redoutent leurs réactions, craignent des remarques acerbes, espèrent approbation ou mieux encore admiration en rêvant d'une vente qui matérialiserait un coup de cœur.
La vente, ils la redoutent tout comme ils la désirent. Ce sera dire adieu à ce tableau avec lequel ils ont été en communion pendant si longtemps, c'est ne plus jamais le voir, le toucher, éventuellement le retoucher. C'est le voir partir pour un ailleurs loin d'eux, ne plus savoir rien de lui. C'est une forme d'abandon qui matérialise une réussite, une certaine forme de reconnaissance.
Inquiets et exaltés par ces idées troubles et confuses, ils sont dans l'attente et l'angoisse de l'ouverture de l'exposition. L'heure est venue de ce moment tout particulier du vernissage, cette ouverture solennelle des portes aux regards aussi inquisiteurs que gourmands. C'est du moins ce qu'ils espèrent.
Ils arrivent, endimanchés. Beaucoup ont fait des efforts de toilette. Le moment est d'importance ; il convient de s'y montrer pour certains, le passage est obligé ; il faut se plier à cette corvée pour d'autres, l’événement attire quelques curieux ; ils promèneront un regard bienveillant. Il y a les officiels, certains sont là pour honorer un statut, d'autres par goût personnel. Tous constituent un public si disparate que les artistes ne sentent déplacés parmi eux.
Le ballet débute par le tour des invités. Combien ont pris le temps de parcourir toutes les œuvres ? Il y a bien eu le tour des notabilités, accompagnées par l’organisateur ou le commissaire de l’exposition, une troupe suit à distance ce cortège convenu. Les artistes un à un ont droit à un petit commentaire, une apologie succincte de leur travail, un mot flatteur, un regard rapide avant de passer au suivant au pas de course.
Le moment des discours arrive. C'est le passage obligé avant l'ouverture des bouteilles de champagne et la curée vers les petits fours. Il convient de ne pas lorgner vers les préparatifs du traiteur et feindre l'intérêt et la politesse. Certains se mettent en position pour parvenir les premiers au buffet, d'autres s'écartent pour converser à l'écart des palabreurs, quelques-uns s'isolent pour ne se préoccuper que de leur téléphone. Les autres tentent de faire bonne figure devant un parterre d'orateurs à la petite semaine.
L'usage du micro demeure une variable aléatoire dans ce genre de cérémonie comme si se faire réellement entendre n'avait pas la moindre importance. Le brouhaha dans pareil cas est l'expression même que les paroles s'envolent devant une assemblée préoccupée seulement de se trouver bien placée sur la ligne de départ pour les nourritures terrestres. On mesure bien que les propos tenus n’aient pas grand-chose à voir avec ce qui est exposé. Il est d'ailleurs si difficile d'évoquer ce sujet si complexe de la création artistique…
Le micro finit par se taire. La ruée peut commencer. C'est le moment choisi par les spécialistes de la chose pour arriver sans avoir eu à piétiner d'impatience. Ils vont directement à la grande table sans même prendre le temps d'un rapide coup d'œil. L'estomac a ses raisons que le regard ignore. Il s'agit alors de discourir, de converser, de ratiociner une coupe à la main et la bouche pleine tandis que les artistes exposés se désolent de tant d'indifférence. Il leur appartient encore de surveiller leurs tableaux délaissés. Quelques mains adroites pourraient décrocher le pompon sans bourse déliée. Dans un vernissage, tous ne sont pas sages.
44 réactions à cet article
-
Bonjour, C’est Nabum
Beaucoup de vérités dans cette description.
Mais il convient de nuancer : le tableau que vous brossez est celui des vernissages mondains qui ont plus l’allure de pince-fesses que de rencontres entre amis et clients sans manière autour d’un simple verre de vin ou d’un pastis.
J’ai participé — comme peintre amateur et comme ami d’artistes — à différents vernissages, le plus souvent d’expositions collectives, et le fait est que très peu ressemblaient à cette description. Les exposants n’étaient d’ailleurs quasiment jamais « endimanchés ».
Je n’en ai pas moins reconnu le vernissage d’une exposition dédiée par une galerie du 6e arrondissement de Paris à l’un de mes amis peintres bretons hélas ! décédé. Nous nous étions beaucoup amusés — lui moins que moi car il était sollicité — à observer les comportements, notamment des invités parisiens de la galeriste.
-
@Fergus
En fin de compte, les vrais artistes sont les sponsors
-
Bonjour, charlyposte
Je ne comprends pas le sens de ce commentaire.
-
@Fergus
Hélas, tous ces décideurs, VIP et people ne font que tapisserie
La seule croûte qui vaille à leurs yeux est celle du pâté -
@Fergus
Quelle est le différence avec Séraphine de Senlis, Picasso et Van Gogh ??? -
@ C’est Nabum
« tous », non, il en est qui sont sincèrement intéressés, même s’ils ne constituent pas la majorité du genre.
-
@ charlyposte
« Quelle est le différence avec Séraphine de Senlis, Picasso et Van Gogh ??? »
L’histoire des peintres est très différente, et il n’y pas forcément lieu de placer certains sur un piédestal relativement aux autres parce qu’ils ont eu une vie de galère ou d’effacement !
La seule chose qui compte, c’est que leurs oeuvres soient capables de toucher un public, qu’il soit large ou confidentiel. -
@Fergus
On va dire que Picasso avait un bel entourage et des sponsors hors pair... tel que Cocteau par exemple et tout autant politiquement avec son tableau * GUERNICA * -
@ charlyposte
Il n’empêche que Picasso a été un grand artiste.
Dommage qu’il ait été également un odieux personnage mais aussi un commerçant madré qui a tiré énormément de fric de la vente de milliers d’assiettes sur lesquelles il s’était contenté de mettre deux ou trois coups de pinceaux pour les destiner à la foule des gogos. -
@Fergus
À lui seul ou presque Picasso fut une sacrée manne pour l’industrie du pinceau, de la gouache, des toiles et celui de la poterie -
@Fergus
J’ai mouillé ma chemise pour la réussite de cette exposition et c’est l’un de mes meilleurs souvenirs de mes 15 ans sur Mediapart !!!
BILLET DE BLOG 9 AOÛT 2014
Le vernet (près de Vichy) Exposition de peinture de M art’In du 12 au 24 août tous les jours- 11/08/2014 09:37
- PAR VIVRE EST UN VILLAGE
Le Vernet (près de Vichy)
Salle Robert Devaux
place de Marcel Guillaumin
Exposition de peinture de
M art’IN
Du 12 août au 24 août 2014
De 14h à 19h Tous les jours
Les « toiles du bonheur » sont en chemin entre Louannec (près de peros-Guirec) et Vichy dans une très belle camionette blanche conduite par une très belle peintre dans tous les sens du mot...
A bientôt. Amitié.
-
@Vivre est un village
- 12/08/2014 13:31
- PAR SARA PLICHTOVA
Merci pour cette découverte et cette invitation ! J’essayerai de glisser un mot sur cette exposition jeudi prochain à « Contre-Histoire », bien que ce ne soit pas le sujet cette semaine. J’y reviendrai la semaine prochaine à « Mais où est donc Chronik’Art ? » , émission que nous faisons alterner avec celle d’histoire. Ces émissions hebdomadaires et en direct m’empêchent de m’éloigner vraiment de Toulouse, car les préparations de Contre-Histoire sont très dévorantes, et Chronik’Art prend aussi beaucoup de temps... les artistes étant très souvent imprévisibles ! Je transferts cette belle affiche et les infos sur ma page FB et je vous souhaite à tous une belle journée et une très passionnante exposition,, avec plein de rencontres d’amateurs éclairés pour ce beau travail !
- 14/08/2014 09:01
- PAR VIVRE EST UN VILLAGE
Le vernissage, à 18h30 se présente sous les meilleurs auspices dans la commune du Vernet.
Monsieur le Maire est un amateur d’art éclairé et conçoit, chaque année, un programme d’expositions qui attire un public éclairé sur plusieurs centaines de kilomètres.
Il est, vraiment, le très riche successeur de Monsieur Gérard Charasse, député de l’Allier régulièrement réélu depis de nombreuses années et initiateur d’un projet de loi pour que l’affreuse expression « régime de Vichy » soit remplacée par "régime de Philippe Pétain.
Les 4 toiles que M art’In (alias Martine Prud’hom) de 2 m X 2.5 mètres avait initialement réalisée pour enrichir la commémoration du 10 Juillet au bar de l’horloge, buvette de l’opéra de Vichy, ont fait l’honneur de cette soirée très réussie.
Un deuxième vernissage aura lieu aujourd’hui, tout près de la mairie de Vichy au bar de la poste pour un autre public peu au fait du travail des peintres d’aujourd’hui. A bientôt. Amitié.
-
@Vivre est un village
- 20/08/2014 08:52
- PAR VIVRE EST UN VILLAGE EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE VIVRE EST UN VILLAGE LE 19/08/2014 11:26
Tout près du marché d’Alligre, donc de tes bureaux à Mediapart, Géraldine Delacroix, est un lieu magique nommé « Café de la commune Libre d’Aligre »...
Sais-tu, Géraldine, qu’à la fin de l’une de nos cérémonies « double biseuses » en compagnie de notre militant de très haut vol opposé, entre autres, à l’aéroport des Landes, nous avons, lui et moi, pleurer comme des madeleines à la terrasse de ce café qui se trouve être, aussi, la cour de récréation d’une école maternelle...
Les larmes de ce géant, force de la nature, irrigue toujours ma pensée comme mes larmes irriguent sans doute cette illusion que l’immensité de mon carnet d’adresse dont la seule immensité est peut être ton nom et peut être quelques noms de Mediapart Je me rappelle mon fier mouvement de menton devant la porte de Mediapart et ma tranquille sécurité que cette porte qui m’a menée à toi allait s’ouvrir.
J’ai, récemment, essayé de placer la peinture « Pom Pom » de notre abonnée M art’In alias marine Prud’hom dans cet établissement nommé la commune, avec pour seul résultat l’admiration d’une nouvelle abonnée de Mediapart...
A bientôt. Amitié.
-
@Vivre est un village
Je me rappelle la merveilleuse critique d’art réalisée, en temps réel, par cette femme qui n’avait jamais mis les pieds dans la moindre galerie d’art .
Mes larmes me surgissent aujourd’hui, à nouveau, cette fois ci pour célébrer la première exposition de M art’In, alias martine Prud’hom dans un lieu dit « populaire », complémentaire à l’exposition principale du Vernet, dans une église transformée en salle d’exposition où Monsieur le Député Gérard Charasse ancien maire du Vernet.
En l’occurrence, il s’agissait du Bar de la Poste en plein centre de la ville de Vichy dont le patron se nommait Ali...
Sa critique particulièrement savante du travail de Martine Prud’hom http://www.martin-galerie.com/index.php?p=index reamrquée, aussi, par Chantal Evano co-fondatrice avec son époux de CAMedia lieu ouvert aux idées, aux envies, aux initiatives pour ceux qui aiment contribuer au participaitf de Mediapart https://presite.mediapart.fr/contenu/le-projet.html qui peut être le nôtre !!!
-
@Vivre est un village
Au cas où tu ne t’en serait pas rendu compote, Fergus, je suis très heureux de notre rencontre dont le déclic fût Mélusine, notre amie de Mediapart puis d’Agoravox réduite à souffrir le moins possible de son exclusion d’Agoravox...
A bientôt. Amitié. -
@Vivre est un village
S’exposer
Sortir du cadre
Il y a des paradoxes qui méritent qu’on les décrive à traits grossiers afin d’esquisser les mystères qui régissent cette curieuse volonté de se produire en public. Que ce soit par le truchement d’une création plastique ou par la mise en danger de son propre corps devant des spectateurs toujours prompts à tirer sur tout ce qui bouge, l’artiste s’expose bien plus qu’il n’expose son savoir-faire et son expression artistique.
C’est d’abord lui qu’il place au centre de la lumière, avec ou sans projecteur, c’est lui ou son double qui se trouvent sur le devant de la scène. Devant les regards inquisiteurs des quelques personnes qui lui ont fait l’aumône d’une attention, il risque gros et en premier lieu, non pas les balles perdues mais plus précisément les dos qui se tournent, les passants qui ne s’arrêtent pas, les indifférents pour qui il n’est qu’une toile de fond, les malotrus qui font comme s’il n’existait pas.
L’artiste espère un peu de considération lui qui expose sans pudeur l’arrière-cour d’une âme qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Interrogations, doutes, inquiétudes, craintes, peurs sont les sujets qu’il tente de coucher sur la toile ou dans ses œuvres, de mettre en scène afin de partager sa vision du monde sans fard ni retenue.
Cette exposition serait d’une totale vacuité s’il y avait, dans l’assistance, des êtres attentifs qui sont en mesure de traquer sa personnalité, de lire dans ce qu’il propose la profondeur de sa personnalité, la substance même de son discours. Hélas, ou fort heureusement, ces esthètes éclairés sont rares. Le plus souvent, les curieux se contentent simplement d’en rester à la surface des choses, s’en prendre la peine d’aller au-delà du visible afin de pénétrer le sensible.
Exposer suffira, s’exposer n’est certes pas de mise quand le picorage est la règle du côté des invités qui viennent surtout pour un vernissage, quelques petits fours et l’occasion de croiser de nombreux amis. Le bavardage et la déambulation sont préférables à l’arrêt sur image, à l’introspection d’un tableau, à la contemplation d’une sculpture, à l’admiration silencieuse d’une œuvre, au décryptage d’un discours sous quelque forme que ce soit.
L’expression du visiteur ne sera alors constituée que de fadaises aimables, d’un enthousiasme de façade, de propos convenus qui viendront mettre du vernis afin que seul le locuteur de passage brille en société. Il est important pour lui de sortir le mot qui fera date, la formule qui accrochera tous ses comparses, la comparaison qui servira de piédestal à l’artiste.
Puis, on fermera le ban, la foule se retirera et rien de cette chair qui a été mise en avant n’aura été évoquée par les picoreurs de l’instant. L’artiste restera en tête à tête avec lui-même, poursuivant inlassablement cette conversation intérieure dont il livre ici quelques bribes. Il s’est exposé sans avoir été dévoilé ni même compris. Il s’est mis à nu sans que quiconque l’ait remarqué.
D’autres ont compris et se refusent à l’indifférence. Ils franchissent le pas, se mettent en danger, font de leur propre corps l’enjeu de leur création. Ils confondent l’art et le spectacle, faisant alors performance pour attirer les regards, toucher les adeptes de l’enthousiasme convenu. Ils se perdent dans une démarche qui n’a plus rien à dire sur le fond des choses, ils sortent du cadre pour céder à la vacuité de cette société.
S’exposer c’est continuer inlassablement d’espérer qu’un regard, rien qu’un seul, se posera un jour sur sa production en s’exclamant : « Je t’ai compris ! Je t’ai découvert ». Si des artistes attendent simplement la vaine promesse d’une vente, ils s’exposent à bien des désillusions. L’art n’est pas marchand, il prend date avec l’avenir sans jamais exposer son auteur à la renommée, à la richesse, à la gloire. Ces vains espoirs qui deviennent fardeaux tout en exposant ceux qui en bénéficient au risque de n’avoir plus rien à dire.
À contre-jour.
-
@Fergus
Je comprends parfaitement, hélas...
En essayant de placer cette pienture http://lesnewsdemartin.blogspot.com/2013/05/harmonie.html aun près d’une galerie de peinture de la place des Vosges à Paris, un marchand de peintures c’est, ,comme moi, émerveillé de la qualité de cette peinture par ailleurs présentée ici : https://blogs.mediapart.fr/m-artin/blog/250513/harmonie avec ce texte :Où es-tu harmonie ?
Les banques de hasards
T’ont filé des ennuisJ’te vois sur le quai du départ
Tu te plies en colis
Ficelé, empaqueté, hagard
Perdu dans tes oublis
Comme un tison à part
T’éteins-tu ? braise de nuit
Poursuis-tu le cafard
A la peur envahie
Prend un rancard
Colle-toi à la survie !!!
-
@Vivre est un village
La chute du récit a été « cette peinture est bien trop, belle pour ma galerie »...
Moi je vends ce que le client me commande, même si c’est le portrait de son chien,, pour vu qu’il m’explique de quelle esthétique ou « esthétique » il se revendique...
A bientôt. Amitié. -
@C’est Nabum
L’artiste espère un peu de considération lui qui expose sans pudeur l’arrière-cour d’une âme qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Interrogations, doutes, inquiétudes, craintes, peurs sont les sujets qu’il tente de coucher sur la toile ou dans ses œuvres, de mettre en scène afin de partager sa vision du monde sans fard ni retenue.------------------------------------—
Celui qui aime un artiste espère un peu de considération pour cette considération, lui qui expose sans pudeur l’arrière-cour d’une âme qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Interrogations, doutes, inquiétudes, craintes, peurs sont les sujets qu’il tente, aussi de mettre en valeur, dans une mise en scène pour faire partager une vision du monde, parfois synchronique, du monde sans fard ni retenue...A bientôt. Amitié.
-
@Vivre est un village
j’espère toujours et je ne vois rien venir
-
@Vivre est un village
C’est Nabum 4 novembre 16:51@Vivre est un village
S’exposer
Sortir du cadre
OUI, BIEN EVIDEMMENT !!!
A bientôt.
Amitié. -
@Vivre est un village
C’est une évidence
-
@C’est Nabum
Espérer sans agir n’est rien...Agir est créateur d’espoir mais pas de réalisation...Souvenir du combat que j’ai livré pour toi chez L’Harmattan, projet que je trouve toujours aussi bon de t’appuyer sur le musée du Canal du Berry https://museecanaldeberry.fr, dans le département de l’Allier, donc bénéficiant de la promotion de l’office du tourisme de Vichy...
Pour venir en cette belle ville de Vichy, la condition nécessaire est d’en avoir le désir et contre l’absence de désir que dire d’autre que « obligation de moyen et non de résultat »...
A bientôt.
Amitié. -
@Vivre est un village
Vous m’avez donné un sujet de texte
merci -
@C’est Nabum
Tu exposes ton billet, nous s’exposons nos idées et nous attendons de nombreux commentaires le cœur rempli du désir de séduire, de toucher, de trouver des regards bienveillants. Ils ont choisi ce billet avec soin, pensé une cohérence dans celles qu’ils vont ainsi offrir à l’admiration d’inconnus. Ils ont mis beaucoup d’eux-mêmes dans ces rédactions qui les dévoilent et les racontent, les mettent à nu et en danger.
Ils connaissent l’angoisse du participatif https://presite.mediapart.fr/contenu/le-projet.html, ce moment terrifiant où enfin, ce qui leur a demandé tant de patience et d’effort, tant de temps et de réflexion sera présenté au grand jour devant des amis et des inconnus. Ils redoutent leurs réactions, craignent des remarques acerbes, espèrent approbation ou mieux encore admiration en rêvant d’une vente qui matérialiserait un coup de cœur.
Les commentaires, nous les redoutons tout comme nous les désirons...
A bientôt. Amitié.
-
@Vivre est un village
Je m’expose plus que je n’expose
-
@Fergus
Je n’en ai pas moins reconnu le vernissage d’une exposition dédiée par une galerie du 6e arrondissement de Paris à l’un de mes amis peintres bretons hélas ! décédé. Nous nous étions beaucoup amusés — lui moins que moi car il était sollicité — à observer les comportements, notamment des invités parisiens de la galeriste.Je le crois volontiers...
A bientôt.
Amitié. -
Comme quoi il ne suffit pas de vernir pour verdir l’art soi-disant avec pignon sur rue à condition de peindre loin du centre ville !!! hum
-
@charlyposte
Vernis soit celui qui brille dans cette société du clinquant
-
@C’est Nabum
Sachant que le marché de l’art n’est pas soumis à l’impôt..... on est jamais très loin du blanchiment sous couvert d’un vernissage en escarpins avec une belle chemise blanche et des cheveux hyper gominé ! -
Ce (ceux) qui passe le temps en matière d’art ...
-
@Aita Pea Pea
Pardon
c’est trop tard
-
C’est exactement ça....la bouffe !!
-
@juluch
Les croutes et les vieux croutons
-
Ne soyez donc pas si timide !
Faites-vous offrir une toile, des pinceaux et des couleurs, et peignez vos contes.
S’il n’y a que cela, j’offre la prochaine fournée de petits fours lors de votre première exposition.
Un peu d’humour puisque vous êtes morose.
-
@sylviadandrieux
Mots roses et pas que
-
@sylviadandrieux
Ne jamais être timide, ni ici, ou Mélusine a perdu ses droits à rédiger un commentaire de manière définitive, où à Mediapart où j’ai perdu ce même droit pendant 3 mois jusqu’au 18 décembre...
Faites-vous offrir une toile...
J’ai acheté cette toile http://www.martin-galerie.com/images/descriptif/l-eau-la.jpg, lorsque je tourne la tête à gauche, je l’admire et je m’en inspire tous les matins de lundi à dimanche de 8h30 à 11h30 et je cous souhaite une émotion comparable !!!
Mes pinceaux et mes couleurs, et la peinture de mes commentaires ICI et à Mediapart, prennent leur source dans cette peinture !!!
S’il n’y a que cela, j’offre la prochaine fournée de petits fours lors de votre première exposition.
Un peu d’humour, même si vous n’êtes pas du tout morose !!!
A bientôt.
Amitié.
-
@Vivre est un village
Un peu d’humour, même si vous n’êtes pas du tout morose...à chanter sur l’air de https://www.youtube.com/watch?v=Qyclqo_AV2M Try to see it my way,
Essaie de le voir à ma façon
Do I have to keep on talking till I can’t go on ?
Dois-je continuer à parler jusqu’à n’en plus pouvoir ?
While you see it your way,
Alors que tu suis tes idées
Run the risk of knowing
Nous courrons le risque de découvrir...toutes les joies de notre participatif https://presite.mediapart.fr/contenu/le-projet.htmlA bientôt.
Amitié. -
@Vivre est un village
Merci
-
@C’est Nabum
Cet après-midi, après avoir écouter Cécile Sourd https://www.medianes.org/cecile-sourd-mediapart-chemins/, je me sens plus prés des joies de notre participatif car elle a été 5 ans en symbiose avec Marie-Hélène Smiejan
https://presite.mediapart.fr/atelier-journal/equipe/marie-helene-smiejan.html qui, peut être, est en Chine, peut être avec Tierry Ternissien d’Ouville
https://blogs.mediapart.fr/tto/blog qui remplaça, au pied levé, Edwy Plenel en cette occasion https://blogs.mediapart.fr/serge-koulberg/blog/110311/ou-va-le-club-ma-contribution-au-debat-de-la-journee-portes-ouvertes-de-mediapart...A bientôt.
Amitié. -
@Vivre est un village
Gestion/finance/RH
Angélique Bourgeois
Céline Brizard
Simon Gamelon
Louis Hammel
Delhia Ikhlef
Maxime Lefebure
Sophie Leperrier
Laura Seigneur
Marie-Hélène Smiejan (en retraite après avoir retiré son capital investi à Mediapart)
Cécile Sourd (Directrice Générale de Mediapart avec 7% du budget total dont 0 % en ressource sociologique)
Hélène VandenbilckeGrosse tristesse avec l’éclaire de joie de verbe de Cécile Sourd...
Try to see it my way,
Essaie de le voir à ma façon
Do I have to keep on talking till I can’t go on ?
Dois-je continuer à parler jusqu’à n’en plus pouvoir ?
While you see it your way,
Alors que tu suis tes idées
Run the risk of knowing
Nous courrons le risque de découvrir
That our love may soon be gone.
Que notre Mediapart et notre Agoravox peuvent bientôt s’éteindreWe can work it out,
On peut arranger ça,
We can work it out.
On peut arranger ça,Think of what you’re saying.
Pense à ce que tu dis
You can get it wrong and still you think that it’s alright.
Tu peux avoir tort et pourtant tu penses avoir raison
Think of what I’m saying,
Pense à ce que je dis
We can work it out and get it straight,
On peut arranger ça tout de suite
Or say good night.
Ou se dire bonne nuit -
@Vivre est un village
????
-
@C’est Nabum
Dans toutes les entreprises, (Mediapart est une entreprise), dans tous les gouvernements (Mediapart exerce une gouvernance), les choix budgétaires sont essentiels !!!
Nommer Cécile Sourd DIrectrice Générale de Mediapart avec, seulement 7% du budget est une insulte pour Cécile Sourd et pour nous tous intéressé (e) s par notre projet de participatif https://presite.mediapart.fr/contenu/le-projet.html ...
Par ailleurs, des acteurs essentiels du participatif tels que Géraldine Delacroix, Vincent Truffy https://presite.mediapart.fr/atelier-journal/equipe/vincent-truffy.html ...
Le résultat de ces carences est dramatiques pour certains abonné (e) s comme Mélusine, Sans modération, Rocafortis et de nombreux abonné (e) s est dramatique, alors que, souvent, la Valeur Ajoutée qu’ils apportent à Mediapart est importante...A bientôt.
Amitié. -
@Vivre est un village
A lire absolument en souhaitant bonne chance à Cécile Sourd
https://www.dunod.com/histoire-geographie-et-sciences-politiques/origines-du-plan-marshall-mythe-aide-americaineA bientôt. Amitié.
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON
