• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Pensées des morts...

Pensées des morts...

JPEG

Un poème de Lamartine adapté et mis en musique par Georges Brassens : deux poètes réunis pour des pensées qui s'adressent à nos chers disparus... un chef d'oeuvre de tendresse, de mélancolie et d'harmonie !

 

Le poème s'ouvre sur l'évocation de l'automne sans que cette saison soit nommée : le poète nous fait voir un tableau empli de mélancolie, utilisant le terme "voilà" réitéré qui prend tout son sens étymologique.

La nature d'abord :" les feuilles sans sève qui tombent, le vent qui à l'inverse s''élève, l'errante hirondelle solitaire au dessus des marais". Et les humains ensuite représentés par l'enfant des chaumières, intégré lui-même dans un décor naturel : on voit le geste de cet enfant qui "glane le bois tombé des forêts" en vue de l'hiver et du froid qui s'annoncent.

La perception visuelle est mise en jeu, mais aussi la sensation auditive avec le vent personnifié "qui gémit", ce qui participe à la tristesse de ce tableau.

 

Le verbe "tomber" utilisé à deux reprises dans la strophe suggère la thématique de la mort et apparaît encore dans la deuxième strophe avec cette périphrase : "c'est la saison où tout tombe".

Le mot "vents" est employé au pluriel dans une expression très forte : "aux coups redoublés des vents". puis encore au singulier et il devient le symbole de la faucheuse, puisqu'il "vient de la tombe" et qu'il "moissonne les vivants" image brutale de la mort.

 

Comparés à une "plume inutile que l'aigle abandonne aux airs", les morts sont l'image de la fragilité, de l'insignifiance... alors que d'autres plumes apparaissent, signe d'un cycle renouvelé de la vie.

Pourtant, le poète souligne la perte irréparable de ceux qui ont péri en employant la première personne et en faisant part de son expérience douloureuse :

"C'est alors que ma paupière
Vous vit pâlir et mourir
Tendres fruits qu'à la lumière
Dieu n'a pas laissé mûrir"

 

Le poète évoque alors sa solitude, son désarroi avec cette question : "Où sont ceux que ton coeur aime ?"

Puis, il énumère dans les strophes suivantes un ami d'enfance perdu, une jeune fiancée morte trop tôt, un père, un frère, une soeur disparus.

Le poète fait parler tous ces êtres chers disparus à travers des discours directs, une façon de les faire revivre et de ne pas les avoir totalement perdus.

Et il résume ainsi :

"Tous ceux enfin dont la vie
Un jour ou l'autre ravie,
Emporte une part de nous
Murmurent sous la pierre
Vous qui voyez la lumière
De nous vous souvenez vous ?"

On retrouve, dans un discours direct, un appel au souvenir, et en plus une question, peut-être un doux reproche empli de mélancolie...

 

Et le poème s'achève sur l'évocation de l'automne, avec un retour à la première strophe, comme un cycle immuable qui se perpétue.

 

La mélodie très douce, langoureuse et tendre vient souligner toute la mélancolie du texte.

 

Les paroles :

https://www.paroles.net/georges-brassens/paroles-pensee-des-morts

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2023/10/pensees-des-morts.html

 

Vidéo :

 


Moyenne des avis sur cet article :  1.17/5   (24 votes)




Réagissez à l'article

44 réactions à cet article    


  • Sirius Grincheux 2 novembre 2023 09:26

    ou : comment tuer un texte qui ne demandait rien à personne


    • Gégène Gégène 2 novembre 2023 09:27

      @Grincheux

      tu m’as ôté les mots du clavier smiley


    • rosemar rosemar 2 novembre 2023 09:32

      @Grincheux

      Votre pseudo vous va si bien !

      GRINCHEUX, GRINCHEUSE
      xixe siècle. Dérivé de grincher ou variante dialectale de l’ancien grinceur, « qui grince facilement des dents ». Qui est ordinairement d’une humeur maussade, revêche ; qui trouve à redire à tout. Un homme grincheux.


    • Sirius Grincheux 2 novembre 2023 09:42

      @rosemar

      Que voulez-vous ?

      La dégradation physique et la fatigue psychique dues à la vieillesse transforment souvent les subversifs en grincheux.

      Ça n’est pas drôle pour l’entourage, mais encore moins pour l’intéressé, pour tout vous dire.


    • Aristide Aristide 2 novembre 2023 10:40

      @Grincheux

      Vous avez raison, Rosemar est une spécialiste de l’autopsie de la poésie. 


    • Sirius Grincheux 2 novembre 2023 11:05

      @Aristide

      quand j’allais au lycée, on disséquait des grenouilles

      à la fin de l’heure de TP, c’était pas beau à voir


    • Seth 2 novembre 2023 12:01

      @Grincheux

      Et en plus un poil gnangnan le texte... smiley


    • Gollum Gollum 2 novembre 2023 12:13

      @Seth

      Très scolaire en fait... Elle a visiblement la nostalgie de son job..



    • rosemar rosemar 2 novembre 2023 12:49

      @Grincheux

      Mais devriez savoir ça : comparaison n’est pas raison...


    • Seth 2 novembre 2023 12:52

      @Grincheux

      Voui si l’on y rajoute l’embryon d’analyse de texte, c’est bien cela.

      Il faut voir ce que ce pauvre Brassens a fait des textes des autres quand il les « mis en musique ». C’est comme ça qu’on dit même si en fait de musique, ça se discute... Voir la Ballade des Dames du Temps Jadis, une pure horreur !

      Là l’accompagnement n’est pas compliqué : arpèges jusqu’à plus soif.
      Musicalement, c’est niveau zéro. Espérons que Rosemar n’enseignait pas la zikmu parce qu’elle a un goût plutôt discutable avec un petit côté musique gentillette pour pucelles du 19ème. smiley



    • Seth 2 novembre 2023 12:57

      @Seth

      Adressé à Gollum.

      Problème de routage répétitif...







    • Seth 2 novembre 2023 13:19

      @Seth

      Une valse primaire et lourdingue. C’est complètement déplacé.


    • Seth 2 novembre 2023 13:25

      @Seth

      C’était une référence à Villon. Pour le reste laissez tomber, je connais toutes ces erreurs musicales et maintenant vieillottes et je maintiens mon jugement.

      De manière générale, je n’ai jamais été émerveillé par Brassens à 1 ou 2 exceptions près. Textes discutables et musique simplette, répétitive et sans création. Unez bonne manière de faire raquer « la gauche » en jouant à l’anar. Et il n’a pas été le seul.


    • rosemar rosemar 2 novembre 2023 13:52

      @Seth

      Bon si vous n’aimez pas Brassens, c’est votre choix... mais heureusement, Brassens reste une référence dans la musique et la poésie...


    • Fergus Fergus 2 novembre 2023 14:10

      Bonjour, Seth

      Désolé, mais ce que vous dites sur la mise en musique de poèmes écrits par François Villon, Victor Hugo, Paul Fort, Jean Richepin, Antoine Pol ou bien encore Aragon est absurde.
      Brassens a même sublimé certains de ces textes !!!

      « Textes discutables et musique simplette, répétitive et sans création »
       smiley Je n’ai qu’un mot à opposer à de telles énormités : grotesque  !


    • Christophe 2 novembre 2023 15:27

      @Fergus
      Tant je reconnais que Jean Ferrat chantant sur les textes d’Aragon est audible et musicalement bien construit, tant Brassens reste pour moi un guitariste assez médiocre qui ne répète que 5/6 accords sur sa guitare sèche, qu’il reprenne ou non des textes poétiques n’y change rien. Sa voix est assez minable, cela ne met pas en valeur un texte même écrit par un poète de bon niveau.

      J’ai en tête d’autres guitaristes bien plus doué que lui comme Django Reinhardt, Jimmy Hendrix, Stevie Ray Vaughan, ... enfin soyons un minimum sérieux avec la musique smiley


    • Fergus Fergus 2 novembre 2023 16:19

      Bonjour, Christophe

      Comparer Brassens à des guitaristes de rock ou de jazz manouche dont la finalité était (beaucoup trop à mon goût) la virtuosité n’a strictement aucun sens !

      Brassens n’a jamais prétendu être un grand guitariste (sa guitare n’a qu’une fonction d’accompagnement) ni même un grand chanteur : il ne voulait pas chanter ses textes, et c’est Patachou qui a insisté pour qu’il les chante lui-même dans son cabaret de la rue du Mont-Cenis à Montmartre. Une Patachou, fine connaisseuse de la chanson française, qui, après que Brassens soit arrivé dans son cabaret, l’a écouté et, subjuguée, a dit en parlant des chansons du début du poète sétois : « J’ai entendu 10, 20, 30 merveilles ».

      Cela dit, libre à vous de ne pas aimer. Mais les multiples récompenses qu’a reçues Brassens, notamment de l’Académie Française et de l’Académie Charles Cros, plaident pour lui, n’en déplaise à ses (rares) détracteurs, de même que les plus de 300 établissement scolaires qui sont dédiés à sa mémoire !!! 


    • rosemar rosemar 2 novembre 2023 17:25

      @Christophe

      Encore une fois, comparaison n’est pas raison ! Vous comparez des styles très différents, et nul de peut contester la valeur poétique des chansons de Brassens.


    • Seth 2 novembre 2023 17:25

      @Fergus

       smiley Vous avez de curieuses références. Les académies, les écoles...

      Les qualités artistiques ne se reconnaissent pas au moment de la sortie des œuvres alors qu’elles sont à la mode mais par la suite et après plusioeurs générations.

      Ce n’était pas un guitariste mais un grattouilleur, son sens mélodique relevait de la comptine, en bref sa musique était très moyenne.


    • Christophe 2 novembre 2023 18:12

      @Seth
      C’est comme vous le dites une question de temps. Les véritables artistes sont ceux qui perdurent dans le temps, on verra si Brassens sera reconnu dans 200 ou 300 ans comme une référence en la matière.

      Aujourd’hui on mélange allègrement capacité commerciale due à la mode et art et cela ne touche pas que la musique (enfin si la variété peut-être considérée comme de la musique smiley )


    • rosemar rosemar 2 novembre 2023 19:34

      @Christophe

      Brassens à la mode ! Mais, enfin, ses chansons sont intemporelles...


    • Seth 2 novembre 2023 20:21

      @Fergus

      « intemporelles » ? smiley


    • Sirius Grincheux 3 novembre 2023 10:47

      @Seth

      « Il faut voir ce que ce pauvre Brassens a fait des textes des autres quand il les « mis en musique ». »

      il a au moins eu le mérite de révéler à un certain nombre de personnes de très beaux textes comme celui d’Antoine Pol (complètement méconnu dans les lmanuels scolaires) : « les passantes »
      un peu comme Julien Clerc, avec le poème de 
      Marceline Desbordes-Valmore : "Les séparés« 
      dans ce cadre-là, ce sont dees »passeurs", et on peut lire les textes sans écouter les chansons en les remerciant d’avoir exhumer des perles enfouies


    • Christophe 3 novembre 2023 12:27

      @rosemar
      Comme le signale Grincheux, les textes repris de poètes sont intemporels, la musique et le chant d’un tel niveau de médiocrité ne sont pas à mon sens intemporels.

      Brassens était à la mode comme tout acteur de la variété, il reste une référence très ancrée dans le monde des enseignants de par leur approche idéologique de la société mais de là à faire de Brassens un grand artiste, arrêtez d’essayer de nous faire rêver, c’était juste un chanteur sans aucune envergure ni aucun art.


    • Christophe 3 novembre 2023 18:56

      @Fergus

      Comparer Brassens à des guitaristes de rock ou de jazz manouche dont la finalité était (beaucoup trop à mon goût) la virtuosité n’a strictement aucun sens !

      Bien au contraire, c’est mettre en évidence la médiocrité du soit disant artiste. Mon gendre, guitariste d’un groupe connu dans le monde (inconnu du grand public mais bon ...) est aussi compositeur musical de ce groupe. De vrais artistes qui écrivent et jouent non pour l’argent mais pour le plaisir de jouer.

      Cela met juste en évidence qu’il y a un facteur opportuniste dans le commerce de la musique qui n’a strictement rien à voire avec l’art musical.



      • Xenozoid Xenozoid 2 novembre 2023 16:23

               


        • rosemar rosemar 2 novembre 2023 21:42

          @Xenozoid

          c’est à dire ?


        • troletbuse troletbuse 2 novembre 2023 21:47

          @rosemar


        • charlyposte charlyposte 3 novembre 2023 12:35

          @troletbuse
          Sources ?


        • troletbuse troletbuse 2 novembre 2023 21:13
          Les complotistes avaient raison une fois de plus  smiley)  smiley
          (USA)
          Arrêt de la Cour suprême des États-Unis :
           Les vaccins Covid ne sont PAS des vaccins. Robert F. Kennedy Jr. a gagné son procès contre tous les lobbyistes pharmaceutiques.
           Les vaccins Covid-19 ne sont PAS des vaccins. Dans sa décision, la Cour suprême confirme que les dommages causés par les thérapies géniques à ARNm du Covid sont IRRÉPARABLES. La Cour suprême étant la plus haute juridiction des États-Unis, il n’y a plus d’appel et toutes les voies d’appel ont été épuisées.
           Dans un communiqué, Robert F. Kennedy a souligné que ce succès n’a été possible que grâce à la coopération internationale d’un grand nombre d’avocats et de scientifiques. Bien entendu, cette décision crée un précédent international.
           En particulier en Suisse, cette décision devrait avoir un impact, car la Suisse occupe une position particulière dans sa Constitution fédérale.  D’une part, le Code de Nuremberg apparaît à l’article 118b de la Constitution et en Suisse, l’utilisation inappropriée du génie génétique chez l’homme est interdite, selon l’article 119 de la Constitution fédérale. Ceci est complété par l’article 230bis de son Code pénal et cela signifie que les auteurs RISQUENT de passer jusqu’à 10 ans de prison.
           Mais cette décision historique devrait également faire réfléchir le reste du monde, car le Code de Nuremberg a une validité internationale et est également contenu dans l’article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
           Dans le cas d’accusations criminelles, la déclaration devrait faire référence au scandale Contergan afin d’accorder un poids particulier à l’importance de ces accusations.
           L’avocat allemand Rainer Füllmich et plus de 100 autres avocats allemands sont activement impliqués dans ces affaires. AUCUN média n’en parle, ni en Suisse, ni en Europe.
           Malheureusement, il est presque mathématique que, étant donné qu’il s’agit d’un sujet perturbateur capable de modifier les plans financiers et économiques des puissants lobbys du secteur PHARMACEUTIQUE, l’opinion publique n’en soit pas informée. Nous sommes au milieu d’une campagne promotionnelle visant à inciter les gens à se faire vacciner puis à se faire vacciner à nouveau, avant l’hiver prochain.
           Il est très probable que si jamais la nouvelle de cette décision historique circule, ce sera trop tard pour permettre à la classe médicale corrompue, alignée sur les positions des lobbies pharmaceutiques, d’avancer le plus possible dans la campagne de vaccination.

           INVITONS donc toutes les personnes honnêtes et de bonne volonté à diffuser au maximum cet ARRÊT historique de la Cour Suprême des USA. Pour notre bien, mais surtout pour le bien de nos enfants et petits-enfants... ne permettons pas à des lobbyistes de ruiner irrémédiablement notre santé et mettre nos vies en danger.


          • troletbuse troletbuse 2 novembre 2023 21:17

            @troletbuse
            Pensées des morts

            Pensez à tous les moutons qui ont cru qu’on les injectait afin de ne pas attraper le covid.
            Et ils sont nombreux
            Ils savaient

            Il faut un Nuremberg 2


          • rosemar rosemar 2 novembre 2023 21:41

            @troletbuse

            Hors sujet !


          • troletbuse troletbuse 2 novembre 2023 21:46

            @Rosemar
            Hors sujet !

             ???????
            Ca vous défrise ? Eh bien tant mieux.
            Pourtant j’y parle de morts et on est bien le 2 novembre, le jour des morts.
            Enlevez vos œillères et arrêtez votre intox


          • charlyposte charlyposte 3 novembre 2023 12:44

            @troletbuse
            LOL smiley y parait que la vie après la mort est formidable à condition d’avoir en stock 72 vierges non féministes smiley j’imagine déjà la mort comme n’étant plus l’alpha et l’oméga, quelle tristesse  smiley


          • troletbuse troletbuse 3 novembre 2023 14:18

            @charlyposte
            Donc il suffit de 71 avec Rosemar smiley


          • charlyposte charlyposte 3 novembre 2023 12:53

            La vie c’est comme la mort....un mauvais moment à passer sans prise de tête !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité