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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Quand l’etymologie s’amuse

Quand l’etymologie s’amuse

« Etumos logos » le sens authentique

C’est la définition du mot étymologie

Celle-ci nous ouvre parfois des pistes surprenantes.

Nos ancêtres les Gaulois…mais alors pourquoi avons nous choisi de nous appeler les Français plutôt que les Gaulois ?

Les peuples germaniques ont envahi l’Europe, c’est entendu.

Ils s’appelaient les Burgondes (donnant naissance à la Bourgogne), les Wisigoths (étymologiquement : les Goths sages) qui ont envahi l’Espagne et bien sur les Francs (homme libre), qui ont envahi la Gaule.

Les Wisigoths ont colonisé l’Espagne, mais celle-ci ne s’est pas pour autant appelée la Wisigothie !

Lorsque nous décidons donc de nous appeler Français, nous revendiquons donc notre descendance germanique.

Et pourtant nous avons partagé les trois dernières guerres avec les Allemands, nos cousins germains.

Ces germains étaient un peuple indo-européen, et au 3ème siècle avant JC, ils refoulèrent les Celtes et poussés par les Huns occupèrent l’Allemagne, l’Angleterre et pour faire bonne mesure toute l’Europe occidentale.

Mais revenons aux Gaulois.

Ceux qui fréquentent la capitale des Gaules, Lyon, connaissent le sens du mot « gône ».

Il s’agit en fait des « gosses » lyonnais.

Mais ce que l’on sait moins c’est l’origine de ce mot

il vient tout simplement des organes reproducteurs humains, les gonades.

le mot « Gosse », lorsque nous l’utilisons surprend beaucoup nos cousins Québécois.

En effet, au Québec, les gosses sont tout simplement les testicules.

Imaginez la stupéfaction qu’ont vécus les Québécois qui accueillaient pour la première fois sur le sol Canadien, le « Fou Chantant » : Charles Trénet, pour ne pas le nommer.

Une foule importante l’attendait à la sortie de son avion, et à un micro qui se tendait vers lui, il eut la « délicatesse » de dire :

« en arrivant chez vous, j’ai un peu l’impression de retrouver mes gosses ».

Pour rester dans le sujet, connaissez vous l’origine du mot Hongre ?

Hongre, comme chacun sait définit un cheval qui a été castré.

Ce que l’on sait moins c’est que ce mot provient de la Hongrie (pays d’origine de Nicolas Sarkozy), car ce pays a été le premier à châtrer les chevaux.

Nous évoquons plus souvent la Hongire aujourd’hui, puisque c’est le pays d’origine du nouveau président : Sarkozy.

Sarkozy qu’il faudrait prononcer char-kozy.

En effet, le mot Sar se prononce Char en Hongrois et nous allons voir que c’est important de donner la bonne prononciation.

Sar signifie en Français boue, et sarkozy est un lieu ou l’on trouve de la boue, un tas de boue, ou le limon d’un fleuve, d’une rivière.

Or, la prononciation que nous faisons Napoléonien : de ce mot amuse beaucoup les Hongrois.

En effet, si nous prononçons « sar » au lieu de « char », nous évoquons une autre matière bien moins noble que la boue.

Il s’agit de ce mot de 5 lettres qui a fait la réputation d’un général Cambronne.

Donc lorsque nous donnons la mauvaise prononciation au mot Sarkozy, nous évoquons involontairement un tas de m…e.

Il est donc essentiel et important, si l’on veut respecter la bonne prononciation, de dire aujourd’hui Sharkozy, et tant pis si cette référence aux requins peut nous emmener sur d’autres pistes.

Le requin, on le sait, est un redoutable prédateur.

L’origine de son nom est « requiem »allusion à la mort rapide qu’il peut provoquer.

Mais au fond, ce rapprochement n’est pas si déplacé, lorsque l’on voit de quelle manière le prédateur Sharkozy à opéré dans le paysage politiques français.

En reprenant le fond de commerce de Le Pen, sur l’immigration et l’insécurité, il lui a volé ses électeurs.

En accrochant des casseroles aux candidats de droite qui le menaçaient (De Villepin, Chirac, Juppé et quelques autres…) il les a privé d’une éventuelle victoire.

En évoquant dans ses discours Jaures, et d’autres, et en dévoyant quelques têtes à gauche et au centre, il a mis à mal le PS.

Et aujourd’hui en affirmant haut et fort qu’il est le meilleur défenseur de l’environnement, il espère bien récupérer les faveurs des électeurs écolos.

Car comme disait un vieil ami africain : »

« un morceau de bois a beau séjourner longtemps dans la rivière, il ne deviendra jamais crocodile ».


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25 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 29 juin 2009 16:12

    La ville de Sauveterre fait beaucoup rire les allemands , car Sau wetter signifie temps de cochon . Va savoir pourquoi les anglais se bidonent dans le Gers en voyant le panneau de la ville de Condom .....  smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 juin 2009 17:34

      Au Chat,
      a propos d’anglais, j’ai appris récemment que le mot « tennis » ne vient pas de l’anglais, mais est une déformation du mot français « tenez »...
      il doit y avoir en fouillant un peu des tas d’étrangetés dans l’origine des noms...


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 29 juin 2009 18:37

      @ olivier cabanel
      Tennis vient plus précisément du provençal « tenes » qui veut dire « tiens » et que l’on dit avant d’envoyer une balle avec une espèce de raquette (ressemblant plus à un tambourin) dans un jeu qui rappelle le jeu de paume. Alors que l’on se tient à 15 pas au début du jeu, si on rate la balle, on s’éloigne à 30 pas, puis 40 pas. D’où le comptage particulier au tennis : 15, 30 40 et jeu. Il ne faut pas oublier que le Provençal a été parlé à la cour
      d’Angleterre au temps du roi Henri III et de son épouse Eléonore de Provence.

      Ce jeu est encore pratiqué dans quelques villages de Haute-Provence.


    • Emile Red Emile Red 30 juin 2009 13:51

      Et le provençal n’est qu’une des nombreuses formes de l’occitan, langue d’Aliénor et que le très contestable Richard Coeur de Lion devait certainement parler courament pour avoir été élevé en Aquitaine et vécu longtemps à Marmande.

      @ l’auteur

      S’il n’y a pas de Wisigothie, les vascons, eux ont multiplié les toponymes issus de leur nom : pays Basque, Gascogne, peut-être Biscaye smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 30 juin 2009 15:43

      jesuisunhommelibre
      merci de cette explication tout à fait convaincante, que j’aurais du savoir étant d’origine provencale,
      çà me fait penser au mot pétanque, dont peu connaissent l’origine.
      pé-tanque, en occitan signifie pieds tanqués, c’est à dire pieds joints,
      cette règle souvent oubliée des pétanqueurs qui mettent leur pieds un peu n’importe comment...
      alors qu’il faudrait toujours lancer les boules les pieds bien joints.


    • olivier cabanel olivier cabanel 30 juin 2009 15:46

      emile red
      merci pour ce complément d’information,
      auriez vous une explication pour le mot « puzzle » qui ne serait pas d’origine anglaise... ?


    • finael finael 30 juin 2009 00:29

      « Nos ancêtres les gaulois »

      D’après les recherches que j’ai mené sur cette expression, elle est d’origine surprenante.

      Il semblerait qu’au début du XVIIIème siècle (voire fin du XVIIème siècle), au temps des « lumières », l’idée soit venue d’opposer la noblesse, descendant des francs conquérants, aux « vilains » et autres roturiers, descendant des vaincus : les gaulois.

      Après la (les) révolution(s), quand sur la fin du XIXème siècle on s’engagea vers l’école républicaine, il en a résulté la mise en avant des gaulois « populaires » dans la mythologie de l’école de la république.

      Deux petites remarques :

      - Environ 40% des termes anglais sont d’origine française.

      - Les gaulois, tout comme les francs, les alamans, les italiques, ... sont tous de langues dites indo-européennes.


      • Caturix 30 juin 2009 11:55

        Il me semble que ce classement « langue indo-européenes » est mainenant caduque. Cette appellation découlerait d’une volonté de prouver que les langues actuelles descendent toutes d’une même langue (possible extension des mythes religieux judeo-chrétiens). Bref, ce terme représente plus un découpement arbitraire qu’une réalité linguistique.


      • olivier cabanel olivier cabanel 30 juin 2009 15:49

        Finael,
        merci de cette explication qui éclaire parfaitement mon article,
        et qui apporte la réponse à ma question,
        encore merci.


      • finael finael 30 juin 2009 20:51

        Oui, comme tous ces domaines, l’appellation « indo-européen » est contestée et discutée, c’est pour ça que j’ai écrit langues « dites » indo-européennes.


      • Deneb Deneb 30 juin 2009 06:52

        Finael : Les gaulois, tout comme les francs, les alamans, les italiques, ... sont tous de langues dites indo-européennes.

        C’est en effet le cas de la quasi totalité des langues en Europe, mais aussi au nord de l’Inde, au Pakistan, Iran. En effet, ces peuples sont, du moins par leur langue, bien plus proches de nous que les basques, peuple enigmatique dont l’origine se perd dans la nuit des temps - il parait que ce sont les seules autochtones de l’Europe. Les finnois et les hongrois ne sont pas indo-européens, non plus - ils sont venus par le nord avec les huns.

        Il y a aussi les albanais, qui sont les autentiques descendants d’Illyriens, dont Napoleon pensait que les Balkans en regorgeait. Une fois conquis, il a nomme les pays des balkans : les provinces illyriennes - par erreur, parce que les Balkans sont peuplés surtout par les slaves, peuple indo-européen.

        En parlant des langues indo-européennes, il ne faut surtout pas oublier le tzigane. C’est une vraie perle pour les etymologues. Le tzigane est en effet très proche de la langue originelle indo-européenne, le Prakrit, dont la forme litteraire le Sanskrit est une langue classique sacrée, la langue des Vedas. On peut entendre le tzigane dans de nombreux films de E. Kusturica, notamment « Le temps des gitans », « Chat noir, chat blanc », etc.


        • finael finael 30 juin 2009 11:04

          Je sais tout ça, mais je n’allais quand même pas faire un commentaire de 2 pages.

          Pour les albanais, on n’en est pas sûr, c’est une hypothèse. Comme les basques, les étrusques, les sumériens, ... on est réduit aux hypothèses quant à l’origine de ces peuples.

          Le finnois fait partie des langues finno-ougriennes, quant au magyar (hongrois), on n’est pas certain de ses origines.

          Au passage, j’ai commenté l’article sur Vercingétorix en utilisant l’étymologie, mais l’auteur, sûr de son fait, n’a pas l’air très d’accord.


        • dom y loulou dom 30 juin 2009 13:08

          @finael

          pour ce qui est des sumeriens, plutôt que de faire des hypothèses il vaut mieux lire directement ce qu’ils en racontaient eux-mêmes, puisu’ils nous ont livré des récits précis dont tous nos anciens textes, tels l’ancien testament est un recopiage frauduleux et une tentative d’étouffer des mémoires en les remplaçant oar des mystifications complètes.

          mais les francs... n’étaient pas des gemains à ce que je sache, leur langue n’a pas du tut les mêmes racines, ils seraient issus des gaulois... je me trompe ou c’est sous Clovis que les gaulois deviennent des francs ?

          comment les bâtisseurs ont changé le terme de franc en français est à entendre dans la sonorité même du mot :
           
          Le Franc c’est... d’une pierre deux coups en quelque sorte... lol... c’est franc un franc c’est... 

          En principe.

          lol


        • dom y loulou dom 30 juin 2009 13:10

          plein d’humour ils étaient les « ici-bas tisseurs »


        • olivier cabanel olivier cabanel 30 juin 2009 15:51

          Finael,
          j’ai apprécié votre article sur vercingétorix, et je ne sens pas une contradiction avec ce que j’ai écrit ?


        • olivier cabanel olivier cabanel 30 juin 2009 15:54

          si vous ouvrez les liens que j’ai proposé vous aurez la confirmation que les francs, burgondes, wisigoths étaient bel et bien des peuples germaniques.


        • finael finael 30 juin 2009 20:57

          @ Olivier Cabanel

          Je parlais de l’auteur de l’article sur Vercingétorix.


        • finael finael 30 juin 2009 21:19

          @ dom

          Pas de chance, l’étude de Sumer est l’une de mes passions.

          Donc je confirme que les historiens ne sont pas d’accord mais que, pour l’instant, la majorité des indices archéologiques laissent à penser qu’ils sont d’origine autochtone.

          Reste que tout celà se situe en Irak où cela fait près de 20 ans qu’on ne peut plus mener de fouilles. On sait par exemple que les niveaux les plus anciens des sites de villes comme Ur ou Uruk se situent sous le niveau de la mer et que donc leur fouille, si tant est qu’elle puisse reprendre un jour, sera très difficile.

          Contrairement à ce que vous dites, on n’a pas retrouvé de texte décrivant en un seul ensemble toute la mythologie sumérienne. En fait on extrapole en réunissant des textes dont certains ont plus de 1000 ans d’écart. Avec prudence : les chercheurs n’ont pas l’habitude de l’Absolue Vérité.

          « L’Epopée de Gilgamesh » par exemple (peut-être un des premiers « rois », « prêtres » d’Ur) n’est qu’un sous ensemble de l’Ea Inannah, un hymne au dieu et à la déesse éponymes.

          Il est vraisemblable que les scribes hébreux, déportés à Babylone, aient utilisé ces textes pour leur récit de la genèse, avec nombre de difficultés à ramener des textes polythéistes à une forme monothéiste. Et alors ?


        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 30 juin 2009 15:06

          Article qui commence bien mais qui sombre dans cet antisarkozysme primaire qui réussit si bien à la gauche ...


          • olivier cabanel olivier cabanel 30 juin 2009 16:04

            Courouve,
            vous n’êtes pas très objectif,
            si vous avez bien compris l’article, ce dont je ne doute pas, je donne justement un conseil aux lecteurs sur la prononciation du mot « sarkozy » qu’il faut absolument prononcer sharkozy si l’on ne veut pas dévaluer la fonction présidentielle,
            je ne vois pas à quel titre mon article serait donc de l’anti-sarkozysme primaire ?
            quand à la « réussitte » de la gauche, son échec n’est pas du a sarkozy, mais elle s’est tiré une balle dans le pied toute seule.
            çà devient une habitude.
            par contre, avec une lecture plus approfondie du scrutin européen,on ne peut que constater que l’ump n’a convaincu que 10% des français,
            ce qui n’est pas très glorieux, convenez le.
            la désafection des urnes est vraisemblablement due à l’écoeurement des français qui avaient voté non à 53% lors du référendum européen, et qui se le sont vu imposer malgré tout.
            on peut comprendre (sans excuser) que çà puisse décourager d’aller voter, non ?


          • caramico 30 juin 2009 15:51

            Anti-sharkozysme primaire, Courouve, sinon tu es dans la m....


            • olivier cabanel olivier cabanel 30 juin 2009 16:06

              Caramico,
              bien vu...
              effectivement, Courouve devrait suivre votre conseil.


            • emmanuel muller emmanuel muller 30 juin 2009 20:42

              Haaa quel dommage !

              Il y en avait de la matière, l’étymologie des noms barbares qui prouvent qu’il ne sont rien que des étrangers (c’est l’étymologie du mot barbare) en migration pas forcément sanguinaire. Que c’est bon de se l’entendre rappeler, merci pour ça au moins.
              Il y avait la référence au gaulois qui sont nos ancêtre au moins spirituels puisque 2000 ans avant montesquieu ils pratiquaient déjà la séparations des pouvoirs quant certain visent aujourd’hui a les réunir ...

              Je suis sur qu’un lien de se genre couvait quelque part dans les neurones de l’auteur qui nous aurait alors pondu un super article a plusieurs niveau de lecture.
              Et paf la grande grande claque et les petites allusions facile et semi graveleuse sur les noms qu’on ne choisit pas, ceux de son peuple et de sa famille sous prétexté que ça amuse l’étymologie.

              Haaa quel dommage !


              • Meon Meon 27 octobre 2009 08:20

                Quelle est la valeur du « Franc » ? Il est interessant de noter aussi un autre angle de vue. En grec, on désigne les français (le peuple français) par « galli » (les gaulois) alors que l’armée, ou toute intervention militaire jusqu’au moins au début du XXième siècle était celle des « franki » (les francs). C’est aussi l’adjectif qui qualifie les châteaux construits en Grèce par les croisés « français ». Contexte historique oblige, la Grèce (Empire Byzantin)a connu les francs depuis les invasions du haut Moyen âge en passant par le détournement de la quatrième croisade et le sac de Constantinople dont elle ne s’est jamais remise. Il n’est pas étonnant alors que les « francs » ne soient pas identifiés comme « gaulois ». Le terme de Gaulois dure aussi plus longtemps que ce que nos livres d’Histoire nous l’enseignent... Il ne s’arrête pas avec Alesia. Au XIIième siecle, des émissaires Vaudois reçus par le Pape lui remettent un texte dont il est dit qu’il est rédigé en« langue gauloise ». Allez, prenons aussi un peu de recul sur l’Histoire ! N’ayons pas peur des surprises !


                • olivier cabanel olivier cabanel 27 octobre 2009 08:28

                  Meon
                  merci de ces informations qui ouvrent le champ des réflexions,
                  et qui tombent plutôt bien au moment ou sarkozy, par besson interposé veut lancer un débat sur la France et les français...à quelques mois des élections régionales.

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