Rendez-vous aux Jardins de la Fontaine...
Les rendez-vous aux Jardins de la Fontaine, à Nîmes, ont été l'occasion d'admirer de nombreux bouquets de fleurs : bougainvilliers, dipladénias, lavandes...
Des allées de fleurs, des noms de plantes et de fleurs à découvrir : connaissez-vous la verveine, la santoline, la germandrée fruitée, le ciste pourpre, l'abelia grandiflora, l'agapanthe ?
Savez-vous reconnaître le pistachier térébinthe, le thym cilié, la sauge bleue, la centaurea pulcherrima, le romarin, la sarriette des montagnes, le paliure, ou épine du Christ, le troène luisant, la lavande, l' hélichryse, la spirée du Japon, l'arbousier, le chèvrefeuille des bois... le fenouil sauvage, l' orpin de Nicée ?
Que de poésie et de charme dans tous ces noms de végétaux !
La verveine, l'herbe de Vénus, l'agapanthe, la fleur de l'amour, la centaurée, la plante du Centaure, l'hélichryse, le soleil d'or, des noms mythiques...
Des couleurs variées, éclatantes dans ces allées aménagées pour la circonstance... on admirait en particulier les teintes de pourpres des bougainvilliers et des dipladénias...
Des senteurs enivrantes près des bouquets attiraient toutes sortes d'insectes, abeilles, bourdons, et même un sphinx colibri aux teintes de feux...
Et l'occasion d'apprendre comment pailler les sols, avec des noyaux de pêches, des plaquettes de peuplier, des fèves de cacao, du miscanthus...
L'occasion d'apprendre encore ce qu'est une ripisylve, une végétation bordant les milieux aquatiques... ce qui permet de protéger les rives contre l'érosion, le saule, l'aulne et le frêne sont les mieux adaptés car ils ont des racines profondes... c'est aussi une zone tampon qui permet d'épurer et de fixer les nitrates, les phosphates des terres agricoles, c'est enfin une zone de refuge, lieu de ressources de nourriture, lieu de reproduction et de vie pour de nombreuses espèces animales, végétales terrestres et aquatiques. La diversité biologique y est maximale.
L'occasion encore d'apprendre comment économiser l'eau dans les jardins, par exemple arroser le soir pour éviter l'évaporation...
Des jardiniers étaient présents pour répondre à nos questions, et satisfaire notre curiosité...
Les Jardins de la Fontaine accueillaient de nombreuses animations pour tous les publics, petits et grands, passionnés par la nature, néophytes ou amateurs éclairés...
Une occasion de redécouvrir la nature, ses beautés, son harmonie dont nous sommes souvent trop éloignés quand nous vivons en ville...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2023/06/rendez-vous-aux-jardins-de-la-fontaine.html
Vidéos :
23 réactions à cet article
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Les bougainvillers et les dipladenia, c’est l’angoisse absolue de la liane incontrôlable. On a l’impression de ne plus pouvoir respirer.
Effrayant.
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@Seth
Mais des fleurs, des couleurs magnifiques...
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@Seth
sur l’illustration en haut de l’article on voit des bougainvilliers et des dipladénias...
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Les bougainvilliers ne sont-’ils pas la marque d’une prédominance irrépressible de l’auteur(E) vers un paradis techno-industriel onirique digne d’une M Dumas ?
signe d’un désir de contrôle botanico-ethnique incompréhensible de nos jours ?
Quid des tentatives parasitaires colonialistes ?
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Article très original !
On est impressionné par l’audace de l’auteur dans l’emploi de métaphores novatrices et un style futuriste qui fait penser à : "La marquise sortit à cinq heures."
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@Grincheux
Sauf que là, la banalité n’a pas "servi de prétexte, d’inspiration et d’incipit’ à l’auteur qui en est resté à ses clichés et poncifs préférés.
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@Grincheux
ce ne sont pas des métaphores mais des rappels étymologiques... vous connaissez l’étymologie ?
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@rosemar je veux bien paraitre pour un idiot mais dans votre description , vous mêlez à la fois le nom commun des plantes et e fleurs et la dénomination scientifique de Linné deux mots latins juxtaposés .
Quant au ripisylve
, un biotope des bordes de l eau , a Lyon sur les du Rhone des indications de ce mot puisque le long du fleuve , zone naturelle urbaine classe avec des espce endemique dont une orchidée .
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@Grincheux
par exemple : le mot agapanthe est issu de deux termes grecs, ἀγάπη, agapé, l’amour et ἄνθος, anthos, la fleur...
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@mmbbb
Oui, j’ai fait exprès : pour mettre un peu de latin dans l’article...
Centaurea pulcherrima : la très belle centaurée !La suite : je ne comprends pas...
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@Grincheux
Vous n’aimez pas l’étymologie ?
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@rosemar j ai ete rapide , à Lyon , le Rhone lorsqu il devient sauvage , est classe parc naturel urbain .
Et c est un biotope caractéristique de zone humide . Saules , peupliers et berges sablonneuses qui donnent au Rhone la possibilité lors des crues à ses eaux de ne pas creer des inondations . une zone naturelle de rétention .
La municipalité le signale par des panneaux sur les quels sont note ce mot « ripyslive » .Une incitation au respect des lieux puisqu une orchidée endémique pousse à cet endroit
On peut constater que la fréquentation laisse avant de nombreux déchets .
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@rosemar
Perso je préfère de loin la centaurea jacea.
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Je viens de lire « Madame Roman » de Thyde Monnier, je m’était toujours méfié parce que je trouvais que ça faisait un peu « France Loisirs », avec la couverture colorée, une photo, (les Français préfèrent parait-t-il des couvertures plus neutres sans fantaisie, de couleur unie, certaines maisons ont trouvé un compromis comme Zulma). Le rapport aux plantes, c’est que Madame Roman a un jardin, arrosé par un système de rigoles qui sont ouvertes à certaines heures, à tour de rôles pour les différents propriétaires, donc elle décrit aussi bien les plantes de son jardin que celles sauvages de la région, avec un langage de type populaire parlé, provençal, des réflexions sur la vie qui valent bien celles de nombreux philosophes, et une intrigue de type « polar ».
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@Decouz
MERCI pour ce conseil de lecture :
https://www.babelio.com/livres/Monnier-Madame-Roman/81444# !
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@Decouz
« Un très beau texte rythmé par la langue de cette paysanne simple qui explore le coeur des choses, le sens de la vie, la raison d’être des hommes sur cette terre. »
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@Decouz
Thyde Monnier qui hantait les lives de lecture de l’école primaire dans les années 60.
Souvenir souvenir... -
Elle compare l’impossibilité de connaitre les secrets des êtres, les obstacles et les difficultés de communication, à la grenade, une fois que l’on a ouvert l’enveloppe extérieure, les graines comestibles sont séparées les unes des autres, chacune dans son compartiment, si on découvre un secret, il y en a un autre toujours caché.
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C’est con.... la frégate de Bougainville s’appelait * LA BOUDEUSE * hum.
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Il ne manquait qu’un Maurice Chaudière et son écussonnoir magique...
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