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Accueil du site > Culture & Loisirs > Merveilleuses Chansons de la Commune !

Merveilleuses Chansons de la Commune !

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Voici 150 ans que se déroula la Commune de Paris...

En mars 1871, refusant la capitulation face aux Prussiens, les Parisiens constituent un gouvernement révolutionnaire qu’ils nomment Commune et qui sera un des fleuves nourriciers des soulèvements et révolutions à venir. Ces 72 jours vont aussi propager de nombreuses musiques et chansons : chroniques, révoltes, désillusions, espoirs, tous ces aspects ont été évoqués lors d'une conférence de Marc Simon, au Carré d'Art à Nîmes...

Pour nous mettre dans l'ambiance, Marc Simon interprète d'abord une chanson de Louis Marchand et Aristide Bruant : La commune...

"Le fracas du canon s 'entend à l'horizon

C'est la commune qu'on vient de proclamer

Chacun, chacune

Pour elle veut s'armer..."

 

En fait, la Commune a généré des chansons surtout bien des années plus tard. Cette chanson date de 1910.

La Commune a aussi recyclé des chansons précédentes.

 

Un peu d'histoire pour commencer :

Napoléon s'est fait proclamer président en 1848, et assez vite le régime a glissé vers quelque chose de plus autoritaire, vers une monarchie.

Napoléon s'est lancé dans des guerres hasardeuses au Mexique, puis il s'est piqué de déclarer la guerre à l'Allemagne. Le 2 septembre 1870, Napoléon III est fait prisonnier par les Prussiens : la guerre est perdue.

Le peuple parisien envahit la mairie de Paris et proclame la République.

Beaucoup de gens vivent mal dans une extrême pauvreté : les révoltes grondent, en province, il y a déjà eu des révoltes à Marseille, à Lyon... Le "midi rouge" s'était soulevé...

Les Prussiens assiègent Paris : les Parisiens passent l'hiver dans le froid, les privations.

Le 8 février 1870, des élections sont organisées : les conservateurs gagnent, le gouvernement est rapatrié à Versailles. Les Versaillais : c'est ainsi que l'on nomme les soldats du gouvernement.

Le 17 mars 1871, Adolphe Thiers et son gouvernement, évaluant mal l'état d'esprit des Parisiens, envoient au cours de la nuit la troupe sous le commandement du général Lecomte s'emparer des canons de la Garde nationale sur la butte Montmartre. 

Quand le gouvernement décide de désarmer les Parisiens, ceux-ci se sentent directement menacés. Il s'agit de leur soustraire les 227 canons entreposés à Belleville et à Montmartre. Les Parisiens considèrent comme leur propriété ces canons qu'ils ont eux-mêmes payés par souscription lors de la guerre contre la Prusse. Ils se voient sans défense vis-à-vis d'éventuelles attaques des troupes gouvernementales (comme en juin 1848). Cependant ils disposent de près de 500 000 fusils.

De son côté, le gouvernement craint la présence de cette artillerie en cas d'émeute ouvrière, et justifie le retrait des canons par l'application des conventions prises avec le vainqueur dont le désarmement de la capitale fait partie. Les Prussiens sont en effet toujours présents autour de la ville.

À Montmartre, au matin, le peuple parisien s'éveille et s'oppose à la troupe venue chercher les canons. Puis, rapidement, celle-ci fraternise avec lui. Un peu partout dans Paris, la population s'en prend aux représentants supposés du gouvernement, élève des barricades et fraternise avec la troupe. 

Montmartre reprend ses canons.

 

La Commune est un mouvement populaire très divers : toutes les tendances politiques républicaines et socialistes sont représentées, jusqu'aux anarchistes. 

Dans le terme "Commune" on trouve l'idée de partage...

Les réformes démocratiques de la Commune sont nombreuses : école laïque, écoles professionnelles gratuites, les filles accueillies à l'école, etc.

 

Marc Simon évoque alors une autre chanson liée à la Commune : La Canaille, un chant révolutionnaire de 1865, précurseur de la Commune de Paris, d'abord appelé La Chanson des gueux. Les paroles sont d'Alexis Bouvier et la musique de Joseph Darcier.

"Dans la vieille cité française
Existe une race de fer
Dont l'âme comme une fournaise
A de son feu bronzé la chair.
Tous ses fils naissent sur la paille
Pour palais ils n'ont qu'un taudis.
C'est la canaille, eh bien j'en suis.
Ce n'est pas le pilier du bagne
C'est l'honnête homme dont la main
Par la plume ou le marteau
Gagne en suant son morceau de pain.
C'est le père enfin qui travaille
Les jours et quelquefois les nuits.
C'est la canaille, eh bien j'en suis.
C'est l'artiste, c'est le bohème
Qu sans souper, rime, rêveur,
Un sonnet à celle qu'il aime
Trompant l'estomac par le coeur.
C'est à crédit qu'il fait ripaille
Qu'il loge et qu'il a des habits.
C'est la canaille, eh bien j'en suis.
C'est l'homme à la face terreuse
Au corps maigre, à l'oeil de hibou
Au bras de fer, à main nerveuse
Qui sortant d'on ne sait pas où
Toujours avec esprit vous raille
Se riant de votre mépris.
C'est la canaille, eh bien j'en suis.
C'est l'enfant que la destinée
Force à rejeter ses haillons
Quand sonne sa vingtième année
Pour entrer dans vos bataillons
Chair à canon de la bataille,
Toujours il succombe sans cris.
C'est la canaille, eh bien j'en suis.
Les uns travaillent par la plume,
Le front dégarni de cheveux,
Les autres martèlent l'enclume
Et se saoulent pour être heureux.
Car la misère en sa tenaille
Fait saigner leurs flanc amaigris.
C'est la canaille, eh bien j'en suis"

 

Puis, c'est l'évocation de la chanson La semaine sanglante Paroles : Jean Baptiste Clément (1871)

Ce chant tragique évoque les derniers jours de la Commune : Jean Baptiste Clément s’inspira de sa propre expérience pour rédiger ses paroles, peu de temps après avoir témoigné des exactions commises par les Versaillais contre le peuple parisien. Son refrain comprend néanmoins une note d’espoir, en proclamant que "les mauvais jours finiront !"

"Sauf des mouchards et des gendarmes
On ne voit plus par les chemins
Que des vieillards tristes en larmes
Des veuves et des orphelins
Paris suinte la misère
Les heureux mêmes sont tremblants
La mode est aux conseils de guerre
Et les pavés sont tout sanglants
Oui mais
Ça branle dans le manche
Les mauvais jours finiront
Et gare, à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront
Quand tous les pauvres s'y mettront
On traque, on enchaîne, on fusille."

 

Autre chanson très connue liée à la Commune : c'est l'Internationale.

Cet hymne intemporel du mouvement ouvrier fut écrit par Eugène Pottier, vraisemblablement dans les semaines qui ont suivi la Commune de Paris. L’Internationale ne sera pourtant publiée que bien des années plus tard, avant d’être mise en musique en 1888 par Pierre Degeyter. Chantée à l’occasion des congrès de l’Internationale, elle deviendra ensuite l’hymne national de l’URSS jusqu’en 1944. Figurant parmi les chants politiques les plus traduits au monde, l’Internationale résonne encore aujourd’hui dans les cortèges des manifestations parisiennes.

 

Les musiques de ces chants font songer à des hymnes militaires : il ne faut pas oublier que la Commune fut aussi un mouvement militaire dont le but premier était de se battre contre les Prussiens.

Pourtant, dans ce mouvement révolutionnaire, on trouvait de nombreux pacifistes : c'est donc assez paradoxal.

 

Une autre chanson célèbre : Le Temps des cerises, une chanson dont les paroles ont été écrites en 1866 par Jean Baptiste Clément et la musique composée par Antoine Renard en 1868.

Bien que lui étant antérieure, cette chanson est néanmoins fortement associée à la Commune de Paris de 1871, l'auteur étant lui-même un communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante.

 Jean Baptiste Clément dédie sa chanson à une ambulancière rencontrée lors de la Semaine sanglante, alors qu'il combattait en compagnie d'une vingtaine d'hommes.

En fait, c'est à l'origine une chanson évoquant simplement le printemps et l'amour (particulièrement un chagrin d'amour, dans la dernière strophe).

La chanson fut ensuite interprétée comme une nostalgie de ce qu'aurait pu être cette révolution...

Le texte suffisamment imprécis parle d'une "plaie ouverte", d'un "souvenir que je garde au cœur", de "cerises d'amour [...] tombant [...] en gouttes de sang". Ces mots peuvent aussi bien évoquer une révolution qui a échoué qu'un amour perdu. 

 

Cette révolution a suscité aussi un espoir immense de fraternité, de bonheur, un monde tel que le rêve Léo Ferré dans sa chanson L'âge d'or... chanson bien postérieure à la Commune, évidemment.

On connaît moins cette chanson : Quand viendra-t-elle ?, une chanson d'Eugène Pottier écrite en 1870 : La personne semble attendre un grand changement, sous couvert de romance, on est bien dans la critique sociale.

"J'attends une belle,
Une belle enfant,
J'appelle, j'appelle,
J'en parle au passant.
Ah ! je l'attends, je l'attends !
L'attendrai-je encor longtemps ?
 
J'appelle, j'appelle,
J'en parle au passant.
Que suis-je sans elle ?
Un agonisant.
Ah ! je l'attends, je l'attends !
L'attendrai-je encor longtemps ?
 
Que suis-je sans elle ?
Un agonisant.
Je vais sans semelle,
Sans rien sous la dent..
Ah ! je l'attends, je l'attends !
L'attendrai-je encor longtemps ?"

 

Marc Simon évoque ensuite une figure importante de la Commune : Louise Michel.
 

Cette institutrice s'est engagée dans la Commune de Paris, autant en première ligne qu'en soutien. Capturée en mai, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en France en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires.

Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit son militantisme politique dans toute la France, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans.

 

Chantée par les poètes, notamment Victor Hugo (Viro Major), Louise Michel elle-même n'a cessé d'écrire des poèmes sa vie durant. Un volume intitulé A travers la vie et la mort- le plus complet qui soit retraçant son œuvre poétique - rassemble cent deux poèmes, dont ceux du seul recueil publié de son vivant, À travers la vie, d'autres retrouvés dans des revues oubliées, et enfin des inédits. Des années de jeunesse empreintes de romantisme à l'exil en Nouvelle-Calédonie, l'œuvre poétique de Louise Michel retrace la trame de toute une vie, les luttes révolutionnaires et, au-dessus de tout, la Commune. Chaque grand événement qui l'a fait vibrer trouve ici sa résonance lyrique.

Marc Simon chante alors cette magnifique poésie de Louise Michel qu'il a mise en musique :

 

"Sous les flots

Au fond lointain des mers sont des forêts mouvantes ;
Des poissons ont leurs nids, ainsi que les oiseaux.
Dans d'étranges massifs dont les fleurs sont vivantes
Autour errent légers les colibris des eaux.
Des monstres inconnus sous les flots vont s'ébattre,
Et la méduse bleue, et le poulpe blanchâtre
     Errent à travers les rameaux.

Quand sur la mer paisible, on voit flotter les ombres
Des mornes vers le soir, de petits point brillants
S'étoilent en dansant dans les espaces sombres ;
Comme on voit dans les bois briller les vers luisants
Où parfois réunis, formant un disque intense,
Ils voguent lentement, pareils dans l'onde immense,
     A des soleils étincelants.

 

La mer se retirant a laissé sur la grève
Un peu de son écume et des varechs flottants,
Et des êtres pareils à des formes de rêve,
Et l'on n'entend plus rien au loin que les brisants
C'est la paix du désert, la grande paix sauvage,
Que les flots gris du sable et les flots de la plage
Conservent dans leurs plis mouvants."

                      Le livre du bagne (1873-1880)

 

Pour clore la séance, Marc Simon interprète une chanson de Léo Ferré bien dans l'esprit de la Commune : Graine d'ananar...

 

Merci à Marc Simon pour ce joli moment de convivialité, de musique, d'histoire, de culture autour des Chansons de la Commune.

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2021/11/merveilleuses-chansons-de-la-commune.html

 

https://parislightsup.com/2021/02/10/les-plus-belles-chansons-de-la-commune-de-paris/

 

 

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25 réactions à cet article    


  • Clark Kent Schrek 6 décembre 2021 17:16

    Merci pour ce rappel.

    Macron et ses idéologues, eux, plutôt que d’évoquer le cent-cinquantenaire de la commune, ont préféré célébrer le bicentenaire de la mort de Napoléon 1er.

    Ce n’est pas innocent.

    Mais peu importent les injonctions du pouvoir en place :

    « J’aimerai toujours le temps des cerises

    Et le souvenir que je garde au cœur »


    • titi titi 6 décembre 2021 18:58

      @Schrek

      «  plutôt que d’évoquer le cent-cinquantenaire de la commune, ont préféré célébrer le bicentenaire de la mort de Napoléon 1er. »

      Bah à part des chansons connues de seulement quelques nostalgiques du Grand Soir, elle a laissé quoi dans l’Histoire de France la commune ?


    • rosemar rosemar 6 décembre 2021 19:14

      @Schrek

      Oups, les liens ne fonctionnent pas...



    • Clark Kent Schrek 7 décembre 2021 08:59

      @titi

      une tache rouge indélébile
      un peu comme le génocide arménien pour la Turquie


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 décembre 2021 09:14

      @titi rien. Les artisans de devoir lâcher leurs beau outils pour de venir des machines dans de grosses entreprises industrielles. Chaplin : les temps modernes... C’est le propre de l’idéal. il sera toujours écrasé par le réel... L’argent...


    • Clark Kent Schrek 7 décembre 2021 10:07

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      vous devez confondre avec la révolte des canuts


    • titi titi 7 décembre 2021 18:01

      @rosemar

      Oui en effet.
      En brûlant les Tuileries les communards ont dégagé la perspective reliant l’arc de triomphe du Carrousel (qui glorifie la victoire d’Austerlitz), l’obélisque (qui glorifie

      la campagne d’Egypte), et l’arc de triomphe de l’Etoile (qui glorifie la Grande Armée)

      A part ça pourquoi choisir de commémorer Napoléon.


    • titi titi 7 décembre 2021 18:03

      @Schrek

      « un peu comme le génocide arménien pour la Turquie »

      Vous avez le sens de la mesure.
      Je suppose qu’à l’école vous confondiez milliers et millions ?

      J’ajoute que les arméniens ne se sont pas défendu : ils n’en n’ont pas eu le loisir.


    • phan 6 décembre 2021 19:30
      Rosemar vire sa cuti (*)
      .
      C’est la dose finale (Omicron vive la rose)
      Groupons nous et demain (Omicron vive la rose)
      Car l’Internationale (Vive Omicron et le Delta)
      Sera le genre humain (Vive la dose et le vaccin)

      .

      (*) Cuti est l’abréviation de cuti-réaction, un test médical qui était réalisé sur la peau (du latin cutis, « peau ») pour déceler la présence d’une maladie ...

      • rosemar rosemar 6 décembre 2021 22:49

        @phan

        Une parodie !


      • Gasty Gasty 7 décembre 2021 12:31

        @phan

        Je ne pense pas , elle cherche, trouve, publie et puis s’en va.

        .............................. ! C’est tout.


      • AmonBra QAmonBra 6 décembre 2021 21:02

        Merci @ l’auteure pour le partage.

        Le rossignol de France nous a quitté, sans que nous ayons été capable de lui offrir les cerises qu’ils espérait gouter, « avant de claquer sur son tambourin ».

        Mais finalement, à lui qui a si merveilleusement chanté la commune, la providence a épargné l’affligeant spectacle de la France que nous vivons, ou du moins ce qui en reste, et à qui il aurait pu tout aussi bien dédier la chanson lui ayant été inspirée par « Ivo Monta ».

        Oui mon Jeannot ! Toi qui bien avant Dieudo avait été interdit de merdias durant des années, tu es parti juste à temps pour éviter ce crève-cœur, mais peut être trop tôt pour assister au changement de mains du flambeau, pour le multimillénaire combat pour la justice et la liberté, dont le souffle chaud nous vient dorénavant du sud et d’orient. . .


        • rosemar rosemar 6 décembre 2021 22:09

          @QAmonBra

          MERCI pour ces belles chansons de Ferrat (mais je pense qu’il n’aurait pas apprécié la référence à Dieudo !)


        • troletbuse troletbuse 6 décembre 2021 22:16

          @rosemar
          la référence à Dieudo 


          Que voulez vous dire ? Faudrait quand même être plus précis dans vos jugements BFMisés



        • troletbuse troletbuse 6 décembre 2021 23:57

          c@rosemar
          Comme d’hab pas de réponse à part un lien.
          Comme vous n’allez pas sur les sites complotistes et que l’on ne voit jamais Dieudonné sur un merdia quelconque, comment pouvez vous avoir un avis sur lui sauf les jugements que vous avez entendu ou lu sur les merrdias bien-pensantes et que vous répétez comme un perroquet.(Le perroquet jase ou cause)
          Ne répondez surtout pas car vous n’avez aucun argument.


        • AmonBra QAmonBra 7 décembre 2021 01:20

          Sauf votre respect Madame, si Jean Ferrat a vu le sketch de Dieudonné sur les racistes anonymes, qu’il a interprété initialement au Québec, devant un public de tous âges, sexes, confessions et ethnies, il m’étonnerait fortement qu’il partagea votre avis, car il faut être soit d’une crasse ignorance au plan humain ou/et atteint d’une profonde mythomanie, pour croire ou/et affirmer que ce talentueux artiste, de loin le meilleur de sa génération, soit raciste à un degré quelconque. . .



          • rosemar rosemar 7 décembre 2021 13:39

            @QAmonBra

            « Moins ouvertement révisionniste qu’Alain Soral, Dieudonné privilégie l’ « humour » , comme avec sa chanson parodique Shoahnanas, ou le sous-entendu : « Je n’ai pas à choisir entre les Juifs et les nazis, je suis neutre dans cette affaire, glisse-t-il en janvier 2014. Qui a provoqué qui ? Qui a volé qui ? Bon, j’ai ma petite idée… »


          • Armelle Armelle 7 décembre 2021 17:01

            @rosemar
             « Je n’ai pas à choisir entre les Juifs et les nazis, je suis neutre dans cette affaire, glisse-t-il en janvier 2014 »
            Oui et en 1940, en revanche ce n’est pas 1 mais 42000000 de Français qui eux cette fois ont choisi !!!
            Et ensuite, même les alliés étaient informés des camps et de leur destination, certains ont même pu faire passer des message dès les premiers convois, demandant aux forces alliées de bombarder ces camps, afin que les acheminements cessent, en se sacrifiant.
            Alors si par hasard des leçons étaient à donner je ne suis pas certaine que ce soit à des Français de les donner...
            L’histoire à un sens et un héritage, et si celui-ci ne vous colle pas à la peau appelant la retenue et l’effacement, c’est sans doute que vous êtes soit ignare, soit complètement idiote ou d’une prétention abyssale.
            Vous pensez défendre une cause en critiquant de « prétendus » antisémites (car il est tout sauf antisémite) mais le résultat est tout l’inverse car vous n’en avez rien à foutre de ces gens et ensuite vos réactions ne sont là que pour la gloriole...Parce que ça fait bien de défendre les juifs, comme tout gauchiste qui se respecte
            Vous n’êtes qu’une dinde Rosemar, et sans doute pas la plus fûtée !!!


          • pierrot pierrot 7 décembre 2021 15:22

            Merci, pour ce rappel des belles chansons de la Commune 


            • Montagnais .. FRIDA Montagnais .. FRIDA 7 décembre 2021 15:46

              Poléon 3 le pitre avait promis, déclarant la guerre  oui ! c’est lui  :

              ..

              « Dans trois semaines nous serons à Berlin »

              ..

              Ensuite, il s’est barré chez ses commanditaires : les Godons

              ..

              Suzon ! cette vache de fille est morte euh

              Est morte, et morte comme elle a vécu ..

              ..

              chanson des Dragons de l’impératrice


              • SilentArrow 9 décembre 2021 14:38

                @Montagnais .. FRIDA

                Dans trois semaines nous serons à Berlin

                Ils connaissait mal les Français qui n’ont aucune envie de connaître Berlin, contrairement aux Teutons qui rêvent tous de connaître Paris.

              • Montagnais .. FRIDA Montagnais .. FRIDA 9 décembre 2021 00:30

                A propos de belle chanson, Rosemar ..

                ..la chtite nana Von Hausswolff .. Ne nous dites pas que vous connaissez pas ! 

                .. « annulée par des »obscurantisses« ( comme disent les merdia unanimes) .. elle aurait dû se produire .. A Nantes, à Paris, à Bacon-les Bruyères, à Marcoule, à Nîmes ..

                dans une Schule intégrisse, chez les Haredim, ou les mea shearim, ou une mosquée salafisse, ou une mairie maçonnique de la ripoubique .. ! Y’a de la place
                ..
                Simple ! 

                NB : ne m’dites pas que vous connaissez pas cette von hausswolff petite-fille de SS ..  »La presse« du jour va en faire ses »unes« 

                NB : elle nous esplique, cette gourde nana mal dégourdie, cette dinde hurlante, cette hystérique ... qu’elle baise avec »le Diable" .. la belle affaire ! 

                Du Rammstein à l’eau de rose Rosemar

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