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Accueil du site > Culture & Loisirs > De la musique pour s’émerveiller : BACH, PUCCINI...

De la musique pour s’émerveiller : BACH, PUCCINI...

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Le concert s'ouvre avec ce joli concerto en ré mineur pour violon et hautbois de Bach : une musique enjouée, pleine de charme et de vivacité... les deux instruments semblent se répondre dans un duo magnifique...

Le deuxième mouvement lent nous invite à une douce rêverie : on se laisse bercer par cette musique aérienne, légère, vaporeuse... un pur bonheur !

Avec le troisième mouvement, on est à nouveau emporté dans un tourbillon de notes...

 

On découvre ensuite cette composition de Giacomo Puccini : La Messa di Gloria... Cette oeuvre qui a tous les accents d'un opéra et semble d'une inspiration profane permet à Puccini de décrire l'exaltation des sentiments et des passions à travers les parties classiques d'une messe : Kyrié, Credo, Sanctus et Agnus Dei...

 

Le Kyrié d'une infinie douceur nous fait entendre la voix des anges : une musique tendre, lumineuse qui nous transporte et nous émeut...

 

Le Gloria plein d'entrain et de vivacité restitue une forme d'exaltation et de ferveur... il contient un solo de ténor : Gratias agimus tibi d'une grande ampleur.

 

Le Credo est aussi très développé et comporte le passage dramatique du Cruxifixus contenant des appogiatures comme on en verra plus tard dans les opéras. 

 

Le Sanctus et Benedictus sont beaucoup plus réduits, et contiennent le magnifique solo de baryton sur Benedictus.

 

L'Agnus Dei est encore plus bref et laisse même une impression d'inachevé... on admire pourtant le raffinement et l'originalité de cette dernière partie.

 

Il faut préciser que cette oeuvre a été écrite en 1880 à l'occasion de l'examen de fin de cycle par le jeune élève compositeur. Giacomo Puccini avait alors seulement 22 ans.

Pour une oeuvre de jeunesse, cette messe est particulièrement réussie !

 

Par la suite, Puccini compose des opéras qui lui assurent une renommée mondiale : Manon Lescaut (dans lequel il reprend le thème de l'Agnus Dei de la messe), puis La Bohème, La Tosca, Madame Butterfly...

Pour clôturer le spectacle, les musiciens et chanteurs nous offrent un extrait de Nabucco de Verdi : Le Choeur des esclaves...

 

Merci à tous les musiciens et chanteurs : pour le concerto de Bach, les solistes : Patrice BARSEY, hautbois et Norbert JESUS PIRES, violon...

Pour la Messa di Gloria : Ensemble Instrumental Sinfonietta, Ensemble Polyphonique de Nîmes, Choeur San Gervasio de Capriate...

Solistes : Marc SOUCHET, baryton... Gabriel RIXTE, ténor

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2023/12/de-la-musique-pour-s-emerveiller-bach-puccini.html

 

 

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14 réactions à cet article    


  • troletbuse troletbuse 8 décembre 2023 19:39

    Les amateurs de grande musique ne doivent pas attendre Rosemar pour s’y intéresser.

    J’ai lu les premières lignes :

     : on se laisse bercer par cette musique aérienne, légère, vaporeuse... un pur bonheur !

    Eh oui, ,je viens d’apprendre que Poutine peut rester président jusqu’en 2036. un pur bonheur  smiley


    • Seth 8 décembre 2023 22:17

      @troletbuse

      Le baroque, le vérisme simplet du 19ème et le choeur de Nabucco, qui dit mieux ?. smiley


    • rosemar rosemar 8 décembre 2023 22:40

      @Seth

      Ecoutez donc cette messe de PUCCINI, si vous savez écouter ?

      https://youtu.be/4mUgt_WgyXQ?si=PQMFAWmEKAPkhmAA


    • rosemar rosemar 8 décembre 2023 22:55

      @troletbuse

      Quel rapport ?


    • Seth 8 décembre 2023 23:04

      @rosemar

      C’est du Puccini épicétou. Si vous savez écouter. smiley


    • troletbuse troletbuse 8 décembre 2023 23:14

      @rosemar
      Quel rapport ?


      Puccini en russe ce serait pas Putini ?  smiley


    • Lynwec 9 décembre 2023 07:11

      @troletbuse

      Tchaikovsky ? Prokofiev ? Moussorgsky ? Stravinsky ?

      Bon, ok, en Russie, comme chacun sait (depuis peu...), on utilise surtout les pelles, alors au niveau de la musicalité, pour les oreilles de dame rosemar, on « oublie »...


    • Fergus Fergus 9 décembre 2023 08:30

      Bonjour, rosemar

      Le magnifique et superbement structuré 2e mouvement du concerto pour violon et hautbois de Bach a été rendu célèbre par le film de Kubrick Barry Lyndon où l’on entend sa transposition pour 2 clavecins.

      Bach était un amoureux du hautbois dont il a beaucoup utilisé les sonorités chaudes dans ses cantates.


      • troletbuse troletbuse 9 décembre 2023 09:12

        @Fergus
        Si vous êtes aussi bon en musique qu’en mensonges sur la politique, je vous crois.  smiley


      • rosemar rosemar 9 décembre 2023 15:18

        @Fergus

        Le hautbois : un instrument aux douces sonorités... Merci pour ces précisions...



      • Fergus Fergus 9 décembre 2023 16:28

        @ rosemar

        Merci pour ce lien. Le hautbois se prête formidablement aux rêveries bucoliques et à l’introspection. L’écouter sous toutes ses formes est un plaisir toujours renouvelé.

        En échange, ce texte que j’ai rédigé en 2012 : Les grands concertos pour hautbois


      • Pascal L 10 décembre 2023 16:33

        @Fergus
        « Le hautbois se prête formidablement aux rêveries bucoliques et à l’introspection » Certes, mais Bach n’a pas connu cet instrument moderne, plus propice à la musique romantique qu’à la musique baroque. Le violon a également été profondément modifié depuis l’époque de Bach. Il est probable que si Bach avait connu les instruments que nous connaissons, il aurait composé autrement... L’instrument dicte l’interprétation de la musique qui peut être jouée dessus et guide le compositeur.


      • phan 9 décembre 2023 17:34
        Bach dans un tourbillon de notes...
        Nabucco de Verdi : Le Chœur des esclaves...
        .
        La musique comme un festival de fausses notes : Chère Rose, l’Egypte antique a connu ni Pharaon, ni Moïse, ni esclavage ...
        La pyramide de Khéops fut érigée aux alentours de 2 650 av. J-C sur le plateau de Gizeh, à quelques kilomètres au sud du Caire.
        Vers 1760 avant notre ère, un petit clan conduit par Abraham quitte Sumer et vient s’installer en Canaan, entre le Jourdain et le littoral méditerranéen.

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