Champollion : le dernier voyage...
Claudine Le Tourneur d'Ison est venue présenter son livre : Champollion, le dernier voyage, lors du Festival de la Biographie à Nîmes...
Claudine Le Tourneur d’Ison s’est passionnée pour l’Égypte dès l’adolescence. Un rêve qui s’est mêlé à celui du voyage et de l’écriture. Après des études de Lettres à la Sorbonne et d’Égyptologie à l’École du Louvre, elle devient journaliste, écrit des livres, dont des biographies consacrées à de grands égyptologues, et réalise des documentaires pour la télévision.
"On a du mal à l'imaginer mais ce dernier voyage de Champollion, c'est en fait le premier, le seul et unique voyage que Champollion ait fait dans sa vie. C'était son rêve d'enfant, il l' a fait en 1828, six ans après avoir découvert la clé du système hiéroglyphique.
Cela a été très compliqué pour lui de monter cette expédition, parce qu'il fallait des fonds, il fallait le soutien du roi de France.
Et donc, finalement, le roi de France Charles X a accepté de donner des fonds pour cette expédition parce que le grand duc de Toscane participait aussi pour la moitié des frais.
Dans ce voyage, il y avait 14 personnes, sept Français, sept Toscans. Champollion dirigeait l'expédition qui a duré un an et demi, dans des conditions qu'on imagine assez difficilement aujourd'hui, mais quand on est allé en Egypte, on se rend compte de la difficulté du voyage...
Pour Champollion, mettre un pied sur la terre Egyptienne, c'est un peu Moïse mettant le pied sur sa terre promise : pour lui, toute l'Egypte vibre dans son sang, dans son coeur, depuis son enfance.
Quatre ans avant sa mort, il a enfin monté cette expédition, et il fait ce voyage avec l'idée de vérifier que la clé de cette langue qu'il a découverte fonctionne bien.
On sait qu'en Egypte, il y a des textes partout, sur les temples, dans les tombeaux. C'est une mise à l'épreuve de son système.
Champollion passe presque un an et demi avec ses collaborateurs qui sont essentiellement des peintres et des dessinateurs, à relever les textes et à les traduire, il sort ainsi l'Egypte d'une nuit de 4000 ans.
Il révèle au monde une civilisation que tout le monde ignorait. Il nous a apporté la révélation d'une civilisation dont nous sommes issus."
Dès l'enfance, Champollion s'est intéressé aux langues anciennes, très jeune quand il a vu les hiéroglyphes, il a écrit à son frère qu'il serait le déchiffreur, il avait une prémonition, et il avait aussi une telle passion, il adorait les langues anciennes. A 10 ans, il connaissait déjà plusieurs langues anciennes dont le copte, et c'est grâce à cette culture qu'il a pu déchiffrer et trouver la clé du système.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2023/02/champollion-le-dernier-voyage.html
Vidéo :
22 réactions à cet article
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Ci-après, quelques petites erreurs de Champollion ne remettant pas complètement en cause l’immense travail réalisé.
1- Meriamoun (ou Meryamon), nom que les historiens masculins ont donné à Ramsès, et que Champollion, qui lisait dans le même esprit, a fait signifier « Aimé d’Ammon », était le nom d’une grande prophétesse Mériam ou Myriam dont les modernes ont fait Marie, la sœur de Moïse.Rappelons que certains historiens donnent au Pharaon de l’Exode le nom de Meriem-Ptah ; or ce nom est celui de Myriam elle-même. Les hébraïsants disent souvent Meriem. Quant à la terminaison Ptah, c’est un mot égyptien qui signifie Soleil ; c’est, du reste, dans la ville du Soleil qu’on la fait naître, à Héliopolis (ville natale de Moïse, dit-on, donc ville natale de Myriam).
2- Champollion corrobore les listes de Manéthon parce qu’il a lu sur des stèles, en Egypte et dans divers musées, des noms qui sont en rapport avec ceux des listes de Manéthon.
Mais Champollion n’a pas tenu compte des altérations de l’histoire faites dans les temps anciens pour effacer les noms des Reines et leur substituer des noms de rois.
3- C’est Lepsius qui donna aux « Livre des Morts » son titre actuel « Todtenbuch ». Champollion, qui n’y avait rien compris, parce qu’il ignorait l’ésotérisme hermétique des prêtres, voulut l’appeler « Rituel funéraire ». Les Égyptiens ne lui avaient pas donné ce titre. C’est un ouvrage très ancien, datant, dit-on, des premiers temps de l’Egypte, et écrit par un ou des auteurs inconnus.
4- Précisons que la « Tribu » est la forme du régime matriarcal et que ce sont les femmes qui sont « Pasteurs » ou plutôt « Pastourelles », c’est-à-dire Sédentaires. D’après Champollion, les « Pasteurs » régnèrent en Egypte 260 ans. D’autres disent 953 ans ; d’autres disent 500 ans ; l’Exode dit 450 (ch. XII, 40). Ernest Renan croit que leur règne fut d’un siècle seulement. Croyez donc les historiens après cela !
L’Égypte-
@Étirév
« Croyez donc les historiens après cela ! »
Champollion n’a jamais être un historien, mais un linguiste et un traducteur (traduttore traditore). C’est un l’un des précurseurs de la linguistique historique et comparée. S’il y a une histoire qui l’intéresse, c’est celle du langage et des idiomes, pas celle des dynasties.
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@paparazzo
Et Champollion a étudié de nombreuses langues : latin, grec, copte, arabe, hébreu...
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@paparazzo
« ...Champollion n’a jamais être un historien... »
Comment un égyptologue dominera son sujet sans maîtriser aussi l’histoire égyptienne ? -
« quand on est allé en Egypte, on se rend compte de la difficulté du voyage... »
houla, c’est du lourd, ça !
vous savez, il y a des routes et l’électricité en Egypte !
Si c’est la pratique du bakchich qui vous gène, ça va vous fermer pas mal de portes, et chez nous, ce sont des portes d’étages supérieurs
pour ce qui est de Mme Le Tourneur d’Ison, qu’a-t-elle apporté de plus qu’on ne sût déjà ? Son prochain livre devrait traiter de l’invention de la tarte à la crème, ça serait plus original et instructif.
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@paparazzo
A l’époque, ce n’était pas si facile et on peut l’imaginer...
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@paparazzo
Christian Jacq ne se fait pas jeune. un petit créneau à venir peut être...
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@paparazzo
« En nous liant à cet homme passionné, Claudine le Tourneur d’Ison nous gratifie de la découverte de ce personnage, que l’on pense connaître. Nous entrons dans les tombeaux avec lui, nous partageons sa passion pour l’Égypte, nous posons notre regard, avec le sien, sur ces merveilles antiques. Nous écoutons et ressentons ses colères. Nous partageons ses enthousiasmes et joies.
»Courir de merveilles en merveilles… il n’aura pas assez des six mois qu’il va passer dans ce fabuleux condensé de la civilisation égyptienne à son apogée pour en extraire toute la substantifique moelle. Il y concentre son énergie, ses forces physiques et sa puissance intellectuelle. Ses extases sur la beauté s’entremêlent à ses exaltations face à la richesse de ce qu’il découvre. Tout ce qu’il avait imaginé, pressenti, espéré, rêvé même, tout est là qui s’offre à lui sans limite que celle du temps trop court dont il dispose. Alors pour compenser cette fuite des jours, il étire les journées à l’extrême, refusant tout compromis avec la fatigue.« Voilà ce que sera, on le sait moins, son seul et unique voyage en Égypte. »
https://www.babelio.com/livres/Le-Tourneur-dIson-Champollion—Le-dernier-voyage/1433179# !
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@paparazzo
« quand on est allé en Egypte, on se rend compte de la difficulté du voyage... »
houla, c’est du lourd, ça !..."
Connaissez-vous quelqu’un de vos relations qui ait visité l’Égypte en autonome ?
Vous ?
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ROSE on s’en fout de champopo
Parlez nous plutot du fonds MARIANNE et les récipiendaires comme les beaux garçons Tristan mendès, Thomas Huchon, Rudy Reichstadt et juju PAIN
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@Bendidon ... voila l’Ankou !
Un peu de culture, c’est bien...
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François Champollion parvient à déchiffrer les hiéroglyphes de la pierre de Rosette, mais n’avait pas compris que celle-ci était en fait une facture d’électricité adressée au pharaon.
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@Massada
votre humour est très subtile
ça change des factures de gaz de l’Allemagne...
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@Massada, bonjour,
Humour de votre part ! J’en suis toute ébaudie !
Vous avez peut-être raison dans le fond. Quelques énergumènes prétendent que les pyramides étaient « électrisées »...
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@Massada
Il n’as pas compris que le seigneur Aton (Atone-Aï, Adonaï) est encore le dieu cruel d’une secte sanglante. -
Et surtout le Zodiaque de Denderah.
Le zodiaque de Dendérah est un bas-relief célèbre de l’Égypte antique représentant la voûte céleste et ses constellations. Il était placé au plafond d’une chapelle dédiée à Osiris, située sur le toit du temple d’Hathor à Dendérah.
C’est une œuvre de la période ptolémaïque sculptée dans un bloc de grès et mesurant 2,55 mètres sur 2,53. Au xixe siècle, Jean-François Champollion avait daté le relief de la période gréco-romaine, mais nombre de ses contemporains ont postulé qu’il datait du Nouvel Empire. Aujourd’hui, la date la plus acceptée est autour de 50 avant notre ère1.
Transporté en France en 1821, il est aujourd’hui exposé à Paris, au musée du Louvre. Par la suite, une copie a été installée dans l’emplacement d’origine, à Dendérah.
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@troletbuse
Champollion, il est mort ?
non !
Champollion, il était mort ?
Faute de hiéroglyphe !
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@rosemar
Alors là Rosemar, vous sautez à pieds joints en plein dedans.
Quelle naïveté !.... pour ne pas dire plus -
Il n’y a rien comme découverte : Jean-François Champollion connaissait le grec ancien épicétou ! à partir de la Pierre de Rachid, le vrai interprète, c’est le scribe qui traduit en grec ancien l’égyptien en hiéroglyphes, l’égyptien démotique ...
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