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Accueil du site > Culture & Loisirs > La poésie du slam : Mes petits...
#87 des Tendances

La poésie du slam : Mes petits...

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Le slam : un retour aux origines de la poésie, une poésie rythmée, chantée, avec accompagnement d'instruments de musique...

 

Une belle découverte avec un texte à la fois mélancolique et joyeux, un texte empli de poésie dans les thèmes évoqués : la nature, des oiseaux, une dame qui les aime et les nourrit... Mais quelle est son histoire ?

 

Bienvenue au pays du verbe rythmé et des mots qui claquent. Et bienvenue chez Dizzylez, l’homme aux multiples casquettes : rappeur fluide et décalé, slameur, marathonien des ateliers, initiateur poétique de soirées musicales.

 

"On imagine que cela commence il y a longtemps... une décennie, peut-être deux... tant ses gestes sont devenus souples, simples et précis.

C'est peut-être cela la grâce, l'élégance, tout simplement le fruit du temps...

Deux fois par jour, été comme hiver, elle arrive vêtue d'une parka rouge, se poste au bord de l'eau, derrière ce même buisson, et puise d'un sac sans âge des bouts de pain qu'elle lance en l'air... pour les nuages...

On imagine qu'elle habite seule, qu'elle parle peu, qu'elle parle aux oiseaux comme d'autres parlent aux chats...

Elle a bien un fils et trois petits enfants, mais on s'imagine que quelque chose s'est cassé, et on se doute qu'ils ont fui Paris, ses flux tendus, sa grisaille récurrente et ses bouchons périphériques...

Juste avant qu'elle ne commence à s'occuper de ceux qu'elle appelle maintenant "mes petits"...

Ses petits, donc, sont toujours à l'heure au rendez-vous, toujours aux aguets quand le soleil caresse doucement la cime des arbres, encore et toujours prêts quand il rayonne très haut dans le ciel...

 

Là, on n'imagine plus, on voit :

On voit trente volatiles et, dans un ballet blanc aérien, jouer leur courage et leur vie dans un numéro de cirque bien répété, un numéro en forme de grand huit mélangé...

On voit une mouette qui saisit un bout de pain en plein élan, vire soudain, sème six poursuivants et s'évade de la bande pour savourer sa... deux autres qui attrapent le même bon pain et achèvent leur duel au ras de de de... on voit des battements d'ailes, des plumes voler. On entend des noms d'oiseaux, des prénoms de grand-mères, des jurons fuser avant qu'un autre ne rate sa chance, ne penche la tête et ne s'étrangle, qu'un colvert ait raflé son trésor, en bas, sans trop bouger...

 

On imagine que c'est son petit plaisir, son petit plaisir de mère nourricière, son lien à la terre et aux autres, on l'imagine dompteuse de faune, semeuse de rêves pour volatiles du monde entier ou réveilleuse d'espoirs, on l'imagine à la tête d'une grande révolution ailée.

On se demande qui la remarque, comment se mesure la grandeur d'âme, le geste ample d'une petite dame...

Et, là, tout de suite, on aimerait voir son geste peint.

Puis on saisit d'un bruit quand le sac est vide, qu'elle redevient comme un clown triste.

On imagine ce qu'elle regarde dans le lointain, quand les oiseaux s'en vont, des lignes de fuite, les miettes d'un passé qui lui échappe, des bouts de tranches de vie, les êtres qu'elle a chéris, qu'elle a nourris et qui s'envolent vers d'autres horizons...

On clignera des cils, on la regardera une dernière fois, et on vous avouera à la fin : Les petits sont ingrats et ne vous aiment jamais autant qu'un vieux bout de pain."

Musique et cris d'oiseaux...

 

On aime l'évocation des oiseaux pleine de vivacité au centre de la poésie, on est ému par ce personnage anonyme, solitaire, qui se dévoue aux oiseaux, comme elle s'est dévouée à sa famille...

On perçoit une dénonciation de la vie urbaine : "Paris, ses flux tendus, sa grisaille récurrente, ses bouchons périphériques..."

Une dénonciation aussi de l'abandon dont sont parfois victimes les personnes âgées dans notre monde moderne...

 

 

https://music.youtube.com/watch?v=sZGJG4zSVdU

 

https://www.francebleu.fr/emissions/les-talents-fb-vaucluse/vaucluse/dizzylez

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/03/la-poesie-du-slam-mes-petits.html

 

Vidéos :

 


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43 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 5 avril 18:09

    Mouais...


    • rosemar rosemar 5 avril 21:20

      @Clocel

      Vous connaissiez le slam ?


    • Clocel Clocel 6 avril 08:13

      @rosemar

      Je n’écoute que du baroque, les scansions poussives ne sont pas ma tasse de thé...

      Le sujet ne m’intéresse que comme « thermomètre » de déculturation. 


    • Seth 6 avril 08:35

      @Clocel

      Nous avons un goût en commun : le baroque.

      Mais les rap, slam et autres ont ceci de commun avec les chaconnes : la basso ostinato. smiley


    • Clocel Clocel 6 avril 09:06

      @Seth

      Mouais...


    • Seth 6 avril 12:13

      @Clocel

      Bon, 2 notes pas plus je te l’accorde mais c’est un ostinato quand même. Et même très ostinato.

      Pour la ligne mélodique, on repassera ! smiley


    • Seth 6 avril 12:15

      @Clocel

      Et je t’informe que je mange aujourd’hui mes premières asperges. smiley



    • Gégène Gégène 5 avril 18:19

      Slam être profond ?!?


      • pasglop 5 avril 18:36

        Quand je parle à mon chat il me répond, sauf s’il n’a pas envie.

        Comme rosemar...


        • rosemar rosemar 5 avril 21:19

          @pasglop

          Je ne vous réponds pas ?


        • @rosemar
          Vu sa réponse à votre humble avis ?
          Qu’en déduisez vous ?


        • pasglop 6 avril 10:43

          @rosemar
          Voyez mes commentaires dans votre article précédent.


        • ETTORE ETTORE 5 avril 21:02

          Slam’ semble être ardu, d’aimer cela ! ¨Perso !


          • rosemar rosemar 5 avril 21:18

            @ETTORE

            Pourquoi ardu ?


          • Fergus Fergus 6 avril 10:10

             Bonjour, ETTORE

            « ardu », mais un genre de scansion artificiel pénible à supporter.
            Personnellement je n’aime ni le slam ni le rap.


          • ETTORE ETTORE 6 avril 13:23

            @rosemar

            @ETTORE

            Pourquoi ardu ?

            .....

            Voyez vous , Rosemar, pour moi la poésie, doit être dite, pensée, exprimée, avec une certaine emphase, et surtout une mélodie des sons, qui vous transporte à travers les quatrains, au delà des quattre vers, et dont on attend la fin, accordée avec ravissement de l’esprit.

            Une mélodie dans la parole, sans accompagnement autre, que celui de notre pensée à portée mélodieuse.

            Peut être suis je trop rétrograde, pour le jeu phonétique du slam, dont le seul nom, déjà, m’enlève toute envie !


          • rosemar rosemar 6 avril 13:34

            @ETTORE
             
            C’est peut-être un préjugé, alors ?


          • Seth 6 avril 13:49

            @ETTORE

            Ben voyons !... Il faudrait peut être aussi des sonnets à Môssieu ! Ronsard ou Shakespeare par exemple, quelle exigence démesurée ! smiley

            Un truc comme ça peut être :

            Not marble nor the gilded monuments
            Of princes shall outlive this powerful rhyme,
            But you shall shine more bright in these contents
            Than unswept stone besmeared with sluttish time.
            When wasteful war shall statues overturn,
            And broils root out the work of masonry,
            Nor Mars his sword nor war’s quick fire shall burn
            The living record of your memory.
            ’Gainst death and all-oblivious enmity
            Shall you pace forth ; your praise shall still find room
            Even in the eyes of all posterity
            That wear this world out to the ending doom.
             So, till the Judgement that yourself arise,
             You live in this, and dwell in lovers’ eyes.


          • ETTORE ETTORE 6 avril 13:53

            @rosemar
            @ETTORE
             
            C’est peut-être un préjugé, alors ?
            ..........................
            Non, Rosemar, ça ne passe pas tout simplement !
            Je n’y ressent rien.
            La mélodie des vers, doit venir et naître des mots...de la respiration, des vides comme des pleins.
            Ce n’est pas le cas !
            Il ne me viendrait pas à l’idée de boire un verre d’eau, avec une bonne viande grillée parfumée aux herbes de la garrigue !
            Puis je n’aime pas le mot « slam ».
            C’est soit le bruit d’une porte qui se ferme en faisant du bruit, soit, un mot, né de je ne sais quel « claquement » d’anglicisme bobo.
            Puis moi, la Poésie, elle est « Rimes », ou, elle n’est pas !
            Mais bon....Cela reste UN point de vue !


          • Seth 6 avril 14:44

            @ETTORE

            Heu... Désolé mais les « herbes de la garrigue » c’est ce qu’il y a de mieux pour dénaturer totalement « une bonne viande grillée ». Ca a un goût trop fort mélangé de poussière, surtout s’il y a l’horrible romarin.

            Slam est un mot bien trop violent , ça « sonne » un peu comme une baffe mais ça convient aux « musiciens » rigolos et déguisés qui se la pètent en utilisant des mots sans en connaître le sens.


          • chantecler chantecler 6 avril 14:56

            @ETTORE
            Ach , quelle erreur !
            Les « herbes de la garrigue » sont trop bonnes à fumer même par des connaisseurs qui n’y voient que des avantages !


          • Seth 6 avril 14:57

            @ETTORE

            Rosemar n’est pas femme à préjugés. Sauf lorsqu’il est question de la Russie, naturellement. smiley


          • Seth 6 avril 15:01

            @chantecler

            Tu confondrais pas les « herbes de la garrigue » avec des fibres textiles ? smiley


          • chantecler chantecler 6 avril 15:06

            @Seth
            Non, vérifié empiriquement .
            Et sans OGM .


          • chantecler chantecler 6 avril 15:08

            @chantecler
             :->


          • Fergus Fergus 6 avril 10:11

            Oups, j’ai oublié un mot :

            « ardu », non, mais...


            • Seth 6 avril 12:31

              Je me suis décidé à écouter la zikmu de Rosemar. C’est pas du slam, c’est de la « poésie » dite sur un fond musical, casquette yanki ou pas.

              Et j’espère que les lecteurs auront noté que dans cet artic il est question de « rap fluide ». L’a pas du trop écouter de rap, notre amie Rosie, parce qu’en fait de fluidité, c’est plutôt de saccadé dont au sujet duquel il s’agit. smiley


              • xana 6 avril 13:11

                Sujet sans intérêt, juste pour ne pas rompre le contrat de rosemar avec les patrons d’Avox.

                Quelle conne !


                • ETTORE ETTORE 6 avril 17:29

                  lol ! Pour les herbes...

                  Il faut les mettre dans les braises !

                  L’idéal...Bois d’olivier,( ou sarments) des branches de romarin, thym sauvage....

                  Et quelques bonnes « salscicce » sur la grille, juste pimentées, ce qu’il faut.

                  Et quand leur gras, coule sur les braises, et qu’elles commencent à chanter, c’est une véritable offrande ......aux dieux !


                  • ETTORE ETTORE 6 avril 17:52

                    Dites moi, Rosemar, pourquoi pas un article sur la terrible violence actuelle, chez les jeunes lycéens ?

                    (Sans vous commander, bien sûr)

                    Entre les profs égorgés, les passage à tabac, les mises à la retraite pour protection du foulard, des élèves massacrés....tout cela gravitant dans la sphère proche de l’éducation naaaaationaaaaale....

                    Je verrais bien de votre part, un bel article, portant sur ces déviances, que cette « majorité fantoche » veut à tout prix attribuer aux « résoooo sociooo »«  »...

                    Vous voulez bien ?

                    Merci à vous.


                    • rosemar rosemar 6 avril 18:48

                      @ETTORE

                      Les réseaux sociaux peuvent avoir une influence néfaste sur les jeunes : cela commence par de la violence verbale qui peut dégénérer en violence physique.


                    • Fergus Fergus 6 avril 19:47

                      @ rosemar

                      Vous avez raison sur ce point.
                      L’usage à haute dose des réseaux sociaux induit de facto une déconnection des échanges dans la vie réelle 
                      Et faute de filtre, la violence des textos n’y connaît plus de limites, ce qui peut en effet entraîner une reproduction de cette violence sur le plan physique à force d’avoir été banalisée au plan verbal. 


                    • Fergus Fergus 6 avril 19:50

                      @ ETTORE

                      « Je verrais bien (...) un bel article, portant sur ces déviances »
                      Excellente idée ! Que ne l’écrivez-vous ? Vous avez les qualités rédactionnelles pour le faire. Et je m’engage personnellement à le soutenir en modération.


                    • Seth 7 avril 13:25

                      @rosemar

                      Effectivement dans un reportage de franceinfox hier consécutif au passage à tabac et à la mort d’un collégien à Viry Châtillon, on est allé faire un microtrottoir parmi ceux qui portaient une fleur et on a entendu un peu tout de ces voix larmoyantes : absence de « médiateurs », la faute aux « lérézosicio » mais rien bien sûr sur la démission parentale et l’absence chronique d’éducation des enfants. Comme si cette éducation ne venait pas des parents mais de vagues instances extérieures...

                      Or c’est l’éducation précisément qui pose les barrières que l’on ne franchit pas. J’ai été ado dans le post-68 et j’ai été élevé très librement par des parents très à gauche mais on m’avait quand même expliqué comment on se comportait en société, où étaient les interdits que je n’ai jamais franchis et je n’étais pas plus intelligents que d’autres pour l’avoir compris et intériorisé.

                      Maintenant on compassionne sans avoir l’air de comprendre son propre rôle et son devoir vis à vis de ses enfants, la faute est « aux autres ».

                      Alors les « lérézosocios » ont bon dos. Mais on peut très bien expliquer aux enfants qui ne sont en général pas spécialement cons les dangers de ce que l’on y trouve et la nécessité de ne pas prendre au sérieux tout ce qui s’y trouve.

                      Que l’on ait des soucis pour éduquer un chien c’est possible, mais certainement pas un enfant.


                    • ilias 7 avril 01:43

                      Slam de l’âme errante


                      (Rythme ternaire)


                      I. L’appel du voyage


                      Je suis l’âme errante, sans frontière ni patrie,

                      Avide d’horizons, de vents et de magie.

                      Mon cœur vibre au rythme des tambours lointains,

                      Et mes rêves s’envolent vers des lendemains incertains.


                      ==Refrain


                      Je suis l’âme errante, en quête de l’inconnu,

                      Parcourant les sentiers battus et les chemins inconnus.

                      Je cherche la lumière dans les profondeurs de la nuit,

                      Et la vérité cachée dans le silence du bruit.


                      II. Les murmures du vent


                      Le vent me murmure des secrets oubliés,

                      Des histoires de peuples et de contrées inexplorées.

                      Il me parle des étoiles et des mystères du ciel,

                      Et des chants des sirènes qui habitent les abysses.


                      ==Refrain


                      Je suis l’âme errante, en quête de l’inconnu,

                      Parcourant les sentiers battus et les chemins inconnus.

                      Je cherche la lumière dans les profondeurs de la nuit,

                      Et la vérité cachée dans le silence du bruit.


                      III. La danse des étoiles


                      Sous le ciel étoilé, je danse et je chante,

                      Me laissant envoûter par la beauté du monde.

                      Je suis une plume ballottée par le vent,

                      Un grain de sable dans le désert du temps.


                      ==Refrain


                      Je suis l’âme errante, en quête de l’inconnu,

                      Parcourant les sentiers battus et les chemins inconnus.

                      Je cherche la lumière dans les profondeurs de la nuit,

                      Et la vérité cachée dans le silence du bruit.


                      IV. Le retour à soi


                      Un jour, peut-être, je trouverai mon chemin,

                      Et je reviendrai à moi, le cœur apaisé et serein.

                      Mais pour l’instant, je continue mon voyage,

                      Emportée par le souffle de l’aventure et du mirage.


                      ==Refrain


                      Je suis l’âme errante, en quête de l’inconnu,

                      Parcourant les sentiers battus et les chemins inconnus.

                      Je cherche la lumière dans les profondeurs de la nuit,

                      Et la vérité cachée dans le silence du bruit.


                      __Outro (formalisme usité, tiré de l’italien pour signifier sortie ou conclusion ou fin provisoire)


                      Je suis l’âme errante, et je ne m’arrêterai jamais,

                      Car le voyage est ma vie, et la découverte mon destin.


                      • Seth 7 avril 13:27

                        @ilias

                        « rythme ternaire »...

                        Chouette ! une valse ! smiley


                      • Hector Hector 8 avril 08:48

                        Bonjour Rosemar,

                        Il y déjà longtemps, le 28 Septembre 2017 exactement, vous faisiez l’éloge d’un poète disiez-vous ; Boby Lapointe. vous rappelez-vous ?

                        C’était déjà osé de prétendre trouver chez « Boby » une âme de poète, au sens courant du terme, mais affirmer que le « slam » s’apparente à de la poésie, là, ça ne passe vraiment pas.

                        Vous descendez encore Rosemar, ou vous arrêterez-vous ?

                        Alors, pour rendre un humble hommage à nos poètes, j’avais griffonné sur le coin de mon bureau ces quelques vers que je vous envoyais, dédiés.

                        A Rosemar

                        Dans les profondeurs sombres de la roche, en sers flancs

                        Entre deux crêtes aiguës émergeant de l’abîme

                        Céruse colorée par la nuit qui s’étend

                        L’écume a abordée aux rivages intimes.

                        D’une infinie douceur, elle apaise et console

                        Caresse infiniment le roc prêtant le dos

                        Elle se veut son amante et le soir elle cajole

                        L’ennemi de toujours vivant aux bords des flots.

                        Mais soudain déchirants, illusion vespérale

                        Un cri, ou plutôt non, un accord dissonant

                        Que dis-je, un borborygme, une plainte ou un râle

                        Vint gâcher ce murmure et troubler le moment.

                        Et je tendais l’oreille à cet odieux chantage

                        A cette voix vulgaire osant se faire entendre

                        Sans respect pour l’Amour effleurant le rivage

                        Ébauche d’un langage que la laideur engendre.

                        Ta Katy t’a quitté

                        Ta Katy t’a quitté, tsoin, tsoin

                        Elkle est pas gentiiiiiiiiiille

                        Avec sa glace au chocolat et vaniiiiiiiiiiiiiiiille

                        C’est bo, c’est bobo, c’est bobyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !

                        Vous rappelez-vous ?


                        • chantecler chantecler 8 avril 09:25

                          @Hector
                          Vous vous égarez .
                          Vous amalgamez .
                          Evidemment qu’il y avait de la poésie chez Boby Lapointe (ou comme chez Boris Vian , de la même époque) )même si vous y êtes imperméable .

                          La poésie est un bien commun de notre culture qui remonte à des siècles .
                          Comme la musique , l’architecture , la peinture (cf Lascaux) , etc etc ...
                          Il n’y a pas que les figures « officielles » de notre culture comme Verlaine , Victor Hugo, etc etc qui eux aussi étaient poètes .
                          Victor H. était apprécié et détesté :
                          A cause de ses engagements politiques : pro républicains, communards , anti N. III,pro« européens » d’avant l’UE et Adolf ....) , non conformistes , populaires quoi .
                          ....


                        • Hector Hector 8 avril 10:53

                          @chantecler
                          Je m’égare ?
                          Mais vous osez comparer Boris Vian à Boby Lapointe !
                          L’un était un dandy élégant, d’une finesse intellectuelle rare et adulé, l’autre était un être grossier, inélégant pour ne pas dire vulgaire et dont les prestations n’ont d’ailleurs convaincu personne.
                          En 1953, Boby exerce divers métiers, électricien, fort de halles, barman, vendeur de machines à écrire chez Rooy, électricien, livreur, figurant ...

                          Vian, Ingénieur formé à l’école centrale s’est adonné aux activités de scénariste de traducteur (anglais, américain) de conférencier d’acteur et de peintre et surtout il fut un inimitable écrivain.

                          Vous pensez vraiment qu’ils supportent la comparaison ?
                          Pour vous être agréable, je vous concède que l’on peut trouver chez Boby Lapointe une forme de poésie simple, commune et populaire, vous en êtes d’ailleurs la preuve, mais relisez vos classiques que vous citez sans vraiment les connaitre et de grâce ne me faites pas la leçon sur un sujet dont j’ai la passion. 
                          Sans rancune, joli coq.


                        • chantecler chantecler 8 avril 11:45

                          @Hector
                          Hector, totor , t’as tort .
                          Et tu perds le nord .
                          Hagard du nord sans doute ! .
                          J’ai autre chose à faire que d’alimenter ici une rancune contre les cons !
                          Salut donc ma poule !

                          PS : quant à B.V vous oubliez sa trompette , ses concerts et son souffle au coeur .
                          Mais il vous pardonnera bien .
                          Il n’était pas sectaire lui .


                        • eau-mission eau-mission 8 avril 12:23

                          @Hector

                          Vous semblez considérer favorablement le diplôme de B.Vian. B.Lapointe avait le même, non ?

                          A vrai dire, je n’ai pas lu ce qui précède ; vous faites dans le second degré ?

                          @Fergus nous a fait un narticle sur B.Lapointe


                        • Hector Hector 8 avril 17:27

                          @chantecler
                          Qu’il est beau le chant du coq sur son tas de fumier et que la rime est riche, que les mots sont choisis.
                          Vous vous êtes surpassé, joli coq, qui prenez les autres pour des poules. Nous en rions encore.
                          Bravo. Mille fois merci pour cette magistrale leçon.

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