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Accueil du site > Actualités > Europe > Emmanuel Macron très gaullien à la télévision pour expliquer la gravité de (...)

Emmanuel Macron très gaullien à la télévision pour expliquer la gravité de la situation en Ukraine

« Qui peut penser une seule seconde que le Président Poutine qui n'a respecté aucune de ces limites et aucun de ses engagements, s'arrêterait là ? (…) La sécurité de l'Europe et la sécurité des Français se joue là-bas. » (Emmanuel Macron, le 14 mars 2024 sur TF1 et France 2).

Deux jours après le vote solennel de l'Assemblée Nationale sur le soutien à l'Ukraine, le Président de la République Emmanuel Macron est intervenu aux journaux télévisés de 20 heures de TF1 et France 2 ce jeudi 14 mars 2024 (pendant près d'une quarantaine de minutes au Palais de l'Élysée) pour expliquer aux Français la situation grave en Ukraine et la position de la France qui a été particulièrement caricaturée ces dernières semaines par les opposants en tout genre et surtout par les nombreux agents de Vladimir Poutine qui peuplent aujourd'hui les réseaux sociaux français (autrement dits, des trolls).

Remarquons que cette intervention télévisée, très importante, a télescopé médiatiquement le premier débat télévisé des élections européennes qui se terminait quelques minutes auparavant sur LCP et dont l'écho fut assez faible (ce qui était prévisible).

On a voulu caricaturer Emmanuel Macron comme un va-t-en-guerre qu'il n'a jamais été. Jusqu'à maintenant, celui qui a déclaré la guerre, c'est Vladimir Poutine et personne d'autre. Jusqu'à maintenant, c'est la Russie qui a montré ses visées expansionnistes inquiétantes depuis une dizaine d'années. Jusqu'à maintenant, l'agresseur est bien identifié et l'Ukraine, pays victime de la folie belliqueuse de Vladimir Poutine, a déjà payé un lourd tribut pour ces funestes ambitions.

De plus, Emmanuel Macron n'a jamais déclaré, d'une part, qu'il voulait envoyer des troupes au sol, mais qu'il ne fallait rien exclure dans l'avenir, et d'autre part, il ne s'agissait pas a priori de troupes pour combattre sur le front mais pour la maintenance, le déminage et la formation des troupes ukrainiennes. Du reste, les récentes déclarations du Premier Ministre Rishi Sunak laissaient clairement entendre que des troupes britanniques de ce genre sont déjà présentes sur le sol ukrainien, et quand Emmanuel Macron évoquait l'envoi assumé de troupes, cela laissait aussi entendre qu'actuellement, il y a des troupes mais non assumées.

On ne pourra pas dire qu'Emmanuel Macron n'a pas cherché à négocier et à éviter la guerre. Au contraire, on lui a même reproché d'être allé à Moscou sans résultat en février 2022 (à l'époque de la très longue table !) et même d'avoir dit par la suite, tout en maintenant une permanence téléphonique avec Vladimir Poutine, qu'il ne fallait pas humilier la Russie. Mais cela ne servait à rien et il est heureux qu'Emmanuel Macron s'en soit rendu compte, même si c'était nécessaire de faire ces essais de médiation dont l'absence aurait été critiquable. C'est justement parce qu'il a essayé tous les moyens de la voie diplomatique qu'il est le mieux à même de vouloir réveiller ses partenaires européens : « Ici même s'est tenu dans cette salle le seul rendez-vous entre le Président Zelenski et le Président Poutine le 9 décembre 2019. ».

Et puis, il y a aussi une autre raison. La France est le seul pays apte à se défendre par elle-même dans une Europe effectivement mollassonne. La force de frappe nucléaire française est un atout majeur de défense, non seulement de la défense nationale mais aussi de la défense européenne éventuellement. Il n'y avait que la France à faire ce sursaut de prise conscience.

Et quelle est cette prise de conscience ? C'est le télescopage de deux événements parallèles essentiels, qui correspond aux positions des deux grandes puissances nucléaires que sont les États-Unis et la Russie.

D'un côté, la Russie a montré ses visées expansionnistes agressives, et il n'est même pas la peine de revenir aux Accords de Munich pour voir à quel point la soumission à la volonté de Vladimir Poutine est le facteur déclenchant de l'escalade guerrière : en acceptant dans les faits l'annexion pure et simple de la Crimée, l'Europe pensait calmer le crocodile (ou l'ours) russe. Il n'en a rien été, cela a au contraire renforcé son appétit avec cette certitude de l'impunité internationale. L'invasion de l'Ukraine par 350 000 hommes de Russie a prouvé que, dans l'esprit de Vladimir Poutine, l'annexion de l'Ukraine aurait été une formalité de quelques jours, comme pour la Crimée, avec une politique du fait accompli tellement prévisible que l'Europe et les États-Unis n'auraient rien pu faire. De l'autre côté, la perspective d'une élection de Donald Trump pourrait préfigurer un désengagement militaire terrible des États-Unis en Europe.

Tout le monde veut la paix et aujourd'hui, cela dépend uniquement de la Russie. C'est pourtant simple : si l'Ukraine arrête de se battre, elle n'existe plus. Si la Russie arrête de se battre, la guerre est terminée. C'est simple. L'arrêt des combats pour l'Ukraine signifie la capitulation de la France en juin 1940. On n'avait plus de guerre, mais on n'avait plus de pays. Heureusement, les Ukrainiens ont choisi une autre voie et c'est à nous, Européens, de les aider à sauver l'Ukraine.

Les beaux esprits dits pacifistes aujourd'hui qui disent que la Russie ne va pas déclarer la guerre à d'autres pays sont les mêmes qui, hier, disaient que la Russie n'envahirait pas l'Ukraine. Aujourd'hui, l'horizon de Vladimir Poutine est pourtant clair : la Moldavie, au moins la Transnistrie (qui accueille déjà des troupes russes), afin de faire un couloir sur la mer Noire (on croit revenir au couloir de Dantzig de l'ancienne Prusse orientale), puis les Pays Baltes qui isolent l'enclave de Kaliningrad, puis jusqu'où cela irait ? un bout de Pologne, comme l'histoire l'a déjà montré ? un bout de Roumanie ?

Toutes ces hypothèses inquiétantes d'agression future de la Russie auraient été d'une probabilité assez faible si on était certains que les États-Unis continueraient à assurer une défense massive et durable de ce coin d'Europe. Mais les déclarations inquiétantes de Donald Trump, l'hypothèse sérieuse de son retour à la Maison-Blanche, donnent une toute nouvelle vision de la situation européenne. Plus les États-Unis se désengagent de l'Europe, plus Vladimir Poutine en profitera pour pousser ses pions, car il n'a jamais fait que profiter de la faiblesse des autres. Lorsque Joe Biden a annoncé clairement, dès le début, que les États-Unis n'enverraient jamais de troupes américains au sol, cela a conforté Vladimir Poutine dans l'idée d'envahir l'Ukraine. Ce n'est donc pas étonnant qu'Emmanuel Macron veuille remettre de l'incertitude dans la certitude initiale de Russes de ne pas être ennuyée par d'autres pays.

C'est malheureux à dire, mais Vladimir Poutine ne réagit qu'avec des rapports de force. Comme un vulgaire voyou, il ne connaît que cela. Il a d'ailleurs très bien reçu le message d'Emmanuel Macron par ses déclarations ultérieures. L'escalade, elle provient de la mollesse des positions et pas de leur dureté. Plus on laisse faire, plus on encourage l'autre à attaquer, à aller encore plus loin. Le moindre parent s'en rend bien compte si son enfant est un peu difficile : la fermeté est la meilleure gardienne de l'éducation, la fermeté bienveillante. Vladimir Poutine est un voyou international et il faut lui rappeler quel est le droit international : on ne massacre pas impunément des centaines de milliers de personnes par simple paranoïa.

Emmanuel Macron a-t-il eu raison de réagir ainsi ? Oui, bien sûr, et heureusement qu'il le fait quand les États-Unis quittent sur la pointe des pieds la scène européenne. Petit à petit, les autres pays européens commencent à comprendre, commencent à prendre conscience. Pas les Baltes, Polonais, Roumains, qui, eux, avaient déjà bien compris la situation. Mais d'autres pays plus importants, en particulier l'Allemagne qui a compris qu'il fallait augmenter l'effort d'approvisionnement des armes et équipements destinés à l'Ukraine. C'est tout le défi d'Emmanuel Macron de ce vendredi 15 mars 2024 à Berlin.

L'Ukraine a déjà signé près d'une dizaine d'accords bilatéraux de sécurité, dont un avec la France, dans l'attente de son adhésion à l'OTAN. Un accord multilatéral aurait signifié la création d'une sorte d'OTAN bis qui, d'un point de vue diplomatique, n'aurait pas été très pertinent vis-à-vis de la Russie. Les déclarations d'Emmanuel Macron ont permis une prise de conscience des Européens, et le débat géopolitique s'est déplacé sur la position de la France alors que jusqu'à maintenant, il était secoué par les différentes déclarations, toujours agressives, de Vladimir Poutine. Ce dernier a même dû répondre à Emmanuel Macron, ce qui montre un changement de situation notable. L'horloge a changé.

 

La menace nucléaire ? Jamais Emmanuel Macron ne l'a brandie, tandis que Vladimir Poutine en parle matin midi et soir depuis le 24 février 2022. Pas besoin de rappeler que la France bénéficie, elle aussi, d'une protection nucléaire autonome, Vladimir Poutine le sait très bien et il sait très bien que si la France n'a pas la plus grosse, elle est cependant en mesure, en cas d'attaque nucléaire, de riposter immédiatement et de détruire le pays agresseur, partout dans le monde. C'est cette certitude qui rend notre défense nationale opérationnelle sans des centaines de milliers de bidasses qui ne seraient que de la chair à canon. Le problème se situe dans les autres pays européens qui, pour l'instant, ne sont protégés que par la force nucléaire américaine et qui risquent de ne plus l'être. Faut-il que la France remplace les États-Unis ? (et à quel prix ?). Faut-il que l'Europe se crée son propre dispositif et en combien de temps ? Ce sont les vrais enjeux des élections européennes du 9 juin 2024.

La stratégie habituelle de la Russie, depuis très longtemps, a toujours été de faire des coups rapides, des annexions rapides, avec l'impossibilité, pour ses adversaires, de réagir et de revenir, puis il suffit de maintenir un statu quo. L'invasion soviétique de l'Afghanistan a montré cependant des limites à cette stratégie, tout comme l'agression en Ukraine. Mais cela avait très bien fonctionné en Crimée et le risque que les Pays Baltes et la Moldavie soient aussi vite phagocytés est réel et grave.

Il y a quatre ans, la Suède était revenue à la conscription (service militaire obligatoire) et tout le monde se disait que c'était n'importe quoi, qu'il n'y avait aucun risque de guerre en Europe. La Suède a eu raison d'avoir peur, tellement peur qu'elle a quitté son statut de pays neutre pour rejoindre l'OTAN (officiellement le 7 mars 2024). Elle ne l'aurait jamais fait sans l'agression de la Russie en Ukraine. C'est Vladimir Poutine qui a renforcé l'OTAN. Sa paranoïa était contre-productive.

Quand l'Estonie avait envoyé des troupes pour accompagner les troupes françaises au Mali, on n'avait pas non plus compris. L'Estonie voulait remercier la France de s'impliquer dans la défense de l'espace aérien estonien (alors que la Russie y fait régulièrement des incursions provocatrices) mais elle voulait aussi former des troupes d'élite auprès des troupes d'élite françaises considérées parmi les plus efficaces du monde. Là encore, on se demandait bien pourquoi l'Estonie voulait se construire une défense plus efficace alors que l'Europe était en paix. On comprend mieux aujourd'hui. Il y a des pays qui percutent plus vite que d'autres. Et d'autres qui percutent moins vite.

L'objectif d'Emmanuel Macron n'est donc pas de déclarer la guerre, au contraire, c'est de la terminer : « Nous avons un objectif : la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre. ».

 

L'escalade ne peut provenir que de Vladimir Poutine : « Si les choses devaient dégénérer ça ne serait une fois encore que la responsabilité de la Russie (…). Si nous décidons aujourd'hui d'être faibles, si face à quelqu'un qui n'a pas de limite, face à quelqu'un qui a franchi toutes les limites qu'il nous avait données, nous lui disons naïvement : je n'irai pas plus loin que ceci ou que cela, à ce moment-là, nous ne décidons pas la paix, on décide déjà la défaite. ».

Emmanuel Macron a pris avec sérieux son rôle de chef des armées : « J'assume et je l'assume parce que c'est le rôle du Président de la République dans nos institutions, le Président de la République est en charge de la Défense nationale, ne fait pas de commentaire, il décide pour la sécurité des Françaises et des Français. Qu'est-ce qui se joue en Ukraine ? une guerre qui est existentielle pour notre Europe et pour la France. (…) Nous ne sommes pas dans l'escalade. Nous nous ne sommes pas en guerre contre la Russie. Simplement, il faut être clairs, nous ne devons pas laisser la Russie gagner. ».

Nous sommes encore dans la sidération du 24 février 2022 : « Nous vivons tous dans un monde où ce qu'on croyait impensable arrive. C'est cette fin de l'insouciance que j'évoquais il y a quelques années. On y est. La guerre est sur le sol européen. Il y a entre Strasbourg et le Lviv moins de 1 500 kilomètres. Vous imaginez. La guerre est dans ce pays. Donc ça n'est pas une fiction et ça n'est pas loin de nous ce qui s'est passé. Donc toutes ces options sont possibles. Le seul qui en aura la responsabilité, c'est le régime du Kremlin. Ce ne sera pas nous ; jamais nous ne mènerons d'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative. La France est une force de paix. Simplement aujourd'hui, pour avoir la paix en Ukraine, il ne faut pas être faible et donc il nous faut lucidement regarder la la situation et il nous faut avec détermination, volonté, courage, dire que nous sommes prêts à mettre les moyens pour atteindre notre objectif qui est que la Russie ne gagne pas. ».

La France a déjà une grande expérience militaire : « Nous sommes un des rares pays en Europe qui, pendant dix ans, a eu des forces déployées au Sahel pour lutter contre le terrorisme et nous avons perdu là-bas des dizaines d'hommes. (…) Nous, nous sommes prêts ! C'est que j'ai décidé dès mon premier mandat et dès le début, une augmentation du budget de nos armées considérable qui fait que les deux lois de programmation militaire que j'aurai eu à décider comme Président auront conduit à un doublement du budget de nos armées. Donc, nous ne nous réveillons pas sur ce sujet. ».

Emmanuel Macron a insisté : « Oui je vous le dis avec la plus grande solennité, ce début d'année 2024 doit être pour nous celui du sursaut. ».

L'envoi éventuel des troupes : « Ce que ce qui est important ici, d'abord, un, ça n'est pas mon souhait mais, deux, je ne vais pas donner de la visibilité à quelqu'un qui ne m'en donne pas. C'est au Président Poutine qu'il faut poser cette question. Allez lui demander où sont ses lignes rouges ! (…) Nous avons décidé le 26 février dernier à Paris d'aller plus loin dans l'aide à l'Ukraine, de mettre en place une coalition pour leur fournir des missiles ou des bombes qui leur permettent de toucher leur sol, jamais la Russie, mais d'atteindre derrière les positions russes. Aujourd'hui, nous avons décidé aussi d'accélérer pour aller chercher des munitions partout où elles sont disponibles. C'est ce qu'ensuite je suis allé faire à Prague quelques jours plus tard. Et nous avons décidé de mener cinq actions communes, et là, on était tous d'accord autour de cette table, Européens, Américains, Canadiens, Britanniques, pour dire : on va ensemble faire du déminage, produire et réparer du matériel, déployer des forces civiles à la frontière avec la Biélorussie, protéger la frontière avec la Moldavie, là aussi avec des forces civiles, et avoir des actions défensives en cyber sur le sol ukrainien. (…) C'est le début de ce sursaut. ».

Arrêter la folie expansionniste de Vladimir Poutine : « Je vous le dis, nous ferons ce qui est nécessaire pour atteindre notre objectif parce que si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait. Nous n'aurons plus de sécurité en Europe. Qui peut penser une seule seconde que le Président Poutine qui n'a respecté aucune de ces limites et aucun de ses engagements, s'arrêterait là ? (…) La sécurité de l'Europe et la sécurité des Français se joue là-bas. ».

L'existence de l'Europe est en cause : « Je le dis et je l'assume. Nous avons déjà subi les conséquences de cette guerre dans notre quotidien. On a déjà subi ces attaques. On a déjà dans plusieurs de nos hôpitaux subi des jours et des jours de dysfonctionnement à cause de cette agressivité russe. Nous avons subi les conséquences en Europe : le prix du gaz, la situation de notre économie, le coût des céréales, les dérèglements économiques qui s'en sont suivis, sont la conséquence de cette guerre qu'a lancée la Russie. Et si la Russie gagne cette guerre, la crédibilité de l'Europe sera réduite à zéro. Quelle serait la crédibilité sur notre sol d'une puissance, l'Union Européenne, de ses membres, qui auraient laissé faire cela ? La sécurité des Européens, qu'en serait-il ? Est-ce que vous pensez que les Polonais, les Lituaniens, les Estoniens, les Lettons, les Roumains, les Bulgares pourraient une seconde rester en paix ? Et je ne parle même pas de la Moldavie qui, certes, n'est pas dans l'Union Européenne aujourd'hui mais qui à la seconde serait menacée. (…) Par notre passé nous avons déjà connu des régimes qui tuaient les opposants chez eux, avaient des dérives autoritaires et avaient la volonté de conquérir tout ce qu'on les laissait conquérir. Et je crois que ce que je dis là est un consensus complet du Président Biden au Chancelier allemand, tous les dirigeants de l'Europe disent ce que je dis là. ».

Si vis pacem, para bellum : « Il faut avoir, pour reprendre une vieille formule de Churchill, le nerf de la paix. Vouloir la paix, ça n'est pas choisir la défaite. Vouloir la paix aujourd'hui, ça n'est pas laisser tomber l'Ukraine. Vouloir la paix, c'est d'être crédibles, d'être forts et prêts pour nous adapter au choix que la Russie ferait. Et donc si la guerre venait à s'étendre, si la guerre venait à s'étendre en Europe, ce serait le seul choix et la seule responsabilité de la Russie. Mais décider, nous aujourd'hui, d'être faibles, décider, nous aujourd'hui, que nous n'y répondrions pas, c'est déjà être dans la défaite et ça je ne le veux pas. (…) Beaucoup de mes homologues m'ont suivi. J'étais quelques jours après à Prague. À côté de moi, le Président tchèque a dit exactement la même chose. Vous aviez ici même il y a quelques jours le Président lituanien. Il a dit lui-même : toutes les options doivent être ouvertes. Il a même obtenu un mandat de son Parlement pour envoyer des troupes. Les choses sont en train de bouger. (…) Il faut simplement les mettre en mouvement par lucidité et parce que c'est ma responsabilité. (…) Ma responsabilité, c'est la sécurité des Français et la défense nationale et notre sécurité se joue aussi en Ukraine aujourd'hui. ».

La Russie n'est pas l'ennemie de la France... sauf : « Si la Russie décidait à nouveau une escalade qui nous entraînerait tous dans un conflit. Je souhaite de toutes mes forces qu'il n'en soit pas le cas, mais à coup sûr, aujourd'hui, la Russie est un adversaire. Le régime du Kremlin est un adversaire. Mais je l'ai toujours dit : nous nous ne faisons pas la guerre à la Russie et au peuple russe. Nous soutenons l'Ukraine. Nous faisons tout pour qu'elle puisse mettre la Russie en échec parce que, je vais vous dire très simplement, il n'y a pas de paix durable s'il n'y a pas une souveraineté et un retour aux frontières internationalement reconnues de l'Ukraine et ce sera aux Ukrainiens de le décider ça, c'est à eux le négocier (…) Il n'y aura pas de sécurité et de paix durable si elle n'est pas le fruit d'une négociation qui sera menée par les Ukrainiens, mais il n'y aura pas de sécurité pour les Français s'il n'y a pas la paix là-bas. (…) La paix, ça n'est pas la capitulation de l'Ukraine, c'est déjà choisir que nous sommes faibles. Donc, il y a une grande cohérence dans la position de la France depuis le début. Simplement il y a une escalade de la part de la Russie et à cette escalade, nous devons dire que nous sommes prêts à répondre. ».

Avant de nous sentir visés par Vladimir Poutine dans ses menaces nucléaires : « Nous devons nous sentir d'abord particulièrement protégés parce que nous sommes justement cette puissance dotée et que c'est le sens même du choix qui a été fait par le Général De Gaulle dès après la Seconde Guerre mondiale. Ensuite nous sommes prêts. Nous avons une doctrine qui est établie et en matière de nucléaire, il faut peu de mots. Et le nucléaire n'est pas un instrument de déstabilisation ou de menace, un instrument de sécurité. (…) Notre capacité nucléaire donne d'abord une sécurité aux Françaises et aux Français qu'ont peu de pays dans le monde. Ça nous donne une responsabilité, celle d'être une puissance dotée de cette arme et donc de ne jamais être dans l'escalade ni verbale ni évidemment de fait. ».
 

Le dialogue avec Vladimir Poutine : « À partir du moment où lui-même n'a plus respecté aucun cadre c'est-à-dire que, contrairement à ce qu'il disait, il ne faisait pas une opération spéciale que nous condamnions déjà et qui n'avait aucun cadre juridique, aucune légitimité, aucune légalité, mais qu'il attaquait Kiev, qu'il menait des crimes de guerre dans le nord du pays, la discussion n'avait plus de sens. J'ai ensuite eu des discussions ponctuelles sur la question nucléaire, parce que nous avons pris l'initiative, à cause de la centrale de Zaporijia qui était proche de la ligne de front, en lien avec l'Agence internationale de l'énergie atomique, eh bien, de tout faire pour protéger cette centrale. Et donc, j'ai eu les les échanges à ce moment-là. Mais, des discussions, je suis tout à fait prêt à les mener à tout moment, mais encore faut-il qu'on ait face à nous quelqu'un qui dit la vérité et dont l'intention est de faire la paix. Et ça n'est pas le cas aujourd'hui. ».

Comment qualifier Vladimir Poutine : « Je suis pas un commentateur. C'est un... c'est le Président de la Fédération de Russie qui, aujourd'hui, est pris dans une dérive personnelle ou répressive et autoritaire dans son pays et qui a fait le choix, ces dernières années de manière accrue ces derniers mois, d'être une puissance de déstabilisation en Europe en lançant une guerre dont il a la seule responsabilité et en menaçant la sécurité de tous et dans beaucoup d'autres théâtres d'opérations du Proche et Moyen-Orient au Caucase en allant jusqu'à l'Afrique où la Russie est une puissance qui déstabilise. (…) Les choses ne sont pas personnelles et d'ailleurs je ne veux pas ici les personnaliser. Ça n'a aucun sens. Nous ne sommes pas dans une fiction, ça n'est pas un roman une série. On parle de la vie et de la mort et aussi loin que je suis informé, je n'ai pas le sentiment que Donald Trump soit Président des États-Unis d'Amérique. Et donc aujourd'hui, il est clair, il n'y a pas un risque, il y a la guerre. Au moment où on se parle, il y a des femmes et des hommes qui meurent en Ukraine par la responsabilité du Président Poutine. Et ce que je vous dis, c'est que si l'Ukraine tombe, c'est notre sécurité qui est menacée. Et donc, nous, nous sommes dans un temps aujourd'hui qui est de résister et nous sommes dans un temps, et c'est celui que j'assume, qui consiste à dire : si la Russie continuait son escalade, si la situation devait se dégrader, nous devons être prêts, et nous serons prêts à prendre les décisions qui s'imposent pour que la Russie ne gagne jamais. Et viendra, je l'espère le plus tôt possible, le moment où nous aurons à reparler avec le Président de la Fédération de Russie, quel qu'il soit au moment où cela s'imposera. ».

Augmenter la cadence de fourniture des munitions : « À court terme, on va chercher partout où c'est disponible, des munitions et donc là, on va sonder tous les pays du monde, je ne dis pas ici leur nom parce que certains, la confidentialité compte, mais on va chercher dans leur stock disponible et on leur propose de leur acheter parce que c'est une question de rapidité. Et à côté de ça nous mettons l'industrie européenne de défense en capacité de produire beaucoup plus dans la durée. ».

Le financement de cet effort de guerre : « Je vais être très franc avec nos compatriotes, avec vous, on ne peut pas dire tous, depuis deux ans (…) : cette guerre, on y joue notre avenir, cette guerre est existentielle et dire : on va continuer de vivre comme si de rien n'était. (…) Déjà, on a anticipé puisqu'on a une loi de programmation militaire qui vient après l'autre, on a doublé notre budget des armées. À ça s'ajoutent des choix budgétaires qu'on a faits depuis 2022. En plus de cela, on finance l'aide à l'Ukraine, nous avons déjà financé 4,8 milliards d'euros à peu près et on va aller jusqu'à 3 milliards d'euros cette année. Et ensuite, c'est notre engagement européen. C'est pour ça qu'on a, là, lancé une Facilité européenne de paix (FEP) et on l'actera la semaine prochaine en Conseil Européen. Et elle prévoit de donner justement des contrats à nos industriels de défense pour produire sur notre sol, pour produire entre Européens davantage d'armement pour nous, pour notre flanc oriental et pour l'Ukraine. Et nous allons utiliser cet argent, nous allons aussi utiliser l'argent qu'on a dans le programme d'investissement pour aller produire en Ukraine avec les Ukrainiens. Et donc, c'est l'Europe qui aussi se mobilise au côté de notre investissement national. Et en plus de ça, il ne faut pas exclure, là aussi, sur le plan opérationnel, il ne faut pas exclure que nous ayons à prendre des décisions supplémentaires en Européens, c'est-à-dire décider de financer de nouvelles initiatives. ».
 

Le seul va-t-en-guerre s'appelle Vladimir Poutine : « Il n'y a qu'un responsable de la situation dans laquelle où nous sommes, c'est le régime du Kremlin. Mais nous, nous avons une responsabilité et je vous le dis en conscience comme Président de la République (…). C'est toujours beaucoup plus facile d'aller chanter des comptines aux gens. Je pourrais vous dire ce soir, parce que ça n'est pas populaire, vous savez, c'est loin, nous, on est pour la paix, on est pour la paix, les gens qui disent ça aujourd'hui, les mêmes qui ne veulent pas d'ailleurs soutenir l'Ukraine, ils ne font pas le choix de la paix, ils font le choix de la défaite il y a quelques jours, ils font le choix de l'abandon de souveraineté, parce qu'ils font le choix dès maintenant de dire : nous, nous avons des limites et donc à celui qui jusqu'à présent n'en a pas eu, a pris toutes les responsabilités d'agression, nous vous laisserons progresser. (…) Ceux qui en France, eh bien très clairement, décident de ne pas soutenir l'Ukraine. ».

Une évocation assez explicite du vote des députés RN et des députés FI à l'Assemblée Nationale le 12 mars 2024 avec des mots très durs : « Vous savez, j'ai constamment cherché à tenir l'unité du pays depuis le début (…). C'est la liberté, c'est le pluralisme politique, donc il faut être respectueux de cela, mais j'ai un désaccord très profond. C'est que je pense qu'aujourd'hui, en conscience, choisir de s'abstenir ou de voter contre un soutien à l'Ukraine, ce n'est pas choisir la paix, c'est choisir la défaite et c'est très différent. ».

Une instrumentalisation du conflit ? « On a déjà eu ce débat enfin, parce que la dernière élection présidentielle s'est tenue quelques mois après le lancement du conflit de février 2022. Écoutez, ça n'est pas sérieux, c'est tout ce que je peux vous dire. Ça n'est pas sérieux parce que la responsabilité de cette guerre, la responsabilité des coups de boutoir qui sont donnés au front ukrainien, elle n'est que celle de la Russie. Notre responsabilité, c'est d'être forts pour la paix. Notre responsabilité, c'est justement de tenir cette unité européenne et à chaque fois, nous avons obtenu l'unité européenne depuis le début, nous étions sur Présidence française et nous l'obtiendrons, vous verrez, c'est tenir notre unité, mais c'est d'être forts, c'est d'être forts pour dissuader, c'est d'être forts pour résister, c'est d'être forts pour notre sécurité. ».

Le Président de la République a terminé son interview sur la situation catastrophique à Gaza. Heureusement qu'Emmanuel Macron comprend un peu comment fonctionne Vladimir Poutine. Avec lui, il ne faut jamais faire preuve de faiblesse, et très étrangement, ce sont ceux qui montrent le plus leurs muscles sur la scène de politique intérieure qui se couchent le plus platement devant les éructations de Vladimir Poutine. Il suffit de lire dans les réseaux sociaux tous les faux arguments et les fausses informations qu'ils diffusent à longueur de journées ou de compter les cyberattaques quotidiennes pour comprendre que la guerre a déjà commencé depuis longtemps... (et les patients de certains hôpitaux comme celui de Corbeil-Essonnes l'ont bien compris).


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (14 mars 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
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Débat parlementaire sur l'Ukraine : les masques tombent en France !
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102 réactions à cet article    


  • Sirius S. Lampion 16 mars 08:56

    ça veut dire quoi, « gaullien » ?

    à défaut de képi avec deux étoiles et de vareuse de cérémonie, le résident aurait au moins pu s’habiller comme Zelensky, en treillis de chez Cardin et t-shirt caca d’oie...

    on aurait su à quoi s’en tenir, alors que là on est dans l’expectative, on sait pas si c’est le commercial de Dassault ou le sous-marin de l’OTAN


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 16 mars 09:05

      @S. Lampion
      C’est une erreur dans la retranscription du titre, il ne faut pas lire « très gaullien » mais « mongolien ».


    • Gégène Gégène 16 mars 09:12

      @S. Lampion

      Là, Zelenski peut aller se rhabiller smiley
      même le Parisien pense que Macron en fait trop . . .


    • Sirius S. Lampion 16 mars 09:16

      @Gégène

      « Là, Zelenski peut aller se rhabiller »
      tu crois qu’il va abandonner son costume de comique troupier pour reprndre sa tenue de virtuose de piano à queue manchot ?


    • pasglop 16 mars 09:47

      @S. Lampion
      Jamais vu un sous-marin avec un képi. Pas pratique pour le périscope...


    • Sirius S. Lampion 16 mars 10:18

      @pasglop

      un représentant de commerce non plus : ce n’est pas un argument de vente


    • Seth 16 mars 11:15

      @Gégène

      Ouahhh, t’as vu ? Du moule-burnes permettant de juger un peu de l’équipement de notre moumoute. smiley


    • hans-de-lunéville 1 16 mars 11:20

      @Seth
      Lol ! cette photo me fait toujours marrer, je me demande ce qu’il est arrivé aux soldats qui se marrent.


    • amiaplacidus amiaplacidus 16 mars 15:10

      @S. Lampion : « ça veut dire quoi, « gaullien » ? ».

      J’ai vécu la naissance de la Vem République.

      Je n’étais pas spécialement d’accord avec le Gal De Gaulle, Mais, force est de constater que c’était un véritable homme d’État.

      Il n’avait pas besoin de surjouer pour montrer qu’il en avait.
      Contrairement à Macron, qui agite ses petits bras façon moulin à vent pour tenter de faire oublier qu’il n’en a pas.

      Comparé à De Gaulle, Macron n’est même pas un ver de terre, tout au plus une larve de ver de terre.


    • vaietsev1 16 mars 17:02

      @S. Lampion

      D’un point de vue oiseau macroniste ,je voies combien les queues de castors et de mulets , jamais j’aurai pu croire que ça existait ,comme quoi si on sait s’en servir on peu la rentrer partout ,parait que c’est malléable.
      Séraphin lampion s’en moque .Avoir été de passage un temps et en prévision à dégager ,le voilà lui et ses amies alliées du marché ,les parasites et nuisibles de l’agora sous le degré zéro et voilà que le Lampion écris à ce que nous remettions tout comme avant .Amusant ce lampion qui se nourrit dans mon imaginaire.On peu dire que vous ou les américains ,vous avez aucune limite à votre expansionnisme hein,toujours plu grand ,toujours plu haut ,toujours plu fort .haha
      Le pire est qu’il ne serait pas contre un macron habillé à la manière d’un zelensky mais alors sous le degré zéro hein ,pour éviter toute les maladies ,la souffrance,comme tout les pays étrangers de l’europe et de la planète donc .
      On peu dire que vous avez réussi votre coup ,après vous être bien servi et après avoir tout pris des années dans les territoires ,et avoir le culot de tout basculer afin de tout avoir en sus comme hier sauf à subir ce que nous subission lorsque nous dormions,,quel culot y’a bien que le marché ,la mort gandine pour oser faire ce genre de choses .
      Pff,comme si vous meritiez la place ou vous êtes parasites nuisibles lampion,vous comme vos frères et soeurs d’incestes de l’agora .

      Post scriptum : La france sur la mappemonde est une erreur on est d’accord .Disons ce qui y à été institué en vérité et de vérité à connaitre ,tout à été un tissu de mensonge ,nous vivions entourés d’un marché du NON déjà dans les années 1990 .clap clap alors un marché de parasites privilégiés un marché français ou ne vivent que des étrangers quelque soit leur couleur de peau .clap clap .
       

      Vassily 


    • V_Parlier V_Parlier 16 mars 19:11

      @S. Lampion
      Pour moi c’est une dure insulte (peut-être pire qu’un mot ordurier) à De Gaulle (qu’on peut pourtant critiquer) de qualifier Macron de « Gaullien ».


    • Gorg Gorg 16 mars 20:35

      @amiaplacidus

      « Je n’étais pas spécialement d’accord avec le Gal De Gaulle, Mais, force est de constater que c’était un véritable homme d’État. Il n’avait pas besoin de surjouer pour montrer qu’il en avait »

       J’étais très jeune à la naissance de la Vem République mais je vous rejoins totalement là dessus. Un grand homme droit et qui avait une vision pour la France...

      Macreu est un minus. La macronie c’est la cour d’école primaire (et je suis gentil)... Des crétins et corrompus incompétents... CDG doit se retourner dans sa tombe...


    • Hector Hector 17 mars 08:56

      @Gorg
      Crétins corrompus, menteurs, incompétents, oui, certainement, mais la macronie ce n’est pas que ça.
      Ce que nous dit Candace Owens sur le sujet est plus que troublant et si cela s’avère vrai, le couple risque de dégager rapidement.
      C’est ici


    • Hector Hector 17 mars 09:00

      @Hector
      Et en France une des très nombreuses vidéos circulant sur le net.
      C’est ici


    • Et hop ! Et hop ! 19 mars 07:55

      @S. Lampion

      Macron comme Sarkozy et hollande sont tout le contraire de gaullien, De Gaulle avait identifié l’impérialisme des USA comme notre principal ennemi, et redonné à la France son indépendance en sortant de l’OTAN et en entretenant de bonnes relations avec l’URSS.

      Ne parlons pas du style des discours, ceux de De Gaulle étaient réfléchis, profonds, exprimés dans une prose française impeccable, c’était un honnête homme, très cultivé, connaissant bien l’histoire et le droit, d’une moralité irréprochable, avec une vision à long terme pour la France. 


    • Octave Lebel Octave Lebel 16 mars 09:07

      Déjà posté mais pourquoi perdre une occasion de sourire vis-à-vis de ceux qui chaque jour nous imposent leur « savoir-faire »

       

      Au théâtre ce soir (mini comédie en un acte).

      Ce soir-là nous avons eu droit à une comédie avec trois acteurs. L’un jouant un président et les deux autres des journalistes de salon.

      Le journaliste homme était en charge d’introduire le langage belliciste et de placer les caricatures habituelles à l’adresse d’opposants désignés comme des parias. Offrant ainsi à celui jouant le rôle du président l’occasion de se draper dans  une dignité de responsable et de protecteur pondéré.

      La dame, elle, s’est interrogée avec une bienveillance un peu maternelle sur des paroles malheureuses récemment prononcées par le dit président, lui permettant ainsi de reconfigurer l’histoire sans avoir l’air de se justifier.

      Petite histoire, petits personnages.

      Le montage était un peu simpliste et voyant. Si cela avait été le pilote d’une série, il y a fort à parier que tout s’arrêtait là pour l’histoire et les acteurs.

      Malheureusement pour nous, la comédie va se poursuivre et nous ne sommes pas de simples spectateurs mais bel et bien les figurants invités à s’inclure dans le scénario qui vient de s’esquisser.

      La fête va continuer.

       

       


      • Parrhesia Parrhesia 16 mars 09:19

        Si Macron est « gaullien », alors je veux bien être le cardinal camérier du pape !

        Et même du « bon » pape François !


        • Samy Levrai Samy Levrai 16 mars 09:22

          Le pouvoir d’une vieille pelle rouillée sur les wunderwaffen ne semble plus à démontrer, ça sent la panique dans le camp des « vainqueurs » après deux ans de victoires sans discontinuer...


          • amiaplacidus amiaplacidus 16 mars 15:30

            @Samy Levrai

            Vous oubliez de dire que les vieilles pelles rouillées sont munies d’une électronique récupérée sur des lave-linges.

            Il y a moins d’une année, certains nous décrivaient une Russie au bord de l’effondrement militaire et économique.

            Les mêmes nous prédisent maintenant qu’en moins de deux semaines, cette même Russie peut envahir Le Conquet¹ et tout ce qui précède à l’est.

            Bref, bavardage de poulailler insignifiant. Mais ce bavardage sert bien les intérêts des marchands d’armes qui vont empocher de copieux bénéfices. Car, si les Ukrainiens sont incapables de payer, les contribuables français vont le faire à leur place, en tout cas, Macron s’y est engagé², à coup d’économies sur les budgets sociaux en France.

            .

            NOTES

            1. À ma connaissance, le point le plus à l’ouest de la France continentale.
            2. Sans demander l’avis des contribuables français.

          • Eric F Eric F 18 mars 09:14

            @amiaplacidus
            Il est clair que le principal objectif est de préparer les esprits au réarmement en priorité (l’évocation d’envoi de troupes est pour la dramaturgie). En plus, il est question de délocaliser en Ukraine la fabrication de munitions et canons, comme ça on paye deux fois, car il faudra réimporter pour nos propres arsenaux.
            Si l’Ukraine entre dans l’OTAN, elle sera l’armée la plus nombreuse et équipée d’Europe, Zelensky sera le leader et macron sera chambellan honoraire. 


          • chantecler chantecler 18 mars 09:35

            @Eric F
            Il y a un dirigeant comme ça qui pensait cela .
            Il pensait s’offrir l ’armée la plus puissante du M.O , grâce aux pétrodollars et à ses relations .
            Il s’appelait Sadam Hussein ....


          • Octave Lebel Octave Lebel 16 mars 09:32

            Puisque le terme d’économie de guerre a été évoqué par le président suivi par bien d’autres comme Raphaël Gluksmann étonnamment allant sur le sujet, prenons du recul en augmentant notre niveau d’information.

            Économie de guerre : de quoi parle-t-on ? (23 mn)

            Nous avons urgemment besoin d’un traité global de sécurité entre européens plus que nécessaire et toujours repoussé en nous donnant entre européens les moyens de le faire respecter. Quand de prétendus élites depuis des années, un bandeau sur les yeux, nous ont amenés là où nous sommes en prétendant maintenant réparer leurs erreurs dont ils font les nôtres en se prétendant qualifiés pour nous expliquer la suite. Nous avons besoin en Europe d’autonomie, de non alignement, d’être un acteur d’un droit international, fondement et arbitre de la paix, respectueux des souverainetés, fondé sur une économie d’échanges équitables et responsables.Et non sur la spoliation, la force des armes et son escalade sans fin et une concurrence acharnée qui sacrifie l’avenir à des profits immédiats et éphémères.Nous avons urgemment besoin ici et au parlement européen de plus de démocratie pour commencer.

            https://melenchon.fr/2024/03/08/economie-de-guerre-de-quoi-parle-t-on


            • Eric F Eric F 18 mars 09:15

              @Octave Lebel
              Sur ce point, la position de LFI est la plus ’’gaullienne’’.


            • rogal 16 mars 09:38

              Menace (ou risque) d’invasion de l’Europe par la Russie : celle-ci la veut-elle ? la tentation, pourrait en effectivement en advenir sans crier gare. Mais la Russie en aurait-elle les moyens ? Les avoir peut donner envie de s’en servir. À l’inverse, ne pas les avoir, ça calme.
              Quel est le rapport de forces entre l’OTAN (France incluse) et la Russie ? Quelles sont les forces (et les faiblesses) en présence ?


              • pasglop 16 mars 10:05

                @rogal
                Je poserai la question autrement : l’OTAN est définie comme une organisation strictement défensive.
                Combien de fois a-t-elle eu à se défendre, combien de fois a-t-elle agressé ?


              • nanobis nanobis 16 mars 11:03

                @rogal
                Ce que je crains c’est que la Russie s"énerve de voir la France se transformer, plus ou moins insidieusement, en conflit de guerre.
                On montre à notre télé les sous-marins transportant des fusées destinées à envoyer des bombes nucléaires. Poutine pourrait songer à se défendre en rendant à la France la monnaie de sa pièce


              • agent ananas agent ananas 16 mars 13:05

                @rogal
                Menace (ou risque) d’invasion de l’Europe par la Russie : celle-ci la veut-elle ?

                Ceux qui nous disent que si l’Ukraine perd la guerre les troupes russes marcheront sur Berlin et Paris, sont les mêmes qui nous disent que la Russie a perdu un nombre considérable de soldats et d’armement pour occuper que 20% du territoire ukrainien.
                Si c’est le cas, comment une armée russe diminuée pourrait envahir le reste de l’Europe ?


              • Seth 16 mars 13:50

                @agent ananas

                C’est la vieille image des Russes déboulant à Brest. Surprenant de voir comment de vieilles images peuvent encore exister.

                Mais y’en a des qui comme Rosemar claquent des dents dans leur lit rien qu’en y pensant. smiley


              • agent ananas agent ananas 16 mars 14:12

                @Seth
                C’est la vieille image des Russes déboulant à Brest

                Vous voulez dire Brest-Litovsk ?
                https://fr.wikipedia.org/wiki/Brest_(Bi%C3%A9lorussie)
                Sinon je ne suis pas surpris du manque de cohérence de nos atlantistes. Ça doit être l’effet du « en même temps » de Macron.


              • Seth 16 mars 14:21

                @agent ananas

                Nan nan, c’est bien du Brest franchouillard que je cause. smiley

                Mais les Russes n’ont jamais dépassé l’Elbe, respectant en cela les accords avec les yankis. Mais cela avait tout de même entraîné le « drame » berlinois.


              • rogal 16 mars 14:51

                @agent ananas
                « Armée russe diminuée », espérons que les experts puissent et sachent en tenir compte. Mais avancé de façon aussi floue, ça ne nous fait pas avancer vraiment dans la connaissance du rapport de force.
                Peut-on nous signaler un site où ces choses seraient traitées et avec sérieux ?


              • agent ananas agent ananas 17 mars 00:56

                @rogal
                Peut-on nous signaler un site où ces choses seraient traitées et avec sérieux ?

                Essayez Scott Ritter, Douglas MacGregor, Alexander Mercouris, Larry Johnson, Ray McGovern, John Mearsheimer, Jeffrey Sachs ...
                En français il y a Jacques Beau, Xavier Moreau, Sylvain Ferreira ...


              • Octave Lebel Octave Lebel 16 mars 10:03

                Qui n’a pas envie de relever toutes les erreurs factuelles, les oublis volontaires, les contre-vérités sur tout un tas de points et de rétablir les choses en ayant du mal à éviter ainsi d’alimenter les procédés de propagande classique que d’une certaine façon nous entretenons et alimentons en tentant de les combattre ? Réduction à l’actualité immédiate ou récente d’un processus dont les racines ont plus de vingt ans.Psychologisation  réductrice et caricaturale des acteurs anonymes ou de premier plan.Héroïsation des acteurs qui nous enferme dans les prises de position binaires de toutes les propagandes en nous rendant manipulables par les pressions du collectif au détriment de nos capacités de prise de recul et réflexion. Polémiques sans fin qui créent de la fatigue et nous rendent collectivement sensibles aux postures de protection des autorités.Toutes sortes de procédés qui créent et figent ainsi des clivages qu’il s’agit d’entretenir.Ce qui nous empêche de nous constituer les grilles d’analyses que l’on peut appliquer à des réalités vérifiables même si elles sont toujours mouvantes avec leur part d’incertitude. Tout ce dont nous avons besoin pour nous maintenir en capacité de nous distancier et de produire nos propres analyses si modestes soient-elles (ici, pas de fausse modestie à avoir quand on voit les élucubrations fréquentes et répétées que se permettent de prétendus spécialistes objectifs dans nos médias, jouant sur la figure d’autorité et/ou l’intimidation ).Tout ce dont nous avons besoin et qui nous permet d’avoir à la fois une capacité personnelle de recul et d’autonomie et aussi de nous reconnaître dans une analyse commune sur des bases que l’on maîtrise au mieux.

                Ayons l’intelligence et la prudence de ne pas participer malgré nous à la manœuvre de Macron de mettre au centre de l’élection européenne ses déclarations provocantes sur la guerre en Ukraine qui visiblement ont une fonction de détournement de l’ensemble des erreurs accumulées dans le développement de l’UE en général et bien sûr sur les prémisses qui nous ont conduit à cette guerre. Et au-delà évidemment d’éviter d’avoir à débattre de la situation du pays et des responsabilités des uns et des autres.A devoir participer à l’examen (il n’y a pas si longtemps, c’était incontournable dans une campagne électorale) des analyses et propositions attendues.

                À entendre les déclarations à l’Assemblée Nationale de ceux qui ont voté pour soutenir la position du gouvernement, cela me semble flagrant. Ces gens veulent nous faire oublier qui ils sont, d’où ils viennent et ce qu’ils ont fait en s’inventant une nouvelle autorité morale et des capacités, des intentions et une volonté que tout leur passé dément. Le suivisme habituel des médias pour l’essentiel me semble témoigner de cette manœuvre.

                Soyons massivement présents dans les urnes dans toutes les élections pour nous faire entendre, rendre possible et faire vivre notre rassemblement, sinon le jeu de dupes qui se se perpétue dans la galaxie macronie-droite-extrême-droite pour savoir qui va servir au mieux le libéralisme et le libre-échange à bout de souffle, nous maintiendra dans l’impasse en offrant à nos adversaires de nouvelles marges de manœuvre pour nous pousser encore un peu plus à l’impuissance et la résignation. Substituer une oligarchie encore plus autoritaire à une oligarchie autoritaire dans les mains encore resserrées de l’OTAN/UE. Je pense qu’une large part de l’abstention relève du refus et du rejet des gens en place. Alors, soyons cohérents jusqu’au bout. Ne laissons plus passer entre les gouttes de justesse une minorité qui pèse lourdement sur nos vies parce que nous ne poussons pas la logique jusqu’au bout.

                Cette comédie, au-delà des réels dangers d’une escalade, d’un dérapage ou d’un embourbement durable, a un autre avantage. Celui de montrer qui n’a jamais changé de posture et engagement vis-à-vis du droit international, que ce soit pour l’Ukraine ou à Gaza. L’avantage aussi de montrer ce que sont les authentiques fondements d’un rassemblement et d’un engagement envers ceux qu’ils disent représenter quand une poignée d’élus défaits se sont affichés dans la NUPES en récupérant des mandats inespérés pour très vite jouer de leur différence comme ils disent en pensant nous emmener, à l’insu de notre plein gré , avec eux. A la remorque du libéralisme internationalisé dont ils prétendent incarner comme leurs prédécesseurs la consolation sociale et charitable voire écologique maintenant en étant alignés à l’insu de leur plein gré ou non sur son maître mondial dès qu’un peu de courage et de responsabilité seraient nécessaires pour préparer l’avenir. Après celle du 1er tour des présidentielles de 22, une dernière leçon s’impose à ceux qui nous pensent encore et toujours idiots, incultes, électoralement manipulables comme des alouettes.


                • zygzornifle zygzornifle 16 mars 10:26

                  Macron est d’une stupidité toute énarque, seuls les atteints de crétinismes incurable bavent devant lui ....


                  • zygzornifle zygzornifle 16 mars 10:35

                    Je résume les moments ou j’ai aimé Macron :

                    1 Quand Trump lui a épousseté l’épaule.

                    2 Quand il a pris sa baffe.

                    3 Quand il était tout au bout de la table en face de Poutine, on aurait dit un gosse puni.

                    4 Aux dernières Européennes quand l’Oiseau a pris sa branlée. 


                    • Sirius S. Lampion 16 mars 10:48

                      @zygzornifle

                      « Aux dernières Européennes quand l’Oiseau a pris sa branlée. »

                      ... et je te dis pas aux prochaines !
                      les castors sont en grève


                    • nanobis nanobis 16 mars 11:14

                      @S. Lampion
                      Ne rêvons pas


                    • Seth 16 mars 11:25

                      Rakoko ne s’est pas fatigué aujourd’hui quand on voit les longues citations rapportées du grand homme qui serait « gaullien », terme de com inventé pour faire mousser certains politicards dont on se demande bien quels points communs ils auraient avec Mongénéral. smiley

                      Encore un néologisme qui ne veut rien dire.


                      • ETTORE ETTORE 16 mars 13:58

                        OUHAHAHAHAHAHAAAAA ! Hips ( hoquet de rire )

                        « Macron, très Gaullien »

                        Dites Rakoto, faut arrêter les champipi halucino, ou, toutes les herbes aromatiques, qu’on vous or-donne de sniffer ou à rouler, avant de vous mettre au descriptif des symptômes !

                        Au fait, comment faites vous pour lécher, même quand il est posé sur son cul ?

                        Préposé à la chaise percée ? A l’essuyage ?

                        Avec une telle précision de mETRON-homme  ? « 

                        Bon je l’avoue, après lecture de ce titre si décadent, et risible à la foi, j’ai pas pu aller plus loin, s’chuis pas maso à ce point, à ramasser toute la bave qui conduit inéluctablement au fil(s) limaçon hermaphrodite !

                        Ah oui, je regrette une chose, c’est que le NOM DE DE GAULLE, n’ait pas été déposé ! Protégé !

                        Et c’est dommage, car beaucoup de simples et inutiles » influenceurs à cagette" se servent de ce GRAND NOM, à des fins, comme d’une simple prothèse à leur nullité, et qui mériteraient de se faire taper sur les doigts, pour hypocrisie avérée !

                        Ahhh, l’échelle à se grandir de De Gaulle.....

                        Quand on est une simple grenouille, cela sonne faux, à voir qui stagne au fond du bocal !


                        • Seth 16 mars 14:11

                          @ETTORE

                          faut arrêter les champipi halucino

                          Je pencherais plutôt vers le peyotl que l’on trouve dans toutes les jardinières cactus de Gammvert. smiley


                        • ETTORE ETTORE 16 mars 14:17

                          @Seth
                          lOL ;; ;;
                          C’est vrai que ce « cactus » ressemble en plus, à une belle bouse desséchée
                          Je me disais bien qu’il marche dans n’importe quoi, le rakoto !


                        • Seth 16 mars 14:39

                          @ETTORE

                          Pas d’épines donc facile à manipuler et en plus sacré ! La perfection !

                          Faut se gaffer des plantes : j’ai autour chez moi une quantité hallucinante de poisons. smiley

                          Et je viens de préparer un dessert à la fève tonka dont le parfum et le goût sont divins car elle est riche en coumarine et les yankis l’ont interdite. Sans interdire les armes à feu... Rien n’interdit de tuer aux US mais pas avec du poison ni des parfums. smiley


                        • mmbbb 16 mars 16:47

                          @ETTORE et qu a fait Macron le lendemain de son allocution « gaullienne » lors de la rencontre avec Sholz , il a affirme le contraire a savoir eviter une escalade .

                          Donc macron ( je ne l ai pas regarde ) veut un soutien total a l Ukraine et une victoire en evitant l escalade

                          Il a l art du grand ecart le Macron , il va se briser les glaouis , il va avoir mal le petit de sa maman

                          Heureusement il y a Rako qui va lui lecher le fion en profondeur pour le reconforter


                        • LeMerou 16 mars 15:43

                          @Sylvain Rakotoarison

                          Bonjour,

                          Rien que le titre m’a fait rire, merci.

                          Mr Emmanuel Macron « Gaullien » franchement ? Faut oser !

                          Il est exactement ce que feu le « Général » abhorrait, un technocrate sans foi ni loi, à des années lumières d’avoir l’ombre d’un soupçon de ce qu’est et ce que doit être la France. Lui qui n’a que le mot Europe en bouche, mot qu’il a largement beaucoup plus prononcé lors de son « interview » que le mot France.


                          • Krokodilo Krokodilo 16 mars 15:52

                            C’est la totalité de l’article qu’il faudrait reprendre.

                            "L’escalade ne peut provenir que de Vladimir Poutine :

                            "

                            Faux : l’escalade est occidentale. Depuis la fuite de la conversation entre généraux allemands, il est devenu presque officiel que le matériel moderne, missiles, batteries et probablement drones navals, sont maniés par du personnel occidental déguisé en mercenaires civils. Outre l’implication dans le renseignement et la planification des opérations. En fait, Poutine est bien sympa de faire semblant de croire que tout ça est le fait de Kiev, et de ne pas répliquer. La fuite allemande était peut-être un message destiné aux USA, à la GB et à l’UE, de même que les récentes déclarations des Yéménites sur leur nouvel armement. Le vrai danger pour l’UE, c’est Macron, excité par les USA, la GB, les gouvernements polonais et baltes. Comme le dit Henri Guaino, Macron joue avec le feu, ce n’est pas gaullien, c’est juste fou.


                            • mmbbb 16 mars 16:39

                              Rakon tu as franchi mur du con et merci pour cette rigolade.

                              C est d autant plus con mon Rakon c est que De Gaulle voulait une Europe de Brest a l Oural

                              et Poutine a voulu ce rapprochement ect ect

                              Titre lu , le reste non

                              Sacre comique troupier le Rakon et quel leche fion , indépassable dans cette catégorie .


                              • Krokodilo Krokodilo 16 mars 18:18

                                De Gaulle n’aurait pas vendu Alstom, ni engagé Mc Kinsey, ni accepté l’extra-territorialité des lois américaines et le chantage qui va avec, ni rejoint le commandement de l’Otan, etc. etc. Macron est l’anti-De Gaulle !


                                • mmbbb 17 mars 08:58

                                  @Krokodilo c est l évidence même , la France est tombée bas et Macron n a aucunement la stature d un chef d etat

                                  Depuis Sarko , ces présidents sont devenus des epiciers

                                  Chirac se tenait encore

                                  PS pourquoi lire cet article .

                                  et si c est Trump ( forte probabilité ) gagne les élections en novembre , cette guerre se terminera certainement .

                                  Trump n apprécie pas macron et les ricains n ont pas un intérêt a s enfoncer dans cette guerre , ils ont déjà payé tres chers les guerres précedentes sans resulats probants .

                                  lien

                                  https://www.lefigaro.fr/politique/guerre-en-ukraine-peut-etre-qu-a-un-moment-donne-il-faudra-avoir-des-operations-sur-le-terrain-reaffirme-macron-20240316

                                  Macron a perdu tous sens des réalités  !

                                  et l Allemagne ne suivra pas la France , l Allemagne doit avant tout sauver son economie et quoi que l on en dise la Russie est un allié gaz metaux etc

                                  et

                                  https://www.latribune.fr/economie/international/pib-la-france-exclue-du-top-10-des-puissances-mondiales-en-2050-637372.html

                                  et la Russie est une puissance en devenir

                                  Macron a ete au ministere des finances , il devrait savoir cela , une femme de menage pourrait l ignorer , lui c est impardonnable .

                                  Si Rako est content , il est bien seul , ce leche fion impénitent .


                                • amiaplacidus amiaplacidus 17 mars 15:03

                                  @mmbbb : « et la Russie est une puissance en devenir ».

                                  C’est une évidence. La Sibérie avec le changement climatique est en train de devenir un Eldorado, une terre du futur.

                                  Mais la Russie manque de gens pour vraiment la mettre en valeur. Poutine est bien plus en recherche de population¹ que de territoire².

                                  Quant à la France, si elle continue à faire confiance à du personnel politique immature du genre des trois derniers présidents, elle est destinée à finir dans la médiocrité.
                                  .
                                  NOTES :

                                  1. Raison de sa politique intérieure nataliste.
                                  2. Raison pour laquelle ceux qui pensent sincèrement que Poutine veut envahir l’Europe, feraient bien de réfléchir. Et de ne pas tomber dans le panneau des marchands d’armes.

                                • ETTORE ETTORE 16 mars 19:16

                                  Démonicus 1er, emploie « des mots forts », pour camoufler toutes ses faiblesses !

                                  Utilise ( et prévient même avant, qu’il « utiliseras des mots forts ») la mise en attention, uniquement dirigée vers le drame !

                                  La France lui sert de scène à stand up, à ses pitreries sans consistances !

                                  Il se taille l’ombre de sa charge, sur des paravents, que l’histoire veut bien lui laisser, comme à la friperie !

                                  Se gausse de postures, qui font prendre les distances à tout ceux qui ont retenue et bienséance, de ne pas lui mettre une baffe magistrale....

                                  Et sa cour, lotie de ses mignons, et mignonnettes expérimentales, mal débouchées, n’ont d’égal, que l’adoration voué à un satrape, qui ne jouit que de la misère et la désespérance qui l’entoure !


                                  • chantecler chantecler 18 mars 09:50

                                    @ETTORE
                                    Qu’ est ce que vous voulez dire avec votre mal débouchées" ?
                                    Qu’il n’y aurait que puceaux et pucelles ?
                                    Je doute .


                                  • Fanny 17 mars 00:53

                                    dans l’attente de son adhésion à l’OTAN

                                    Bon, tout ce blabla interminable, c’était pour empoisonner la campagne du RN aux européennes, en le faisant passer pour traitre. Je ne doute pas de l’efficacité du procédé, non plus que de sa lâcheté (mot macronien depuis peu).

                                    C’était pas destiné à Poutine, qui sait parfaitement que Macron connaît sa ligne rouge et la raison principale de cette guerre : pas d’OTAN en Ukraine.

                                    Rakoto, lui, il est pour l’Ukraine dans l’OTAN (ou il rapporte simplement les propos de Zelensky ?), il veut manifestement la guerre nucléaire en Europe. Et il se croit malin ?


                                    • amiaplacidus amiaplacidus 17 mars 15:14

                                      @Fanny : " Et il se croit malin ?".

                                      Il croit surtout que flatteur patenté des puissants du moment, il échappera aux radiations. Croyance ridicule, une guerre nucléaire en Europe, c’est la certitude qu’au minimum l’Europe, deviendrait inhabitable pour des dizaines, voire des centaines, d’année. Et cela que l’on soit Bernard Arnault, un smicard ou un chômeur.

                                      Heureusement que Poutine me semble conscient de cette réalité.


                                    • agent ananas agent ananas 17 mars 01:05

                                      Assis ... debout ...

                                      « COUCHÉ », lui a intimé Scholz qui l’a convoqué le lendemain à Berlin pour lui tirer les oreilles et lui dire d’arrêter de mettre de l’huile sur le feu !


                                      • https://arretsurinfo.ch/le-pire-des-diplomates/

                                        La diplomatie est la conduite de négociations et de reconnaissances diplomatiques entre les personnes, les groupes ou les nations en vue de définir un accord, par exemple pour résoudre un conflit sans violence. À ce titre les relations internationales sont indissociables de la guerre, ou, plus exactement d’une tension constante entre la guerre et la paix. Raymond Aron(1) a établi que les deux principaux acteurs des relations inter-étatiques sont l’ambassadeur et le soldat : l’un comme l’autre ont pour fonction de représenter leur pays à l’étranger. Il existe ainsi une relation de continuité entre la diplomatie et la guerre. Toutes deux visent également à garantir les intérêts d’un pays donné : la première par la négociation, la seconde par la violence(2).

                                        Ces définitions établissent clairement les rôles respectifs, du diplomate et du militaire, dans les relations inter-étatiques. Chacun contribue à protéger les intérêts fondamentaux d’une nation. Bien évidemment, la diplomatie est à privilégier, les moyens militaires constituant le dernier recours. Comme le disait fort justement le roi Frédéric II de Prusse : « l’agresseur c’est celui qui contraint son adversaire à recourir aux armes »(3).

                                        La noblesse de la diplomatie est d’éviter les conflits, ou, lorsqu’un conflit a éclaté, d’essayer par tous les moyens de le stopper et de le résoudre par la négociation. Le diplomate et le militaire, sont les deux faces d’une même pièce. La seule arme du diplomate, c’est la parole, le verbe, le logos, c’est de négocier en usant de toutes les ressources oratoires à sa disposition.

                                        Ici il faut évoquer le souvenir de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord communément appelé Talleyrand, (2 février 1754 -17 mai 1838), qui fut un homme d’Église, un homme d’État et un diplomate français, actif du règne de Louis XVI à celui de Louis-Philippe, particulièrement pendant les périodes de la Révolution, de l’Empire et de la Restauration(4). Il fut sans doute le plus grand diplomate d’Europe, de France certainement. Chargé par Louis XVIII de défendre les intérêts de la France au congrès de Vienne en 1814, Talleyrand réussit à fissurer le mur des vainqueurs avides de dévorer leurs proies. « Ce miracle d’habileté, qui rendit à la France sa place parmi les grandes nations et sa voix dans le concert européen, c’est Talleyrand qui l’accomplit » écrit Jean Orieux(5).

                                        Josep Borrel, qui se présente comme le chef de la diplomatie européenne, n’est certes pas à la hauteur de son illustre prédécesseur. Bien pire, il est son exact opposé. Là où Talleyrand mettait son verbe et son art au bénéfice de la paix, Borrel se présente comme un faucon, un va-t’en guerre, à mille lieux de l’image habituelle d’un diplomate. Depuis le début du conflit en Ukraine, Josep Borrel a délibérément revêtu le costume du guerrier, multipliant les déclarations incendiaires, indignes d’un diplomate et fort éloignées de la bienséance propre à la diplomatie.


                                        • Le député ukrainien Hennadiy Vatsak est devenu le premier propriétaire européen d’une Rolls-Royce Spectre électrique d’une valeur de 600 000 $.

                                          Tandis que des Ukrainiens ordinaires meurent dans les tranchées, les responsables corrompus de Kiev ne savent pas où gaspiller l’argent volé. Slava Cocaïne !



                                          • zygzornifle zygzornifle 17 mars 09:24

                                            @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                            Macron a bien bouffé un smic par jour pendant 3 ans et les couillons l’ont élus .

                                            https://blogs.mediapart.fr/danyves/blog/250217/macron-bien-claque-un-smic-par-jour-pendant-3-ans-20-questions-lui-poser-sur


                                          • Rien que dans la ville natale de Zelensky, Krivoï Rog, le cimetière des forces armées ukrainiennes s’étend déjà sur des kilomètres. Les vidéos des cimetières ukrainiens, sont légions sur les réseaux, dans toutes les villes, dans tous les villages. Mais Zelensky ose dire qu’il n’a perdu que 31.000 soldats, devant les médias collabos, et ne veut pas entendre parler de paix !

                                            https://t.me/trottasilvano/33118


                                            • zygzornifle zygzornifle 17 mars 09:22

                                              @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                              Au moins il y a des cimetières, en Russie on doit creuser une fosse et tout recouvrir vite fait ....


                                            • zygzornifle zygzornifle 17 mars 09:20

                                              Le mégalo Macron comme tous les despotes a envie de laisser une trace dans l’histoire, bonne ou mauvaise il s’en fout pourvu que l’on parle de lui et si par hasard la Russie se retire il fera tout pour s’approprier la victoire et si elle gagne ce sera la faute des autres pas la sienne ....


                                              • christophe nicolas christophe nicolas 17 mars 11:14

                                                Comme j’ai donné procuration à mon poisson rouge pour écouter Macron pour cause d’allergie, je me contenterai de l’avis d’un spécialiste expérimenté de ce genre de sujet.

                                                https://reseauinternational.net/macron-ment-du-debut-a-la-fin-de-son-discours/


                                                • christophe nicolas christophe nicolas 17 mars 11:18

                                                  Il ne me semblait pourtant pas que le général de Gaulle était un menteur ?

                                                  https://twitter.com/Christ24Intern1/status/1722329480646058305


                                                • christophe nicolas christophe nicolas 17 mars 11:22

                                                  En revanche Macron protégeant des menteurs pathologiques et des homos, il est clair qu’il aime ces vices or le vice est mère de toutes les hypocrisies...


                                                • SilentArrow 17 mars 13:11

                                                  Macron ? Combien de divisions ?

                                                  Si la Russie décide de donner une leçon de savoir vivre à la France, Macron s’imagine-t-il que les USA vont venir l’aider et risquer eux-mêmes de se faire vitrifier ?

                                                  Quant à la force de dissuasion nucléaire de la France, je ne parierais par qu’elle est en état de fonctionner sans énormes bavures.


                                                  • ETTORE ETTORE 17 mars 13:52

                                                    Je me suis toujours posé la question de savoir si, la fourmi, avait conscience de la Grosse Semelle de cuir qui allait l’écraser !

                                                    Nous pouvons dire, que nous assistons en direct, à cette expérience....

                                                    La Grosse Semelle, à déjà fait comprendre à la Minus-CUL-US- fourmi ( en la mettant à l’autre bout de la table, loin, très loin, histoire de lui faire entendre, qu’en tant qu’espèce travaillant toujours pour un but assigné par une logique qui n’est pas la sienne ) elle était totalement « négligeable »...

                                                    Et encore la Grosse Semelle, a eu soin de ne pas l’écraser avant, et de s’essuyer les pieds, après !

                                                    Mais voilà, le « ptit chose multi-pattes formique » refuse d’admettre que sa taille, est nettement inférieure à son égo !

                                                    Fort de sa fourmilière France, toute repeinte aux couleurs des JO, affiche et voeux, aussi peux regardable que son propre portrait, il veut CONquérir de nouveaux territoires, avec de nouvelles alliances, de même nature, quitte à abandonner le sien, mais pas la sienne !


                                                    • chantecler chantecler 18 mars 09:44

                                                      @ETTORE
                                                      Et la grenouille avait elle conscience qu’elle allait exploser ?


                                                    • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 mars 08:19

                                                      heureusement qu’il reste des gens éveillés comme l’auteur de cet article de propagande ... et puis si ça pète on saura que les russes veulent la guerre, vu le résultat d’hier :

                                                      France 1er tour 2022 : 75% votants, 28% Macron
                                                      donc 21% de l’électorat a voté Macron
                                                      Russie 1er tour 2024 : 75% votants, 87% Poutine
                                                      donc 65% de l’électorat a voté Poutine

                                                      • John John 18 mars 08:37

                                                        Gérard salut !

                                                        Ce qui serait bon aussi d’observer se sont les résultats du Donbass et de la Crimée .... Apparemment autour des 95% ...


                                                      • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 mars 08:46

                                                        @John
                                                        Salut à toi !
                                                        Oui, et aussi Abkhazie, Ossétie ... plusieurs pays de l’UE considéraient hier que ces territoires (annexés pour les uns, rattachés pour d’autres) ne devraient pas être comptabilisés ...
                                                        ... et le grand démocrate Pianobite, qui a prolongé son mandat et supprimé les élections, pleurniche à la Dictature russe !


                                                      • John John 18 mars 09:06

                                                        Gérard,

                                                        « plusieurs pays de l’UE considéraient hier que ces territoires (annexés pour les uns, rattachés pour d’autres) ne devraient pas être comptabilisés ... »

                                                        Pourtant s’ils étaient objectifs se serait les premiers résultats à observer ... Sûrement que ces résultats piquent les yeux à certains ... Comme qui dirait ces résultats sont de gros cailloux dans leurs chaussures ce qui ne simplifie pas du coup leur propagande quotidienne ...

                                                        Ils disaient non pas, la Russie a annexé la Crimée mais, Poutine a annexé la Crimée ... Cette même Crimée qui dix ans plus tard, donc hier a voté apparemment à plus 90% pour celui qui y a quelques années les avait annexé ...


                                                      • Eric F Eric F 18 mars 09:22

                                                        @John
                                                        Les urnes ont été bourrées ...de bulletins des trois challengers, pour éviter un score supérieur à 95% pour Poutine smiley


                                                      • chantecler chantecler 18 mars 09:25

                                                        @Eric F
                                                        Oui, c’est poilant !
                                                         smiley
                                                        C’est pas chez nous que ça arriverait !


                                                      • pemile pemile 18 mars 09:43

                                                        @John « Ce qui serait bon aussi d’observer se sont les résultats du Donbass »

                                                        A prendre comme modèle, opération spéciale pour amener la démocratie à domicile en territoire occupé, l’urne sur le capot d’une bagnole et contrôlée par un soldat armé et un chat !

                                                        https://www.europesays.com/1106074/


                                                      • John John 18 mars 09:45

                                                        Eric salut !

                                                        « Les urnes ont été bourrées ...de bulletins des trois challengers, pour éviter un score supérieur à 95% pour Poutine » 

                                                        Çà change de d’habitude !

                                                        Et maintenant la prochaine étape pour l’État russe ... Un référendum avec comme possibilité de réponse oui ou non ... Tout le peuple russe et invité à donner son avis ... Question : Faut-il péter la gueule à la France ? 

                                                        Je préfère même pas connaitre le résultat du vote vu que de plus en plus le peuple russe nous a dans son cœur ... Mais qui sait nous pourrions être surpris par le résultat (même si nous ne désirons pas le connaitre) ...


                                                      • Eric F Eric F 18 mars 09:54

                                                        @John
                                                        Il n’y a pas de conflit entre le peuple français et le peuple russe, les gouvernants s’agitent pour leur propre agenda.
                                                        Mais à terme, il faudra bien reconstituer une coexistence pacifique à laquelle aspirent les peuples. Cela doit commencer par tenir compte des réalités, et inciter à un cessez le feu, du reste, les Ukrainien y ont intérêt avant que le front ne soit percé.


                                                      • John John 18 mars 09:56

                                                        Pemile salut !

                                                        Puti oui, c’est surtout le chat qui fait flipper !

                                                        Après si on ne te l"a pas expliqué c’est pas ta faute ... Mais tu sais la Russie c’est grand, c’est vaste .... Et dans ce vaste territoire il existe des gens qui n’ont pas la possibilité de se déplacer alors c’est l’urne qui ce déplace ... Et dans ses déplacement l’urne est surveillée par un soldat et un chat ...  


                                                      • pemile pemile 18 mars 10:02

                                                        @John "Mais tu sais la Russie c’est grand, c’est vaste .... Et dans ce vaste territoire il existe des gens qui n’ont pas la possibilité de se déplacer alors c’est l’urne qui ce déplace"

                                                        T’es sûr de bien comprendre qu’il s’agit là de territoires ukrainiens occupés à Donestsk ?


                                                      • pemile pemile 18 mars 10:07

                                                        @John « alors c’est l’urne qui ce déplace »

                                                        Ca c’est de la démocratie moderne !

                                                        Et que penses tu du vote électronique à distance autorisé dans 29 régions (1/3 des électeurs) ?


                                                      • John John 18 mars 10:09

                                                        Eric,

                                                        « Cela doit commencer par tenir compte des réalités »

                                                        Je suis bien d’accord ... Mais je pense qu’ils s’en foutent royalement des réalités ... Ils donnent plutôt voir surtout même clairement l’impression de vouloir à n’importe quel prix cette guerre contre la Russie ... En tout cas les propos du président comme la plupart des chroniqueurs qui interviennent sur les chaines d’infos vont dans ce sens ...


                                                      • John John 18 mars 10:19

                                                        Pemile,

                                                        « Et que penses tu du vote électronique »

                                                        J’en pense que du mal ! J’aime pas ! Pour moi un vote c’est un bulletin que tu mets dans une enveloppe et qu’ensuite tu fais glisser dans l’urne mise à disposition pour l’occasion dans le village où tu es inscris ... Et il y a même un gars qu’est là et dis assez fort ... A VOTÉ !


                                                      • pemile pemile 18 mars 10:26

                                                        @John « J’en pense que du mal ! »

                                                        10 ans de prison ferme pour dénigrement du système électorale !

                                                        « Et il y a même un gars qu’est là et dis assez fort ... A VOTÉ ! »

                                                        Va savoir si le système électronique russe ne balance pas dans les haut-parleurs « Merci d’avoir voté Poutine » quelque soit le choix !


                                                      • Eric F Eric F 18 mars 09:20

                                                        La différence entre de Gaulle et Macron est que le premier se préoccupait d’abord des intérêts de la France et de la sécurité globale, Macron se préoccupe de tout sauf des intérêts de la France.


                                                        • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 mars 09:29

                                                          @Eric F
                                                          il existe une autre différence entre « Le Grand Charles » et macron, le 1er était marié avec une femme « Tante Yvonne » ...


                                                        • chantecler chantecler 18 mars 09:38

                                                          @Gérard Luçon
                                                          Vous voudriez marier E. Macron avec tante Yvonne ?
                                                          Après tout , il faut tout essayer au point où nous en sommes !


                                                        • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 mars 09:42

                                                          @chantecler
                                                          le faire changer de momie ?


                                                        • Eric F Eric F 18 mars 09:48

                                                          @Gérard Luçon
                                                          chacun sa tante !


                                                        • CHALOT CHALOT 18 mars 09:58

                                                          Macron ne pense qu’à laisser son nom pour l’histoire, tant pis s’il mène le pays à la catastrophe, il liquide tous les acquis de la Libération. Il est prêt à l’aventure du côté des américains, de l’OTAN et de la CIA !

                                                          Je suis contre la guerre impérialiste qui se prépare !


                                                          • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 mars 10:35

                                                            @CHALOT
                                                            la question est quand même : « est-ce que cet individu est conscient de ce qu’il dit ? »


                                                          • zygzornifle zygzornifle 18 mars 10:26

                                                            Plutôt Nérontien que gaullien ....


                                                            • Krokodilo Krokodilo 18 mars 10:29

                                                              Les gens d’un certain âge se souviennent que les gouvernements et souvent les médias nous ont menti sur le Vietnam, la Yougoslavie, le Koweit, l’Irak, la Libye ; comment croire qu’on nous dit la vérité sur le conflit ukrainien ?


                                                              • Gorg Gorg 18 mars 10:32

                                                                @Krokodilo

                                                                Parfaitement exact, c’est ce que l’on appelle la propagande de guerre...


                                                              • Gérard Luçon Gérard Luçon 18 mars 10:39

                                                                @Gorg
                                                                et aussi sur le 7 octobre 2023 ... 


                                                              • En Allemagne, plus de la moitié des pensions légales sont inférieures à 1 100 euros.

                                                                L’Allemagne plonge des millions de personnes âgées dans la pauvreté, mais le gouvernement s’en fiche, il faut envoyer des milliards à l’Ukraine...

                                                                https://m.focus.de/politik/deutschland/entlassen-menschen-in-die-armut-10-millionen-menschen-bekommen-weniger-als-1100-euro-rente-im-monat_id_259770583.html


                                                                • Ces derniers mois, les systèmes d’armes avancés fournis par les États-Unis aux forces ukrainiennes ont été acculés et détruits sur le champ de bataille par les troupes russes. Cela inclut les toutes premières images confirmées d’un système de fusée d’artillerie à haute mobilité américain M142 (HIMARS), la destruction de plusieurs chars de combat principaux M1 Abrams et la perte supplémentaire de plusieurs autres véhicules de combat d’infanterie Bradley, a rapporté Newsweek .

                                                                  L’année dernière, le ministère américain de la Défense a admis qu’une batterie de défense aérienne Patriot de fabrication américaine avait subi des dommages lors d’une attaque de missile russe, selon CNN. Cette année, dans un article de Forbes, il est admis qu’un missile balistique russe à courte portée Iskander a détruit au moins deux lanceurs de missiles Patriot.

                                                                  Mais cela n’empêche nullement le chef de l’OTAN de mentir en conférence de presse en disant que les systèmes de défense Patriot protégeraient des missiles hypersoniques russes sans que les journalistes ne lui rappellent ces déjà deux destructions.

                                                                  Ces développements mettent fin à des décennies d’affirmations américaines concernant la supériorité de leurs systèmes d’armes, notamment en se vantant que les équipements russes de l’ère soviétique « ne seront pas à la hauteur » des armes américaines, comme l’ a affirmé Business Insider concernant l’envoi du M1 Abrams en Ukraine.

                                                                  L’article de Business Insider, comme beaucoup d’autres dans les médias occidentaux, répétait le mythe de la supériorité de la technologie militaire américaine basé sur une analyse erronée de ses performances lors de la guerre du Golfe persique de 1991 et de l’invasion de l’Irak menée par les États-Unis en 2003. Dans les deux cas, les États-Unis ont opposé leurs meilleures troupes et équipements à des forces irakiennes mal entraînées, utilisant des équipements de l’ère soviétique déjà obsolètes à l’époque...

                                                                  Il est temps que les politiques et médias se rendent compte de la supériorité de l’armement russe...

                                                                  https://journal-neo.su/2024/03/12/does-the-fate-of-us-arms-in-ukraine-create-pause-for-thought-ahead-war-with-china/


                                                                  • Krokodilo Krokodilo 18 mars 12:37

                                                                    Je n’avais pas l’habitude de le lire, mais sur France-soir, on trouve des articles lucides :
                                                                    "Nos dirigeants jouent tellement avec le feu, en repoussant toujours les limites, que l’on en arrive à se demander ce qu’ils cherchent vraiment. Encore une fois, si on voulait créer un casus belli pour justifier une entrée en guerre officielle de l’OTAN contre la Russie, on ne s’y prendrait pas autrement.

                                                                    « 

                                                                     »Très vite, les combats risquent de sortir des frontières de l’Ukraine. Au premier F-16 ou missile de longue portée qui s’en prendra à une cible sur le territoire internationalement reconnu comme russe, ces derniers pourront frapper des cibles militaires en Europe en représailles

                                                                    "
                                                                    Au premier tir, les ouvriers de l’usine allemande qui fabrique les Taurus ou la française du Scalp seraient bien avisés de prendre un congé maladie !


                                                                    • pemile pemile 18 mars 12:45

                                                                      @Krokodilo "Au premier F-16 ou missile de longue portée qui s’en prendra à une cible sur le territoire internationalement reconnu comme russe"

                                                                      C’est bien, tu exclus donc la Crimée, qui a déjà pris cher avec les Scalp/Stormshadow !


                                                                    • ETTORE ETTORE 18 mars 15:24

                                                                      @pemile
                                                                      Et vous ¨« Pemil » avez vous reçu votre dotation de sac plastoc, pour vous rendre au front, faire ce que vous savez si bien dire, et suggérer de vos passions étouffées  ?
                                                                      Allez, il serait temps de préparer votre barda ! Fissa ! Vous êtes à la bourre !


                                                                    • pemile pemile 18 mars 15:28

                                                                      @ETTORE

                                                                      Ca te fait pas marrer toi, de voir Krokodilo déclarer que la Crimée n’est pas "sur le territoire internationalement reconnu comme russe" ?


                                                                    • https://www.profession-gendarme.com/la-preuve-ultime-brigitte-macron-est-jean-michel-trogneux-xavier-poussard-geopolitique-profonde/

                                                                      LA PREUVE ULTIME : BRIGITTE MACRON EST JEAN-MICHEL TROGNEUX ? | XAVIER POUSSARD GÉOPOLITIQUE PROFONDE

                                                                      https://www.youtube.com/watch?v=nuB5jR5HJko&t=509s

                                                                      L’affaire Jean-Michel Trogneux vient d’exploser à l’international suite à la diffusion d’une vidéo de Candace Owens qui vient de choquer le public américain.

                                                                      La figure de Brigitte Macron, notamment son histoire personnelle et son statut de Première Dame, a engendré de vifs débats. L’affaire ayant commencé sur un questionnement autour de la différence d’âge importante, les recherches sur le passé de Brigitte Macron a soulevé de nombreuses questions face au nombres d’informations cachées ou contradictoires particulièrement importantes.

                                                                      Cependant, l’enquête menée par Faits et Documents vient donc d’exploser à l’international, forçant le président Emmanuel Macron à réagir sur les spéculations autour de l’identité réelle de Brigitte Macron, considérée être un homme appelé Jean-Michel Trogneux.

                                                                      La réponse de l’Élysée, des acteurs politiques et médiatiques face aux spéculations sur Brigitte Macron illustre une panique ambiante dans la sphère politique et médiatique française.

                                                                      L’emploi de technologies avancées telles que la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle pour examiner ces spéculations ont alimenté les débats suite à des résultats particulièrement étranges.

                                                                      Les conjectures entourant Brigitte Macron dépassent le cadre des simples ragots, en touchant à des problématiques de sécurité et d’impact géopolitique. Notamment quand on sait que l’ancien président des États-Unis a gardé en sa possession, après avoir quitté son poste, un dossier spécial sur « The President of France »...

                                                                      Dans cet extrait d’entretien avec Xavier Poussard, nous allons nous pencher sur l’identité de ce jeune enfant, Jean-Michel Trogneux, qui selon l’intelligence artificielle utilisée par la République Populaire de Chine, ressemble étrangement à Brigitte Macron.


                                                                      • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                                                                        Xavier Poussard présente un travail d’enquête excellent .


                                                                      • pemile pemile 18 mars 18:35

                                                                        @SPQR "L’emploi de technologies avancées telles que la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle pour examiner ces spéculations ont alimenté les débats suite à des résultats particulièrement étranges."

                                                                        Avec le même résultat qu’une poule qui picore le clavier d’une machine à écrire ?


                                                                      • ETTORE ETTORE 18 mars 21:11

                                                                        SPQR@@@@

                                                                        Sans forcer le trait, il suffit de voir le flou artistique qui règne sur cette affaire !

                                                                        Voulu, forcé, planqué, ignoré...Peu importe le statut !

                                                                        En regardant l’un, vous avez la parfaite compréhension de l’autre !

                                                                         C’est pas un couple, c’est une symbiose de comportements, qui envoie des messages troubles, pas qu’au Français, mais à bien des nations !( qui doivent dorénavant se passer les mais au gel hydro-alcoolique )

                                                                        Ce qui est nouveau, voyez vous, c’est que si les states, se lancent dans cette affaire, ( ou, qu’ils laissent faire l’emballement médiatique se poursuivre) qui vas aller crescendo, c’est que la porte au gros gonds huilés, vas bientôt être claquée au nez de l’expiré de service , en se servant du « chaussepied » en sa compagnie, pour le faire rentrer dans la petite boite noire, d’où il n’aurait jamais du sortir.

                                                                        A suivre de près !

                                                                        Pas uniquement pour ce qui seras révélé, mais pour l’intensité des parutions !

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