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Commentaire de Octave Lebel

sur Une démocratie libérale d'oligarques


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Octave Lebel Octave Lebel 26 mai 10:54

@Octave Lebel @ Jean Keim

Il s’agit aussi de s’appliquer à défendre les droits humains qui sont reconnus et affichés par le droit international même si ceux-là mêmes qui s’en recommandent s’en dispensent quand cela les arrangent. Qui sont le socle, les conditions nécessaires et incontournables de la paix, de la coopération entre les pays sur le long chemin vers une authentique démocratie qui fait rêver comme référence commune depuis longtemps les êtres humains même si elle sert souvent d’alibi et de déguisement à ceux qui ont quand même besoin de ce rêve pour nous abuser. La longueur, les détours et les incertitudes du chemin ne signifient pas qu’il n’existe pas. Méfions de ceux qui préfèrent le dire en ayant l’air de le regretter plutôt que d’avouer qu’en réalité ils n’en veulent pas. C’est vrai que rien n’est inéluctable ni donné sans efforts, sans essais et erreurs, sans persévérance et volonté. Cela dépend de notre envie, de notre liberté en fait des degrés de liberté de chacun d’entre nous qui peuvent se compléter ou nous diviser.

Cela nous renvoie à nos responsabilités liées à nos moyens et compétences. Tout cela s’inscrit dans une évolution et un monde complexes que nous transformons sans bien connaître les effets selon des rythmes temporels que nous maîtrisons difficilement. Cela dépend des savoirs dont nous disposons dont nous avons conscience des limites et aussi des aléas des directions que nous leur donnons. Cela dépend des applications et priorités que nous leur attribuons. Mais qui est ce nous ? Là sont les enjeux du choix de la démocratie comme valeur de référence et de la clarification des références qui la fondent.

J’ajoute à la satisfaction des besoins humains fondamentaux, ceux de bénéficier de façon équitable des ressources disponibles et des richesses produites en fonction de nos besoins et moyens, ressources qui comprennent bien évidemment l’éducation et l’accès à la culture et ses pratiques au sens large. J’ajoute bien sûr le droit inaliénable de participer aux décisions nourries et débattues à partir d’un partage loyal des informations et enjeux. Certains biens sûr vont dire que c’est infaisable. Pensent-ils que nous ne pouvons pas faire mieux que ce qui existe ? Qu’attendons-nous ? Leur autorisation ?

Nous sommes tous si nous le voulons quelque part sur ce chemin si nous voulons en accepter et reconnaître la responsabilité et la nécessité.

 

 


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