@Octave Lebel
Un bonus pour ceux qui veulent connaître et comprendre(suite).
2.Ni
parti ni avant-garde, le mouvement insoumis (26/10/22 par JLM).
« Un
Mouvement, comme un Parti, a trois problèmes à régler
dans la Cinquième République. Le programme, la stratégie et les candidatures
aux élections. Normalement, la discussion et la pluralité des avis portent sur
ces trois sujets pendant des périodes déterminées. Le harcèlement médiatique a
créé un déballage permanent très personnalisé sans règles ni limites rendant
impossible toute maturation interne. Au contraire, chez les insoumis le
programme fait l’objet d’une actualisation permanente. Un processus sérieux et
tranquille depuis 2012 conclut par des votes en lignes. La mise à jour se fait
par trois voies. D’abord le processus d’amendement au fil des textes de lois,
rapports et commissions d’enquête à l’Assemblée nationale. Puis par les
sessions ouvertes d’amendement en lignes (3000 amendements venus de cette façon
à chacune des deux étapes dans l’édition actualisée en 2020 et 2021). Enfin par
le travail de mise au point des « livrets thématiques » au long de
l’année. Qui fait mieux ? Plus ouvert ? Plus collectif ?
Plus productif ? Et sans déchirement. »
« Nous
avons donc fait un autre choix d’organisation en analysant notre époque et
l’inadaptation de la « forme parti » face à notre projet politique et
à l’état de notre société. Et d’abord celui d’être un Mouvement et non un
parti. Dans ce cas la seule référence commune « obligatoire » est le
programme. Tous sont appelés à travailler à son perfectionnement et à sa
victoire. A rien d’autre. Tout le reste est à la libre appréciation de chacun.
Nous n’avons aucun « passé commun » à défendre, aucune prophétie à
réaliser, aucune propriété exclusive de nos idées. Nous sommes provisoires et
conscients de l’être dans un moment très spécial de réorganisation générale de
la société et de l’action politique. »
https://melenchon.fr/2022/10/26/ni-parti-ni-avant-garde-le-mouvement-insoumis