@Ouam (Paria statutaire non vacciné)

Bonjour,

merci pour ce long commentaire  ? Tu as déjà dû lire que je dis souvent que depuis le néolithique nous pratiquons sous des formes les plus diverses l’exploitation des hommes par les hommes. C’est-à-dire que nous reconstruisons des paradigmes, des comportements animaliers qui constituent la base de notre inné et que nous culturalisons suivant les régions où nous sommes nés. Cela au travers de ce que j’appelle l’existence géohistorique, faite de l’environnement qui nous fournit le contenu de son sol sous un climat déterminé et qui conditionnera les comportements que nous adopterons, suivant, si nous nous trouvons au nord ou au sud. Ainsi, l’environnement à une place fondamentale dans le développement des comportements sociétaux pour produire et retirer du sol ce dont on a besoin et que nous nous échangeons au travers de la mise en place durant des siècles d’une valeur monétaire qui conditionne la vie de ceux qui en disposent ou en manque. Dans le cadre de cet accès aux besoins, il n’y a pas d’égalité, mais un conflit permanent, car suivant les productions, nous devons nous répartir la RARETÉ. Et c’est de cette répartition que découlent tous les différents comportements civilisationnels pour établir une justice sociale envers les hommes exploités par les dominants.

Ce fut le rôle des religions en fonction de leurs accessions à la connaissance du monde. Nous en avons retiré une morale et des us et coutumes qui aujourd’hui sont remplacés par le droit positif qui a confirmé le droit de l’exploitation des salariés par les employeurs et cela sous toutes les religions du monde qui, suivant leur histoire, se sont développé de manière différente en fonction des systèmes éducatifs qui ont existé et se sont réformés d’autre en mieux comme les occidentaux, ont régressé puis stagné comme les musulmans ou étaient peu accessibles comme en Afrique, en inde et en chine.

Cela, c’est bouleversé depuis la dernière guerre, et surtout par le développement des moyens de communication qui relient les états et les continents. Mais cela s’opère toujours dans le cadre de la compétition pour la possession de richesse qui s’obtenait hier en pillant et aujourd’hui par le pillage organisé par des accords commerciaux que l’on appelle le commerce. Et tous les peuples par l’intermédiaire de leurs états ou de leur grand groupe internationaux essaient d’obtenir le plus de plus-value dans leur échange. Malheureusement, il faut bien qu’il y ait des perdants. Et tous les perdants dans tous les pays du monde constituent la frange de populations qui pour survivre tombent dans des activités illégales, et même dans le crime, et génère chez ces populations des problèmes psychosociaux parce qu’ils ne parviennent pas à satisfaire l’accession à la désidérabilité que l’organisation de l’offre leur propose par l’intermédiaire des publicités. C’est en cela que dans tous les pays à partir des années 80, il y a eu une augmentation de la précarité, un quasi-gel des salaires, un accroissement des biens disponibles et une augmentation de la criminalité jusqu’en 199. Depuis lors, comme il n’y a plus de grand changement et une stabilité économique, celle-ci se maintient à ce niveau, malgré l’augmentation des populations, dont certaines faute de se trouver une place dans la délinquance ou la criminalité immigrent. Tout cela pose des problèmes parce que face à l’augmentation des populations en compétitions, face à la recherche de plus-value par la technologie qui remplace des emplois, il n’y a pas suffisamment d’émission de monnaie pure, qui en Europe est limitée par les accords de Maastricht et dans le monde par le FMI et la BIRD.

Les emprunts par les dépôts sont aussi limités, et constituent la circulation monétaire qui crée de la monnaie, mais elle ne circule plus assez vite pour satisfaire au besoin de désidérabilité et maintient ainsi la monnaie rare. Les seuls qui retirent un avantage de cette situation sont ceux qui disposent d’un capital ou du développement de demande du moment. Les seuls qui sont perdants, et cela depuis 5000 ans ce sont ceux qui ont été asservis ou esclaves et qui aujourd’hui sont salariés.

Car ce sont eux seuls qui créent la richesse dans tous les pays de monde, suivant leurs niveaux d’industrialisation qui sont des productions à plus forte plus-value que ceux de l’agriculture. C’est ainsi qu’un employeur donne 100 à un salarié pour fabriquer un produit dont le salarié a besoin et le lui revend son salaire 100, augmenté des besoins de l’employeur 100 et des besoins du maintien ou de l’augmentation de son capital 100. Ainsi, le salarié achéte trois son prix, le produit qu’il a fabriqué ; C’EST CELA L’EXPLOITATION CAPITALISTE. Être libéral permet à tous d’entreprendre, mais cela ne dit pas qu’il faut exploiter celui à qui l’on demande de l’aide pour aboutir à son projet quand on entreprend. C’est ainsi que toutes les organisations de production du monde, à l’exception des Scoops, sont sur ce modèle capitaliste qui naturellement développe les mêmes distorsions qui débouchent sur les économies illégales, voire criminelles, pour ceux qui ont été écartés dans la compétition et qui ont eu la force de braver la loi et la morale. Tous les dirigeants instruits du monde savent cela et l’acceptent, en confiant à la police et à la justice le soin de solutionner un problème d’égalité sociétale. Dans les délits et crimes mis à part ceux qui relèvent de troubles psychiatriques, tous les autres sont soit affectifs soit pour la plupart sociaux et dans sociaux il faut entendre tous ceux qui sont liés aux diverses cultures sociétales dirigées par des politiques théocratiques, tels les crimes terroristes dont Durkein dirait, qu’ils sont tellement intégrés dans leur communautarisme qu’ils s’adonnent au suicide égoïste pour leur cause. Enfin la pauvreté a toujours été un creuset de la délinquance et Max Weber a expliqué en 1904 que le crime n’est que social. Et en France et dans les pays occidentaux où l’on nous abreuve de drames pour ceux qui les vivent, nous passons sous silence que sur les 3 700 000 crimes te délits le plus grand nombre sont commis par les colblancs, c’est à dire des gens qui déjà riches recherchent en escroquant les autres, encore plus de plus-value au travers d’interdit. Car par ailleurs l’escroquerie est la règle des rapports commerciaux entre les citoyens dans le monde. C’est-à-dire que quelqu’un qui a à vendre quelque chose cherche à le vendre plus cher que ce qu’il vaut, pour avoir une plus-value, et l’acheteur recherche à l’acheter moins cher que ce qu’il vaut, pour lui aussi faire une plus-value. Dans la conclusion de l’échange, il y en a un qui s’est fait escroquer légalement.

Alors j’entends que l’on puisse penser que nos cultures ne sont pas miscibles et je suis certain que les Cro-Magnon pensaient la même chose du néandertalien. Nous aussi nous évoluerons de la même manière, car ce ne sont pas les hommes qui décident de leur évolution, mais l’environnement auquel ils contribuent. L’on ne peut pas d’un côté ouvrir le monde aux moyens de communication et s’enfermer dans sa grotte. D’autre part un homme qui naît s’attache au sol où il vient au monde, c’est le droit du sol, et il n’en part que s’il y est contraint et généralement ce sont les conditions économiques, c’est-à-dire pourvoir trouver de la monnaie pour vivre.

Pour terminer, les cultures religieuses que l’on oppose sont de même nature, ne change seulement que les rituels, mais en ce qui concerne l’économie toutes deux proposent le partage et la charité, ce qui est devenu l’égalité et la solidarité ou fraternité pour les athées, qui en plus en reconnaissant les droits de l’homme, reconnaissent son essence chrétienne de l’être suprême. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

Ainsi, quand je parle de monnaie, il faut entendre ce qui donne le pouvoir de consommer sans avoir à travailler ce qui est totalement de nature, et quand l’on n’en a pas se pose des problèmes de toutes natures, y compris les comportements de compensations. J’ai essayé d’être court et concis. Cordialement.