• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Christophe

sur A propos de Boutcha


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Christophe 14 avril 15:38

@alinea

Je dirais qu’actuellement nous sommes plutôt dans le questionnement et très loin de la moindre conclusion. Lorsque nous abordons les crimes de guerre, il est important d’avoir des éléments factuels indiscutables pour pouvoir se positionner or aujourd’hui, mis à part le discours politique et journalistique des deux côtés, rien n’abonde dans un exposé factuel de ce qui c’est réellement passé.

Ce qui est certain c’est que des corps ont été retrouvé, qu’il y a bien eu un délai entre l’arrivée de l’armée ukrainienne et l’entrée de journalistes (au minimum 3 jours).

Après de là à dire que c’est l’armée russe, une vengeance de civils ukrainophones ou russophones ou l’armée ukrainienne qui a réalisé un nettoyage anti russophone ou autre, aucun élément de preuve n’abonde dans un sens.

Trop d’éléments sont troublant comme le fait que l’armée ukrainienne ait attendu plusieurs jours avant de déclarer un crime de guerre russe, comme expliqué des corps qui n’étaient pas en décomposition avancée après plus de 4 jours (hypothèse d’un crime russe), que l’Ukraine ne donne pas des détails sur l’ethnie des morts (l’ethnie est un élément important dans l’identité slave) qui permettrait justement de savoir si ce sont des ukrainophones ou des russophones qui ont été tués.

Si on se réfère aux images satellites de Maxar, elle datent d’avant le départ des russes, ce qui signifie que les corps auraient dû générer une telle puanteur par la putréfaction que je ne suis pas certain qu’on aurait pu voir les images qu’on a vu avec Van Der Leyen se baladant au milieu des morts.

J’entends Pemile nous sortir des soit-disant faits avérés mais avec l’ambiance russophobe actuelle dans les pays occidentaux, si des faits avérés étaient disponibles il y a longtemps que les états occidentaux auraient porté l’affaire au TPI, ce qu’ils n’ont pas fait pour Boutcha. Et même dans ce cas, on l’a vu pour Racak au Kosovo, une plainte portée au TPI peut aussi reposer sur des mensonges d’état.

Ceux qui disent aujourd’hui que la Russie est responsable du massacre de Boutcha font exclusivement de la propagande, ils ne disposent d’aucun élément de preuve de leurs accusations.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès