Cela
saute aux yeux. L’insécurité et le communautarisme dans leur forme actuelle sont pour
l’essentiel une des conséquences du néolibéralisme agressif et guerrier qui a
inauguré le mondialisme avec le moins de règles possibles. Qui a déstabilisé et
appauvri des pays en déclenchant des vagues de migration. De plus, il tire bénéfice de ces vecteurs sur lesquels il s’appuie
afin de poursuivre sa dynamique de
dépassement du libéralisme encore trop social selon lui et laissant une part
encore trop belle à l’état arbitre, décideur et redistributeur des richesses
produites par le travail avec des services publics qu’il s’agit d’affaiblir pour
les mener à la privatisation. Pour
pouvoir imposer ces évolutions, il s’agit bien sûr de délier les liens sociaux,
de bousculer la société en permanence en saisissant toutes les occasions propices
de semer et entretenir la confusion et la division en s’en donnant les moyens : Les
médias et les instituts d’opinion aux mains des oligarques de la mondialisation
qui entretiennent la comédie de l’épouvantail et de la roue de secours entre le
pouvoir en place et l’extrême-droite tout en tentant de diaboliser et invisibiliser
une gauche authentique qui est pourtant bien présente. Un juridisme qui
pénalise de plus en plus les droits de s’opposer et de manifester mais avec une
sélectivité patente. La tentative permanente de nous contourner par des
arbitrages européens d’où la démocratie est absente etc ... Rappelons les fonds
baptismaux de cette évolution chez nous. Sarkozy et sa bande encore représentée
au cœur du pouvoir, Jean-Marie Le Pen, qui soutenait Reagan et Thatcher sans
oublier le ministre de l’économie Pierre Bérégovoy, l’apprenti sorcier qui en
83 a commencé à mettre en musique l’aventure qui nous a mené mi aveugles, mi naïfs
dans les bras de l’ordolibéralisme allemand (version locale des néos). Regardons
où en est la « démocratie » aux EU qui sont les premiers au
monde question emprisonnement (de l’ordre de 6 % avec par degré d’importance
les noirs puis les hispaniques alors qu’en Europe nous en sommes encore à 1/1,5 %) .Rappelons la logique profonde du
néolibéralisme et le rôle qu’il attribue à l’état, toujours donner le dernier
mot à la logique des intérêts privés sous le prétexte de dépasser les
contradictions du libéralisme qui prétend satisfaire l’intérêt général par la mise
en concurrence et la compétition des intérêts privés en régulant l’ensemble. Ne
cherchons pas une cohérence d’ensemble des deux versions qui n’existe pas à ce
qui sert avant tout à justifier le pouvoir etune richesse démesurée que les inégalités pour le plus grand nombre donnent à une
minorité qui croit ainsi pouvoir se recommander de ses mérites exceptionnels. C’est
la version actuelle d’une dynamique de ce qui a commencé il y a longtemps et qui se croit éternel.Qui épuise nos ressources sans trop de soucis en espérant bien que les gros problèmes seront pour les autres.