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Commentaire de Aristide

sur Euthanasie 2024 (1) : l'agenda désolant du Président Macron


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Aristide Aristide 13 mars 12:49

@Iris

il y a une grande confusion dans la définition de ce mot, et que nous devrions donc éviter de l’utiliser.

Vous avez raison, si en plus, il est ajouté des adjectifs : lente, passive, active, ... !!! C’est un des caractères de ces mots valises plus surement utilisés pour embrouiller qu’éclairer.

Il y a définitivement une différence dans le temps qui sépare l’injection de la mort du patient, en revanche il est plus discutable de dire qu’il y en a une dans l’intention du prescripteur.

Je vois, moi, une distinction fondamentale, c’est la nature de l’injection du produit. L’un est fait pour tuer, son caractère létal est indéniable. Les autres produits analgésiques et autres n’ont pas cet objectif de tuer. Paracelse disait : "“Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison”. Cela en met un coup à mon argument sur la nature du produit, quoique…

Après, on peut discuter de l’intention et là, je crois que nos paroles valent peu par rapport à celles de ceux qui sont en charge de la sédation profonde et continue et les paroles de ceux qui auront à injecter le produit létal...

Ce qui me gêne est que dans cette affaire, le sujet principal des soins palliatifs ne soient pas au centre de la réflexion sur la fin de vie.


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