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Commentaire de jjwaDal

sur Aider l'Ukraine à se défendre de la Russie tout en recherchant le chemin de la paix


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jjwaDal jjwaDal 25 février 10:17

@JPCiron
Jeffrey Sachs l’a clairement dit : on (les USA) lui a sciemment refusé les moyens de faire transitionner la Russie en douceur à l’économie de marché alors qu’on acceptait ses demandes pour la Pologne par ex. Les USA voulaient un monde unipolaire gravitant autour d’eux et l’occasion était inespérée de piétiner l’ennemi qui avait jeté l’arme à terre.
Ils ont oublié sciemment les conseils d’une génération antérieure qui avait aidé l’Allemagne nazie vaincue à se redresser, plutôt que risquer de répéter l’histoire de la fin de première guerre mondiale.
Le chaos des années 1990 en Russie était voulu et aucune gestion du syndrome post traumatique des anciennes républiques socialistes soviétiques désormais libres de leur destin (en fait changeant de facto de maître) par les européens qui ont oublié la diplomatie en abandonnant leur souveraineté pour laisser le « grand frère » transatlantique décider des grandes lignes de la politique étrangère européenne.
Il était donc logique pour eux de ne pas respecter la parole donnée de non extension de l’OTAN. Au demeurant pourquoi la conserver si la Russie rejoignait l’OTAN (partenariat de défense) ou l’U.E. (impossible en gardant sa souveraineté mais partenariat envisageable).
On a fini par arriver au stade où l’occident collectif a préféré risquer une guerre avec la Russie plutôt que laisser l’Ukraine jouir de son statut de neutralité. La neutralité n’existe pas pour les USA, soit on est avec eux soit contre eux. Le coup d’Etat ne visait qu’à engranger un pion supplémentaire orbitant autour d’eux car dépendant d’eux pour leur défense, désormais indispensable comme membre de l’OTAN, organisation ciblant clairement un ennemi russe.
Gorbatchev ignorait que jamais les USA ne pardonnerait à la Russie de leur avoir tenu tête après la seconde guerre mondiale. Poutine aussi, qui n’est pas encore convaincu que la porte est fermée à jamais, tant que l’idéologie de la nation exceptionnelle régnant sur le monde imprègne la politique étrangère des USA.


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