Quelques lignes de cet « article »
ont suffit à comprendre le but de ce papier : tuer
l’humanité en tant qu’espèce en tuant les mâles !
L’oppression des femmes en tant que
femmes dans les sociétés humaines basées sur l’exploitation de
l’homme par l’homme est une réalité indéniable, mais l’auteur en
profite pour biaisé la compréhension de cette
oppression-exploitation pour en faire une guerre des sexes alors
qu’elle est à l’origine une expression particulière de la guerre
des classes.
Mal
nommer les choses,
écrivait Camus, c’est
ajouter au malheur du
monde, et c’est exactement ce qu’il en est avec ce genre d’article où
l’ennemi désigné à détruire est le « mâle »,
protégeant ainsi les vrais responsables, ceux qui détiennent le
pouvoir, économique et politique, et cela probablement depuis que
les humains se sont sédentariser.
L’auteur
( en réalité un courant de pensée ) invente de toute pièce une
guerre immémoriale entre les hommes et les femmes, le peu que j’ai
lu de ce pataquès va totalement à l’encontre de tout ce que nous
savons sur les premières sociétés humaines ( et animales).
« Les hommes (les mâles), ont
usurpé le pouvoir que la nature justement, avait donné aux femmes.
Ils ont toujours peur qu’elles arrivent à le reconquérir. Parce
qu’à l’origine, la société humaine comme la plupart des sociétés
animales, était matrilinéaire. »
tout
faux ! Les cerfs, les étalons ect ect sont le parfait
contre-exemple de ces affirmations débiles.
elles continuèrent à s’accoupler
avec différents mâles, afin que ceux-ci ne sachent jamais de quel
enfant ils étaient le père.
Quelles références historiques permettent d’écrire cela ?
L’humanité pré homo-sapiens avait déjà compris la nécessité de
mélanger les gènes, l’auteur en fait une guerre secrète entre
hommes et femmes.
Le mot de « père »
n’existait pas.
Comment le sait
l’auteur ? C’est son petit doigt qui lui a dit ?
Papa
en chinois se prononce bàba
, pai en portugais, па́па
en russe, l’auteur invente en fonction de son intention, et les
linguistes peuvent démontrer que mère, père, soleil ont une
ressemblance dans toutes les langues humaines, bien avant la
sédentarisation donc.
Ainsi, l’économie domestique de
type communiste était largement répandue dans les temps primitifs.
Les
seuls primitifs ici sont les auteurs qui utilisent tout et n’importe
quoi pour faire avancer leurs délires. Quels besoins de ressortir ce
concept incompris par l’auteur de communisme primitif dans ce papier
fascisant ?
La femme n’avait pas besoin d’un
Dieu lorsqu’elle gérait l’espèce humaine.
Sous
prétexte de féminisme, l’auteur est en fait un génocidaire qui
aimerait écogénocider la partie mâle de l’espèce humaine en
faisant croire que la femme n’avait pas besoin de l’homme, réduit à
l’état de reproducteur asservis.
Il ne
s’agit pas ici de libérer la femme de l’exploitation patriarcale
mais de diviser l’humanité entre femmes déesses et mâles
reproducteurs asservis afin de protéger les vrais exploiteurs oppresseurs. Écofascisme tout simplement !