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Commentaire de Christophe

sur Nappes phréatiques : la surdose ?


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Christophe 7 janvier 15:30

@l’auteur

En fait tout le problème se résume à l’approche scientifique telle qu’elle est menée.

Je travaille avec l’Office National des Forêts à titre bénévole. Nous constatons aujourd’hui que certaines essences d’arbres dans mon département (La Meuse) sont en train de mourir car plus adaptés au climat ; nous cherchons des essences d’arbre du sud pour pouvoir les implanter et remplacer les arbres qui meurent à cause de l’eau.

Pourtant la moyenne annuelle d’eau n’a strictement pas bougé, comme vous le dites, une moyenne ne signifie rien in fine mais cela est vrai dans tous les domaines bien que nombre de nos concitoyens se réfèrent souvent à des moyennes qui n’ont absolument aucun sens isolément.

Ce qui se passe aujourd’hui est que le printemps et l’été génèrent des stress hydriques à certaines essences d’arbres et en automne et l’hiver nous avons plus d’eau qu’auparavant. Si je me réfère à ma propre expérience depuis plus de 10 ans dans ma maison meusienne, ma cave n’a jamais été inondée, ma pompe automatique d’évacuation a toujours réussi à conserver ma cave au sec. Cette année, l’eau est monté d’environ 1m50 dans ma cave avec une pompe qui pompe en permanence.

Globalement le problème de l’eau aujourd’hui est plus lié à un problème de répartition sur l’année, la moyenne annuelle étant toujours dans des limites acceptables.

Comme quoi, dans toute approche il faut être très vigilant sur les approches mathématiques, on peut dire tout et n’importe quoi avec les mathématiques, surtout avec les statistiques.


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