Les mythes ont une base, qu’elle repose sur une (des) réalités mal interprétées ou un désir compréhensible par la psychologie de donner du sens à ce qui semble ne pas en avoir.
Des spécialistes des religions (qui les observent de l’extérieur) arrivent à la conclusion que probablement l’origine de toutes les religions semble reposer sur des bases factuelles. Des humains ont vu des choses incompréhensibles à l’époque (ils le serait encore de nos jours, mais considérées dans un autre cadre interprétatif) et les ont interprétées à la seule sauce dont ils disposaient.
Par ex tout ce qui venait du ciel était nécessairement distinct de l’aventure humaine et donc le royaume intouchable des « Dieux ».
Boucliers dans le ciel dans l’épopée de Gilgamesh, halos autour de la tête des « saints », buisson ardent et autres manifestations « divines » sont en 2023 interprétées dans un cadre de présence étrangère sur Terre, remontant très loin dans notre passé, alors que les phénomènes décrits sont similaires.
Des « entités venues du ciel » ont effectivement été prises pour des messagers divins, quoi de plus compréhensible à l’époque.
En 2023, ces entités nous mettent en garde contre nos machines et les atteintes graves à notre environnement, on peut imaginer que le message envers les contactés des époques passées était sensiblement différent, pour cause.
Mais ce qu’ils sont et ce qu’ils représentent, Jésus et les autres messies ne pouvaient le savoir. Il n’est pas même sûr que le cénacle obscur qui supervise le programme de rétroingénierie de matériels volants étrangers, le sache.
Notre physique actuelle est incapable d’infirmer l’hypothèse que nous soyons dans une simulation informatique (dans ce cas nous aurions un (des) créateurs au sens ancien donné à « Dieu » ou aux « Dieux »), alors se poser des questions sur le statut de Jésus est un peu vain.
Toute religion institutionnalisée devient substantiellement différente de l’enseignement du messager initial, ne serait ce que parce qu’il faut disposer des bons concepts pour pouvoir interpréter la réalité.
Jésus comme tous les autres n’en disposait pas. Nous en savons bien plus que lui, mais gardons nous de penser savoir ce qu’il y a à savoir...