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Commentaire de Legestr glaz

sur Israël-Palestine et Mélenchon : lorsque les mots engendrent des maux


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Legestr glaz Legestr glaz 7 décembre 2023 14:44

@pemile
 
Je fais très attention à la planète : je ne voyage jamais en avion ni en bateau. C’est dommage pour votre si généreuse proposition. Je m’occupe de mes proches, en rapport avec leur santé, et c’est déjà beaucoup. 

Mais, effectivement, je n’ai strictement aucun crainte des virus puisqu’ils sont de simples « artefacts ». Comme dans l’expérience centenaire de Milton Rosenau : aucune des jeunes personnes recrutées n’a pu contracter la « grippe espagnole » au grand dam de l’expérimentateur. Mais vous pemile, vous n’êtes pas au courant de cette expérience. Avec vos oeillères c’est difficile.

 ...« En 1918-1919, au cœur de la pandémie de la célèbre « grippe espagnole », un médecin américain a voulu connaître la manière dont le virus se propageait et contaminait les personnes. Un rapport important, le rapport de « Milton Rosenau », a été rédigé après cette expérience. Malgré des méthodes « brutales » et « invasives » pour tenter d’inoculer le virus de la grippe espagnole à des volontaires « sains  », toutes les tentatives de contamination ont échoué. Toutes. Il a été tout à fait impossible de rendre malades des gens bien portant en utilisant les sécrétions de personnes malades. « 1918-1919 Influenza Pandemic- GG Archives » (13). « Experiments to determine mode of spread of influenza  » (14). Et la conclusion de Milton Rosenau fut celle ci : « Peut-être que si nous avons appris quelque chose, c’est que nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que nous savons sur la maladie. ».Cette expérience est un pavé au milieu de la mare. Elle réfute, elle aussi, la théorie de la propagation et de la contamination. »...

... 


Lors de la pandémie de grippe espagnole de 1918, l’exemple le plus meurtrier de contagion dans l’histoire récente, les médecins se sont efforcés d’expliquer la portée mondiale de la maladie. On estime qu’elle a rendu malade cinq cents millions de personnes, soit environ un tiers de la population de la planète, et qu’elle a tué entre vingt et cinquante millions de personnes. Elle semble apparaître spontanément dans différentes parties du monde, frappant les jeunes et les personnes en bonne santé, dont de nombreux militaires américains. Certaines communautés ont fermé des écoles, des entreprises et des théâtres ; les gens ont reçu l’ordre de porter des masques et de s’abstenir de se serrer la main, afin d’arrêter la contagion.

Mais était-ce contagieux ? À l’époque, les autorités sanitaires pensaient que la cause de la grippe espagnole était un micro-organisme appelé bacille de Pfeiffer, et elles s’intéressaient à la question de savoir comment cet organisme pouvait se propager aussi rapidement. Pour

répondre à cette question, des médecins du service de santé publique américain ont tenté d’infecter cent volontaires sains âgés de dix-huit à vingt-cinq ans en prélevant des sécrétions muqueuses du nez, de la gorge et des voies respiratoires supérieures des personnes malades. (2)

Ils ont transféré ces sécrétions dans le nez, la bouche et les poumons des volontaires, mais aucun d’entre eux n’a succombé ; le sang des donneurs malades a été injecté dans le sang des volontaires, mais ceux-ci sont restés obstinément en bonne santé ; enfin, ils ont demandé aux personnes atteintes de respirer et de tousser sur les volontaires sains, mais les résultats ont été les mêmes :


la grippe espagnole n’était pas contagieuse


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