@AmonBra et en réponse
générale à la majorité des intervenants :
Cette guerre, comme toute
guerre « moderne » est d’abord et avant tout, une guerre de
communication. Une guerre gagnée sur le terrain militaire peut finir par se
perdre sur le terrain médiatique, obligeant à des concessions, sinon même, à
capitulation, celui des deux belligérants qui finit par endosser le rôle
du « méchant » dans l’image que le public en reçoit.
Dans un premier temps le
Hamas a cru bon d’endosser le rôle du « méchant » sans complexes en
espérant, contre toute logique, un effet de sidération de la part de la société
israélienne, pourtant connue pour sa résilience, et qu’il a donc gravement
sous-estimée.
Se rendant malgré tout
assez vite compte de son erreur, il a donc tenté de redresser la barre en
tentant de se faire presque passer pour quasiment un club de baby-sitters venus
rendre gentiment service à leurs voisins de Gaza...
Au départ la cruelle et mortelle
« expérience » de Shani Louk, montre donc pourtant
qu’ils ne se souciaient pas trop de la condition physique et morale de leurs
« otages », dans ce cas vite réduite à l’état de cadavre.
Ensuite, prendre le meilleur soin
des otages survivants, tout faire pour induire chez eux le bien connu “Syndrome de Stockholm”, de
compassion, voire de sympathie envers ses propres ravisseurs, un truc d’autant
plus facile avec les enfants, c’est donc à présent une très bonne arme de
communication pour le Hamas.
Dans un premier temps, c’est donc
Israël qui a marqué le point, question communication, en utilisant l’”Effet Pearl Harbor” induit par le 7
octobre, mais sa nature d’Etat colonialiste reprenant vite le dessus, avec les
débordements de violence typiques du genre, la « tendance » en termes
de sympathie du public commence donc à se « rééquilibrer », sinon à s’inverser
carrément.
Le sujet de l’article,
ici, au delà de la dénonciation évidemment nécessaire du colonialisme sioniste,
c’est donc simplement de montrer le rôle plus qu’ambigü de la presse et de nos
supposés “représentants” par rapport à la réalité de la guerre.
Pour analyser, comprendre
et faire face à la réalité, il faut d’abord la connaître, et donc ne pas tomber
dans le piège de la communication, d’où qu’elle vienne. Si, d’un côté comme de
l’autre il y a une volonté de “dissimuler” les horreurs de la guerre, elle ne
peut donc que se prolonger. Pouvoir montrer la réalité aussi bien des crimes du
Hamas, actuellement encore “cachés” au grand public, que ceux du colonialisme
en marche sur les terres de Gaza, voilà ce que “revendique” en quelque sorte,
cet article : le “public” est-il adulte ou bien doit-il systématiquement
être “infantilisé”, pour être, en fin de compte et inévitablement,
manipulé ?
http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/RAPT_SHANI_LOUK-07-10-2023.mp4
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm
Crimes de guerre du Hamas et « Effet Pearl
Harbour » : avec ou sans préméditation ?
http://cieldefrance.eklablog.com/crimes-de-guerre-du-hamas-et-effet-pearl-harbour-avec-ou-sans-premedit-a214883557
Luniterre