vous restez quand même sur une analyse naïve qui ne veut pas aller jusqu’au bout du raisonnement.
En effet, Netenyahu a toujours dit qu’il ne voulait pas d’un Etat palestinien, de fait, il ne reste qu’une seule solution et pas deux, c’est à dire, l’éradication de la présence palestinienne aussi appelé épuration ethnique, pratique courante s’il en est. Le Hamas jouant alors le rôle de justification de la politique sous un argument fallacieux et qui peut convaincre que les complices et les ignorants.
Vous écrivez à la fin « Pourquoi ne pas aller discuter avec le Qatar (et autres pays qui
»tiennent" le Hamas) pour obtenir une solution politique (la libération
des otages, l’affaiblissement voire le départ du Hamas ...) plutôt que
d’apporter une réponse aveugle, disproportionnée aux attaques du 07
octobre ?
La réponse est donc ni aveugle, ni disproportionnée, elle est même en retrait de ce qu’ils voudraient faire mais ne le peuvent pas sans voir les dirigeants qui les soutiennent ne plus avoir d’arguments, même fallacieux, pour les soutenir. Ils doivent donc faire preuve de « retenu » et c’est ce qu’ils disent eux même !!!
Quant à la libération des otages, il faut bien comprendre que sans eux, les dirigeants israéliens ne chercheraient pas à débusquer les combattants du Hamas dans les tunnels, dispendieux en ressources humaines, ils se contenteraient de détruire toutes les voies de sorties et les enterreraient vivants, de telle sorte qu’ils n’auraient pas à sacrifier des vies de soldats. Et comme pour eux ce sont des rats, il s’agit pour eux d’opération de salubrité publique.
Bref, pour les dirigeants du Hamas, libérer les otages ne peut se faire que sous la garantie qu’ils ne vont pas les enterrer vivants et qu’ils bénéficieront du statut de combattant face à une force occupante, ce qui relève pour l’instant d’une chimère, tant les dirigeants israéliens se croient au dessus du droit international, fort du soutiens pour l’instant inconditionnel des dirigeants US. Etc...
En attendant, l’armée israélienne peut continuer à « justifier » sa politique de terreur, c’est à dire, de terrorisme bénéficiant de la puissance d’un Etat fortement armé qui pour l’instant c’est surtout employé à détruire toutes les infrastructures, sans trop tuer de civils, mais qui ne dit rien sur la suite à venir.