Permettez
de proposer mon désaccord sur 2 sujets :
-
L’intelligence
supposée de ce pouvoir déliquescent
-
la
« crème de la crème » que seraient les cons sultans.
1°)
La profonde stupidité* de
micron n’a été ni anticipée, ni perçue par les professionnels
de la politique, les
sondeurs manipulateurs, les
éditorialistes enamourés, les milliardaires, les porte voix des
multinationales.
*Car
celui qui ose parler sans vergogne des gens qui ne sont rien est un
président totalement hors sol : comment a t’il pu, cela
pourrait être un mystère, ne pas s’interdire de tels propos
publics, destinés à rester dans l’entresoi de la pseudo élite
des banques, pendant leurs apéros au champagne où ils se lâchent
sur les povres ?
Et
le pire, pour lui comme pour ses mandants, c’est que ses multiples
récidives démontrent l’absence de toute notion de réalité dans
le quotidien des gouvernants et de leurs mandants milliardaires ...
Cette
stupidité, largement partagée parmi les zélites auto proclamées,
incarne les convictions obstinées de la caste, imbue de ses
certitudes, et de la multitude des courtisans venus à la soupe, dans
un monde imaginaire où tout ce qui est important devrait être
comptabilisé en dépenses et en recettes équilibrées.
2°)
Les prestations de conseil externes se sont, depuis toujours, mises
au service de la ploutocratie des actionnaires et des milliardaires,
en récompensant les facultés de leurs cons sultans à raconter des
histoires qui vont bien, comme le freluquet élu récemment ici, dont
Rothschild disait : « c’est une pute qui sait bien
raconter des histoires » sic.
Il
n’est guère étonnant de les retrouver impliqués dans des
scandales retentissants, comme andersen remaquillé en accenture
depuis l’affaire enron, mckinsey condamné dans l’affaire des
opiacés, …, mais absolument aucun de ces big cabinets n’a les
cuisses propres … déjà parce que c’est nécessairement inclus
dans leurs missions.
Que
cela rappelle les comportements des mafias du crime organisé ne doit
pas surprendre : il s’agit toujours d’acheter des
complicités pour s’approprier le plus possible du bien d’autrui,
ou du bien commun.
De
nombreux crétins imbus d’eux mêmes propagent que ces cabinets
recrutent « la crème de la crème » et sont donc
supérieurement outillés pour résoudre des problèmes hors de
portée des gueux subalternes, négligeables, présumés incapables
de discerner quoi que ce soit.
Mais
il s’agit de « la lie de la lie » : l ‘absence
totale de sens moral, indispensable pour percer dans ce milieu, est
immédiatement perceptible pour tout individu qui fait la part des
choses entre le langage technocratique du management, et les
conséquences déplorables des stratégies mises en œuvre.
Cette
lie de la lie est sélectionnée pour une virtuosité (pas toujours
présente chez ceux qui sont recrutés à cause de leur position
sociale – cf le fils d’un ministre de mitran) à développer des
topos de poudre aux yeux pour cacher la mesquinerie des préférences
des conseils d’administration.
Quant
à leur capacité à faire mieux fonctionner les organisations,
difficile de ne pas éclater de rire devant des charlatans aussi
suffisants.