Bien voilà une analyse pragmatique, venant d’un écologiste
convaincu. la marche forcée vers le tout
électrique, décidée par les instances européennes, n’est pas la panacée ; Ni
pour les citoyens , ni pour l’économie. Vous savez très bien que je fais partie
des gens qui pensent sincèrement que vouloir orienter le climat par action sur
le CO2 fossile n’apportera pas grand-chose comme effet contrairement à ce qu’une certaine doxa nous assène
depuis plus de 40 ans. Mais comme de toutes façons il faudra s’extraire de la dépendance
des pays pétroliers, qui jouent depuis trop longtemps la spéculation irrationnelle,
autant le faire en changeant le paradigme actuel, et en modifiant très profondément
les règles mises en places par l’Europe. Nous sommes producteurs d’électricité nucléaire
et hydraulique, il n’est pas normal de remettre l’énergie « propre »
dans les mains d’un marché spéculatif au sein de l’Europe. N’en déplaise à nos « amis »
Teutons qui se sont fourvoyés dans le gaz russe. Si on veut du tout électrique
les élites aux commandes doivent contrôler et réguler les prix de cette énergie.
Après le choc pétrolier de 1973, Pompidou et Giscard qui avaient lancé le
programme nucléaire, avaient bien compris l’importance de disposer d’une énergie
pilotable et a cout maitrisé pour que l’économie française soit indépendante
des fluctuations des prix du pétrole. Tout est affaire de volonté politique, et c’est au niveau européen
qu’il faut taper du poing.